<h1>Noelfic</h1>

Mushrooms-Cats_Wars


Par : Pseudo supprimé

Genre : Inconnu

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 7

Publié le 19/08/13 à 01:19:44 par Pseudo supprimé

Champignon 1er rejoignit Chybabada et Champlouigi au point de ralliement, la colline du parc. Les deux choldats craignaient la réaction de leur maître, qui détestait quand ses grandissimes plans échouaient, et lorsque cela arriver, il avait une fâcheuse tendance à se défouler sur le premier champitoyen venu, pour une fois, même Chybabada, le préféré, avait peur de la réaction du maître. Mais au grand étonnement des deux champignons, leur roi s'assit et regarda pensivement le lycée.

- Euh... Maître ?, appela Champlouigi
- M'oui..., répondit celui-ci
- Nous sommes désolé, enchaîna l'ex-champikamikaze, c'est notre faute si tout cela s'est mal passé, le lycée n'a pas explosé et nous prenons en charge toutes les fautes de l'opération, nous méritons une punition.
- Non.

Champignon se leva et regarda ses deux sujets, il répéta :

- Non. Je suis le plus grand fautif.
- Comment ?!, hallucinèrent Chy' et Champlouigi qui n'avaient jamais entendu leur maître s'accabler des ratages d'une mission
- Oui... J'aurais du savoir, en voyant les deux humains, que les chats aussi avaient découvert notre mode de conquête.
- Vous voulez dire que vous saviez que les chats soient... Intelligents ?, demanda Chybabada
- Oui... J'avais remarqué que depuis le début de notre premier attentat au Bar Nicosie, les chats avaient un comportement bizarre, ils agissaient comme des personnes à conscience, pas comme des animaux bêtes et stupides. Je n'aurais pas dû vous abandonnez, j'ai baissé ma garde et je nous ai mis en danger inutilement

Le champi d'élite et le champiespion se regardèrent, interloqués :

- Mais bon... C'est comme ça... On a perdu une bataille, mais pas la guerre, continua Champignon, retournons à la base, j'organiserai une réunion de crise.

* * *

Une fois rentré au QG de l'OFC, Echat déposa le corps inanimé de Chatplin, encore inconscient du coup que lui ont porté deux des sbires de Champignon, sur un coussin de l'infirmerie. L'infirmier général de l'OFC, Chatrkinson, miédecin réputé pour notamment avoir réussi à guérir la maladie d'amnésie, entra dans le "box" :

- Que se passe-t-il, Echat ? Vous n'êtes pas censé encore être à surveiller le lycée Jean-Jacque Ricochet ? Où j'aurais mal compris que...
- Non non, on a réussi à sauver le lycée de l'explosion, mais Chatplin a reçu un très gros coup au flanc droit, il est tombé inconscient sur le coup
- Je vais voir ce que je peux faire, maintenant, partez, vous devriez annoncer la nouvelle au reste des chats
- Vous avez raison, prévenez-moi quand il sera réveillé

Echat sortit de l'infirmerie et se dirigea vers la salle d'information, le QG des chats était situé dans un vaste complexe composé d'hangars désinfectés, la salle d'info se trouvait à l'extrême droite du complexe, en hauteur, c'était là qu'on annoncait les nouvelles importantes aux autres chats via un interphone. Elle y arriva enfin et elle entra, Miaelle se trouvait déjà là :

- J'ai eu vent de ton retour, annonça-t-elle en serrant son amie dans ses pattes, alors ?
- On a sauvé le lycée
- Génial !
- Je ne me réjouirais pas trop vite, si j'étais toi, ils pourraient revenir à la charge, cela va être usant de toujours devoir faire des tours de garde à ce lycée pourri...
- On trouvera un moyen, assura Miaelle, maintenant, annonce la grande nouvelle au reste de l'association !

* * *

Champignon Ier, Champitler, Chtaline, Ben Chadden, Al Chapone et exceptionnellement Champlougi et Chybabada étaient réunis autour de la table des réunions importantes. Les deux choldats avaient été convié à cette réunion car ils avaient participé à la mission et leurs témoignages sur les chats étaient primordiales. Le maître des champignons prit la parole :

- Meschampignons, l'heure est grave, les chats sont enfin sortis de l'ombre, et c'est une mauvaise nouvelle, je ne dis pas qu'on ne pourra pas les anéantir, après tout, nous sommes LA race supérieure et nous écraserons cette saleté de race féline immonde et absurde ! L'échec de Ricochet n'est du qu'à l'effet de surprise, maintenant, nous sommes prévenus. Et j'ai déjà un plan encore plus génial et intelligent pour contourner cet échec.
- Et quel est ce plan ?, demanda Al Chapone
- Vous le saurez en temps voulu, c'est un plan qui demandera une grande mobilisation technologique et je ne veux pas vous donnez de faux espoirs.

La suite de la réunion ressemblait plus à un débat "Les chats sont-ils une réelle menace ?" qu'à autre chose, soudain, Champignon demanda à Chybabada et à Champlouigi, plutôt discrets depuis le début de la réunion :

- Hep, vous deux, au fait, rendez-moi la bombe, je vais la ranger avec les autres

Champlouigi ouvrit les yeux d'un coup, d'effroi. Il chucota à son compère kamikaze :

- Mince... La bombe !

* * *

Le président de la République se trouvait dans son bureau et caressait son chat, qu'il avait récemment adopté. Il attendait la venue d'Eric Bavelare, une fois n'est pas coutume, apparemment, il avait une très grande bonne nouvelle à lui annoncer.

Chatrkozy se força à ronronner, il détestait se faire câliner, c'était bon pour les chats de salon, mais sa mission d'espionnage aux Champs-Elysées le forcait à faire cela.
Tout à coup, Bavelare entra à la volée, le président emmena son chat à la porte :

- Attends-moi là, Clovis, j'ai une réunion importante
- Mais miaou !, protesta Chatrkozy
- Non non !

Et le président ferma la porte, Chatrkozy secoua la tête par dépit, il avait réussi à se faire oublier au coin de la pièce quand son pseudo-maître et Bavelare avaient découvert le plan des champignons, mais là, le président ne l'avait pas oublié et il fut mis à la porte. Le dirigeant félin détestait cet homme politique, il était mielleux avec tout le monde et il détestait par dessous tout le prénom qu'il lui avait donné "Clovis", beurk !

Après avoir fermer la porte, le président se tourna vers Bavelare :

- Alors ?
- Je ne sais pas comment, mais on a réussi à contrer le terroriste au lycée Ricochet !, s'enthousiasma Bavelare
- Quoi ?! Tu en es sûr ? Mais comment... Vous l'avez vu ? Mieux, vous l'avez attrapé ?!

Le sourire du chef de la Police s'effaça :

- Pas exactement, on ne l'a pas attrapé, on ne l'a pas aperçu, on n'a rien entendu, on a juste trouvé ça au sous-sol

Et Bavelare sortit d'un sac un appareil électronique très complexe parsemé de boutons et émettant quelques bip sonores : c'était la bombe de Champlouigi.

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