HS: Suite de Vie à Rebours. Ne jugez pas sur les premiers chapitres, je vais mettre un moment à poser l'intrigue. La fic va durer une bonne cinquantaine de chapitres au minimum Enjoy la petite mise en bouche.

"Daniel. Pas Jack, ni John, ou tout autre nom prêtant à m'étiqueter d'héros dès la naissance. Daniel Fabrio, originaire de Lille, un natif, devenu l'un de ceux, comme vous, qu'on nomme les "Calomniés". Tout a sacrément merdé d'une certaine façon et de la même pour tout le monde. Je ne pensais pas me trouver ici avec vous, dans cette pièce, à cet instant présent, mais puisqu'il est venu le temps des adieux... J'ai tout fait pour empêcher le fléau de devenir comme ça. Mais ils n'ont rien voulu savoir. Seuls et livrés à nous même, c'est un nouveau combat qui commence, mais je ne peux plus me battre. J'ai assez donné. On a fait ce qu'on a pu avec la lettre de Turnman. A présent, démerdez-vous, mais nous ne restons pas. Ca ne tiendra pas. "

-RING-

Dix heures du matin. Les cours commencent tard, cette fois-ci, et de toute façon, c'est le dernier jour. Les vacances d'été, putain, que c'est bon.

Je descend prendre mon petit déjeuner. Daniel Fabrio, nom conventionnel pour un jeune ado lambda. Mon père est policier, ma mère est infirmière, et ma soeur... Okay, ça c'est un peu moins fréquent... Une tolarde. Emprisonnée la veille pour "terrorisme". Je ne peux pas lui rendre visite mais pourtant c'est une personne qui m'est chère, toute ma famille l'est pour moi, d'ailleurs. Inutile de vous dire que je traverse une période de crise familiale étant donné les évènements actuels. Oh, par ailleurs, je suis musicien. Je viens d'y penser puisque, mon petit déjeuné terminé, je ne peux pas m'empêcher de gratter deux, puis trois, puis des centaines de notes sur ma folk pour bien commencer la journée. 17 ans, grand brun relativement musclé avec un début de barbe et des cheveux lisses naturellement, je jouis d'une certaine réputation. Mais pas celle du beau gosse, malheureusement. Je suis "le frère de Justine Fabrio". Depuis hier soir, je ne fais que de me faire harceler, et l'honneur de ma famille est entaché pour l'éternité. Mais elle est innocente, et je le cris haut et fort, et je compte bien la défendre aujourd'hui contre tous ses détracteurs.

Mon bus me dépose au lycée, et m'y voilà pour ma dernière journée. Que je passerai en compagnie de Marie, Tristan et Sander, mes meilleurs amis. A la vie, à la mort.