Mushrooms-Cats_Wars
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Chapitre 1
Publié le 19/08/13 à 01:19:44 par Pseudo supprimé
Chapitre 1 :
Palais de l'Elysée, 15 Août
Le président français fixait intensément la pendule accroché en face de son imposant bureau, il attendait avec appréhension l'arrivé de son collaborateur et grand ami, Eric Bavelare, chef de la Police Parisienne, pour discuter d'une solution rapide à la vague d'actes terroristes auquel Paris a été confronté ces 6 derniers mois, 6 attentats, 1 par mois, pour être exact. Jamais la ville n'avait été autant terrorisé. Car le plus troublant, c'est qu'il n'y avait aucun moyen d'avancer sur le dossier, aucun nom, aucun indice, aucune empreinte, RIEN.
En général, lors d'un attentat à la bombe, les preuves ne se font pas rares et souvent, le coupable est vite trouvé, ou du moins certains noms apparaissent dans la liste des suspects potentiels, mais à chaque fois, lors de ces 6 attentats, la police était reparti bredouille. Leur seul moyen de découvrir le fautif, c'est sa signature. Tel le Z de Zorro, tracé de la pointe de son épée ! Là, le fameux terroriste signe avec un C, un C formé... de champignons. Original, il faut bien l'avouer, mais le plus troublant c'est que ces champignons se trouvent à chaque fois près de l'endroit où la bombe a été posée, intacts, comme-ci la bombe n'avait jamais explosé. Quoi qu'il en soit, cette affaire de l'Homme-Champignon avait vite fait le tour du monde, et devant l'incompétence des forces de l'Etat devant ce terroriste ( ou groupe terroriste ), la peur avait gagné la capitale de la France, personne n'osait plus mettre les pieds dehors, ou du moins dans un endroit public et bondé.
Le chef de l'Etat avait donc convoqué Bavelare pour débattre sur les façons d'arrêter cette vague de crimes, ou du moins la diminuer, faire croire aux citoyens que le président agit pour cesser cela, car inutile de dire que depuis le début de l'affaire Champignon, le dirigeant de l'Etat français est vivement critiqué, dénigré de la part de tout les médias, qui croient qu'ils pourraient faire mieux à sa place.
On frappa à la porte.
Le président fut arraché de ses pensées pour le moins sinistre par ces coups frappés.
- Entrez, fit le président, d'une voix monotone et ennuyé.
- Bonjour, répondit Bavelare en rentrant et en s'asseyant directement.
C'est limite si le président n'avait pas bougé d'un poil, il avait vaguement salué son ami, n'avait pas bougé la tête etc... Néanmoins, il commença la conversation :
- Inutile de tourner du pot, Eric. Alors, l'enquête ?!
Le nommé Eric reprit son souffle et commença sa tirade :
- Bon, je ne tourne pas autour du pot. On a aucun indice ! La dernière attaque à la bombe en date a fait plus de 60 morts ! Et pourtant ? Rien. Aucun indice, à part toujours ces maudits champignons en forme de C... D'ailleurs, comme vous me l'avez demandé, j'ai transmis ces champignons au service d'analyse de ma section, pour qu'ils déterminent la nature de ces champignons, leur endroit de cueillette, leur composition etc... Histoire d'avoir au moins quelques indications sur le groupe terroriste. Eh bien, figure-toi que les scientifiques n'ont rien trouvé, ces champignons ne sont pas répertoriés sur Terre.
- Ah bon ? Tu as contacté les chercheurs ? C'est sûrement une nouvelle espèce de champignons non-répertoriés.
- Pour que la population soit encore plus terrorisé à l'idée que le tueur possède des champignons tellement rares, qui pourraient être mortellement vénéneux ?
- Ils sont vénéneux ?
- Aucune idée, j'allais y venir, leur composition nous est inconnu. Ces champignons ne sont composés que d'éléments inconnus à notre base de données.
- Même pas d'eau ?
- Même pas.
Le président soupira de découragement, se leva et commença à faire les cent pas autour de son bureau. Eric attendit longuement que le chef de l'Etat reprenne la parole, il n'aimait pas beaucoup cette scène, voir le président tournait autour du bureau, tantôt devant lui, tantôt dans son dos, cela le mettait mal à l'aise.
- Eric, as-tu au moins une idée sur le lieu de la prochaine attaque à la bombe ? Pour qu'on se prépare un minimum ?!
- Oui.
Le président s'arrêta brusquement de tourner en rond, surpris. Il s'attendait à une réponse négative, après tout, comment pourrait-on avoir une idée ? Aucun indice, Paris compte des centaines de lieux publics où une bombe pourrait exploser.
- Tu... Tu en es sûr ? Mais... Comment ?
- Si je peux me permettre, assieds-toi, je t'explique.
Le président se rassit, comme le lui avait dit son compagnon. Celui-ci sortit une carte détaillée de Paris, elle était très grande une fois dépliée, heureusement, un bureau du premier homme de France est souvent immense. La carte, une fois totalement dépliée, représenté la capitale dans ses moindres détails : noms des rues, places, parkings, même les toilettes publics !
Bon, alors, je vais énumérer les 6 attentats provoqués par l'Homme-Champignon
Le président émit un grognement, il n'aimait pas qu'on lui ressasse encore et toujours les attentats avec leur nombre de décès et de blessés... Eric commença :
- 1er attentat, 16 Février, bar Nicosie, 0 mort, 15 blessés. On peut dire que c'était la mise-en-bouche, annonçât-il en mettant une punaise sur la carte à l'endroit du fameux bar.
- Oui... Je me souviens encore quand on prenait ça pour un cas isolé...
- 2ème attentat, 17 Mars musée Marc-Antoine, 3 morts, 46 blessés. Sans oublier des dizaines d’œuvres de valeur détruites...
Eric mit une punaise.
- 3ème attentat, 19 Avril, cinéma Yorkshire, 13 morts, 78 blessés.
Le président, pendant que son collègue parlait, regardait vaguement son papier-peint qui ne lui avait jamais paru aussi distrayant.
- 4ème attentat, 22 Mai, immeuble n°10, rue Derek, 56 morts, 2 blessés
Eric mit du temps à trouver cet endroit sur la carte, il mit, encore, une punaise.
- 5ème attentat, 26 Juin centre de musculation Rory Delap, 1 mort, 71 blessés.
Le président tourna la tête, on était enfin à la fin...
- Et enfin, 6ème et dernier attentat... 31 Juillet,Stade Petrov, en plein match Qatari-Saint-Germain/Dubaï Madrid, 478 morts, 1236 blessés...
- Je me souviens... Mon fils est mort dans cet attentat je te rappelle...
- Excuse-moi, mais c'était nécessaire, maintenant, si tu le veux bien, regarde ma carte et les punaises que j'ai placé tout au long de ce récapitulatif
Le président tourna vivement la tête vers la carte de son ami, il avait complètement oublié cette histoire de punaises. C'est avec stupeur qu'il découvrit la carte.
Les punaises placées par Eric formait une ligne droite parfaite, enfin, plus ou moins, puisque les attentats ciblaient toujours des lieux publics, mais on pouvait parfaitement voir une droite se formait. Le dirigeant savait où son collègue voulait en venir :
- Donc... En suivant cette droite... Le prochain attentat ciblera le prochain lieu public que la droite rencontrera ?
- Je pense.
- Et c'est lequel ?
- Le lycée Jean-Jacques Ricochet, si ma carte ne me mens pas. Mais c'est pas le plus préoccupant dans cette histoire, si on continue la droite loin, loin, regarde où ça atterit.
Le président prit la première règle qui lui venait sous la main et continua cette « droite » imaginaire.
- Mais... Mais... Cela touche... !
- La Tour Eiffel, oui, je sais, j'ai eu la même réaction quand j'ai fait cette découverte.
- Mais c'est horrible ! C'est un emblème national ! Ca fera le même impact que l'attentat des tours jumelles ! Mais...
- Calme-toi s'il te plaît. On n'en est pas encore là, on est au stade du lycée Ricochet. On peut encore arrêter ces malfrats.
- Tu as raison...
Il se laissa aller sur son dossier de chaise, ils avaient enfin une piste une...
- Attends Eric !?
- Quoi ?
- C'est bien beau de savoir l'endroit, mais on ne sait pas QUAND ils vont attaqués !
Eric, lancé dans sa joie d'avoir enfin un indice, s'arrêté net. En effet, ils n'avaient aucune idée de la date, leur seule moyen de protéger l'école, c'était de poster des policiers jour et nuit devant cet endroit. Le problème, c'est que les terroristes verront les flics, et changeront de cible, au final, ça ne servirait à rien.
- Hum.... C'est vrai... Je propose de laisser juste quelques agents qui feront des rondes dans les locaux du lycée. De toute façon, à bien y réfléchir, je ne pense pas que cela arrêtera les criminels, après tout, il y avait bien des dizaines et des dizaines de gardiens au stade Petrov et ils ont pu quand même mené à bien leur sale entreprise...
- Bon, on fait ça Eric. Sinon, tu as regardé les bandes des caméras de surveillance du Stade Petrov ?
- Oui. Et pareil que lors des cinq derniers attentats, aucun contact visuel d'un quelconque type louche... La routine quoi.
Le président poussa un long soupir et conclut :
- Tout ceci est quand même très étrange, on dirait que les criminels ne sont pas plus grands qu'une souris.......
Palais de l'Elysée, 15 Août
Le président français fixait intensément la pendule accroché en face de son imposant bureau, il attendait avec appréhension l'arrivé de son collaborateur et grand ami, Eric Bavelare, chef de la Police Parisienne, pour discuter d'une solution rapide à la vague d'actes terroristes auquel Paris a été confronté ces 6 derniers mois, 6 attentats, 1 par mois, pour être exact. Jamais la ville n'avait été autant terrorisé. Car le plus troublant, c'est qu'il n'y avait aucun moyen d'avancer sur le dossier, aucun nom, aucun indice, aucune empreinte, RIEN.
En général, lors d'un attentat à la bombe, les preuves ne se font pas rares et souvent, le coupable est vite trouvé, ou du moins certains noms apparaissent dans la liste des suspects potentiels, mais à chaque fois, lors de ces 6 attentats, la police était reparti bredouille. Leur seul moyen de découvrir le fautif, c'est sa signature. Tel le Z de Zorro, tracé de la pointe de son épée ! Là, le fameux terroriste signe avec un C, un C formé... de champignons. Original, il faut bien l'avouer, mais le plus troublant c'est que ces champignons se trouvent à chaque fois près de l'endroit où la bombe a été posée, intacts, comme-ci la bombe n'avait jamais explosé. Quoi qu'il en soit, cette affaire de l'Homme-Champignon avait vite fait le tour du monde, et devant l'incompétence des forces de l'Etat devant ce terroriste ( ou groupe terroriste ), la peur avait gagné la capitale de la France, personne n'osait plus mettre les pieds dehors, ou du moins dans un endroit public et bondé.
Le chef de l'Etat avait donc convoqué Bavelare pour débattre sur les façons d'arrêter cette vague de crimes, ou du moins la diminuer, faire croire aux citoyens que le président agit pour cesser cela, car inutile de dire que depuis le début de l'affaire Champignon, le dirigeant de l'Etat français est vivement critiqué, dénigré de la part de tout les médias, qui croient qu'ils pourraient faire mieux à sa place.
On frappa à la porte.
Le président fut arraché de ses pensées pour le moins sinistre par ces coups frappés.
- Entrez, fit le président, d'une voix monotone et ennuyé.
- Bonjour, répondit Bavelare en rentrant et en s'asseyant directement.
C'est limite si le président n'avait pas bougé d'un poil, il avait vaguement salué son ami, n'avait pas bougé la tête etc... Néanmoins, il commença la conversation :
- Inutile de tourner du pot, Eric. Alors, l'enquête ?!
Le nommé Eric reprit son souffle et commença sa tirade :
- Bon, je ne tourne pas autour du pot. On a aucun indice ! La dernière attaque à la bombe en date a fait plus de 60 morts ! Et pourtant ? Rien. Aucun indice, à part toujours ces maudits champignons en forme de C... D'ailleurs, comme vous me l'avez demandé, j'ai transmis ces champignons au service d'analyse de ma section, pour qu'ils déterminent la nature de ces champignons, leur endroit de cueillette, leur composition etc... Histoire d'avoir au moins quelques indications sur le groupe terroriste. Eh bien, figure-toi que les scientifiques n'ont rien trouvé, ces champignons ne sont pas répertoriés sur Terre.
- Ah bon ? Tu as contacté les chercheurs ? C'est sûrement une nouvelle espèce de champignons non-répertoriés.
- Pour que la population soit encore plus terrorisé à l'idée que le tueur possède des champignons tellement rares, qui pourraient être mortellement vénéneux ?
- Ils sont vénéneux ?
- Aucune idée, j'allais y venir, leur composition nous est inconnu. Ces champignons ne sont composés que d'éléments inconnus à notre base de données.
- Même pas d'eau ?
- Même pas.
Le président soupira de découragement, se leva et commença à faire les cent pas autour de son bureau. Eric attendit longuement que le chef de l'Etat reprenne la parole, il n'aimait pas beaucoup cette scène, voir le président tournait autour du bureau, tantôt devant lui, tantôt dans son dos, cela le mettait mal à l'aise.
- Eric, as-tu au moins une idée sur le lieu de la prochaine attaque à la bombe ? Pour qu'on se prépare un minimum ?!
- Oui.
Le président s'arrêta brusquement de tourner en rond, surpris. Il s'attendait à une réponse négative, après tout, comment pourrait-on avoir une idée ? Aucun indice, Paris compte des centaines de lieux publics où une bombe pourrait exploser.
- Tu... Tu en es sûr ? Mais... Comment ?
- Si je peux me permettre, assieds-toi, je t'explique.
Le président se rassit, comme le lui avait dit son compagnon. Celui-ci sortit une carte détaillée de Paris, elle était très grande une fois dépliée, heureusement, un bureau du premier homme de France est souvent immense. La carte, une fois totalement dépliée, représenté la capitale dans ses moindres détails : noms des rues, places, parkings, même les toilettes publics !
Bon, alors, je vais énumérer les 6 attentats provoqués par l'Homme-Champignon
Le président émit un grognement, il n'aimait pas qu'on lui ressasse encore et toujours les attentats avec leur nombre de décès et de blessés... Eric commença :
- 1er attentat, 16 Février, bar Nicosie, 0 mort, 15 blessés. On peut dire que c'était la mise-en-bouche, annonçât-il en mettant une punaise sur la carte à l'endroit du fameux bar.
- Oui... Je me souviens encore quand on prenait ça pour un cas isolé...
- 2ème attentat, 17 Mars musée Marc-Antoine, 3 morts, 46 blessés. Sans oublier des dizaines d’œuvres de valeur détruites...
Eric mit une punaise.
- 3ème attentat, 19 Avril, cinéma Yorkshire, 13 morts, 78 blessés.
Le président, pendant que son collègue parlait, regardait vaguement son papier-peint qui ne lui avait jamais paru aussi distrayant.
- 4ème attentat, 22 Mai, immeuble n°10, rue Derek, 56 morts, 2 blessés
Eric mit du temps à trouver cet endroit sur la carte, il mit, encore, une punaise.
- 5ème attentat, 26 Juin centre de musculation Rory Delap, 1 mort, 71 blessés.
Le président tourna la tête, on était enfin à la fin...
- Et enfin, 6ème et dernier attentat... 31 Juillet,Stade Petrov, en plein match Qatari-Saint-Germain/Dubaï Madrid, 478 morts, 1236 blessés...
- Je me souviens... Mon fils est mort dans cet attentat je te rappelle...
- Excuse-moi, mais c'était nécessaire, maintenant, si tu le veux bien, regarde ma carte et les punaises que j'ai placé tout au long de ce récapitulatif
Le président tourna vivement la tête vers la carte de son ami, il avait complètement oublié cette histoire de punaises. C'est avec stupeur qu'il découvrit la carte.
Les punaises placées par Eric formait une ligne droite parfaite, enfin, plus ou moins, puisque les attentats ciblaient toujours des lieux publics, mais on pouvait parfaitement voir une droite se formait. Le dirigeant savait où son collègue voulait en venir :
- Donc... En suivant cette droite... Le prochain attentat ciblera le prochain lieu public que la droite rencontrera ?
- Je pense.
- Et c'est lequel ?
- Le lycée Jean-Jacques Ricochet, si ma carte ne me mens pas. Mais c'est pas le plus préoccupant dans cette histoire, si on continue la droite loin, loin, regarde où ça atterit.
Le président prit la première règle qui lui venait sous la main et continua cette « droite » imaginaire.
- Mais... Mais... Cela touche... !
- La Tour Eiffel, oui, je sais, j'ai eu la même réaction quand j'ai fait cette découverte.
- Mais c'est horrible ! C'est un emblème national ! Ca fera le même impact que l'attentat des tours jumelles ! Mais...
- Calme-toi s'il te plaît. On n'en est pas encore là, on est au stade du lycée Ricochet. On peut encore arrêter ces malfrats.
- Tu as raison...
Il se laissa aller sur son dossier de chaise, ils avaient enfin une piste une...
- Attends Eric !?
- Quoi ?
- C'est bien beau de savoir l'endroit, mais on ne sait pas QUAND ils vont attaqués !
Eric, lancé dans sa joie d'avoir enfin un indice, s'arrêté net. En effet, ils n'avaient aucune idée de la date, leur seule moyen de protéger l'école, c'était de poster des policiers jour et nuit devant cet endroit. Le problème, c'est que les terroristes verront les flics, et changeront de cible, au final, ça ne servirait à rien.
- Hum.... C'est vrai... Je propose de laisser juste quelques agents qui feront des rondes dans les locaux du lycée. De toute façon, à bien y réfléchir, je ne pense pas que cela arrêtera les criminels, après tout, il y avait bien des dizaines et des dizaines de gardiens au stade Petrov et ils ont pu quand même mené à bien leur sale entreprise...
- Bon, on fait ça Eric. Sinon, tu as regardé les bandes des caméras de surveillance du Stade Petrov ?
- Oui. Et pareil que lors des cinq derniers attentats, aucun contact visuel d'un quelconque type louche... La routine quoi.
Le président poussa un long soupir et conclut :
- Tout ceci est quand même très étrange, on dirait que les criminels ne sont pas plus grands qu'une souris.......
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