Vie_a_Achever
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 9
L'incident, Partie I
Publié le 19/08/13 à 01:14:58 par Pseudo supprimé
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"Dunkerque. "
Mon père prononce le nom d'une ville, et cela a suffit à ce qu'il obtienne l'attention voulue de tout un troupeau en perdition. Le calme s'installe, et mon père est seul avec son auditoire.
"Dunkerque ? "
Réplique ma mère.
"Dunkerque."
Confirme à son tour mon père. Puis il se tourne vers moi.
" On va chez ton oncle, Daniel. Les choses ne sont pas prêtes de se calmer ici, et avec un peu de chance ils nous attendent encore. "
"Ils ? "
Dis-je en ayant un peu de mal à le suivre. Les autres personnes écoutent notre discussion avec attention.
" Ouais, mon frère et sa famille. Je ne peux pas t'en parler maintenant mais crois moi, le mieux pour nous c'est de quitter le pays au plus vite. On cours à notre perte, mais crois moi, tu n'as pas envie d'y assister. "
Il marque un temps de silence puis reprend.
"Ton oncle était censé passer nous prendre il y a quelques jours maintenant. Quelque chose a du mal tourner. "
Tiphaine, la mère de Marie trouve un terrain d'opposition.
" Attendez une seconde, qu'est-ce tu racontes Elric ? Tu sais ce qui a provoqué ce merdier ? Ta fille est vraiment derrière tout ça ?! "
Le ton commence vite à monter, mais mon père préfère enterrer cet inutile début de dispute.
" Ecoutez, disons que des gens dont on ne préfère pas entendre parler sont derrière tout ça et personne ne peut plus les arrêter puisque leur plan est accompli. Nous DEVONS aller les rejoindre à Dunkerque, il doit rester de la place pour nous, et une fois là-haut, nous vous expliquerons tout. "
Mais jouer le silence maintenant est une bien stupide idée.
"Elric, tu te fous de nous ! C'est pas le moment de jouer les gars mystérieux ! Tu sais quelque chose alors crache le morceau, informe la presse, je sais pas moi, mais si tu as le pouvoir de faire cesser cet état de panique, utilise-le ! "
Benoit, le père de Marie, est lui aussi réticent à suivre les directives de mon père. Tristan n'ose pas dire un mot et attend de se plier aux ordres.
"Vous ne comprenez pas. Je ne vous parle pas de l'état policier qui est actuellement mis en place et des émeutes, mais du virus en lui-même. Ca ne s'arrêtera pas à une simple grippe, et nous devons absolument rejoindre la maison de mon frère à Dunkerque. Il en va de NOTRE vie et on ne peut plus se permettre d'attendre ! "
Si Christian semblait s'être imposé comme leader il n'y a encore que quelques minutes, c'est présentement mon père qui dirige le jeu. Je n'ose pas moi non plus poser de questions, même si ça pue. Mon père sait des choses, et ma mère reste discrète donc elle ne doit pas être toute blanche non plus. Ca a peut-être un rapport avec le coup de téléphone que mon père a passé le soir de l'annonce du virus ? Peut-être appelait-il mon oncle ? Je ne sais pas. Pour l'instant, je laisse les grandes personnes discuter entre elles.
"Tu nous caches quelque chose et j'aime pas ça Elric. Je te suis pour Dunkerque, mais une fois là-bas, t'as intérêt à avoir une très bonne explication. "
L'ambiance est instable, et Benoit est le premier à prendre la décision de suivre mon père.
" On va nul part Benoit. J'appelle la police, je savais bien que ta famille était dans le coup depuis l'arrestation de ta fille ! "
Tiphaine s'énerve contre mon père et sors son téléphone. Puis... le laisse tomber et éclate en sanglots. Benoit l'enlace pour la réconforter tout en passant sa main dans ses cheveux. Oui, l'ambiance est des plus étranges. Tout le monde a du mal à gérer la situation actuelle dégénérative, certains plus que d'autres. Et c'est Tiphaine qui craque la première. Christian, le père de Sander reprend la parole pour remettre de l'ordre.
"Ecoutez, ce n'est pas le moment de craquer. Je sais très bien que du jour au lendemain nos vies ont basculés, c'est bien triste mais on ne peut pas passer notre temps à rester impassible devant le monde qui continue de tomber. Elric, malgré toute la bizarrerie de sa version des faits semble proposer une option envisageable et aussi une solution en devenir. Je sais que c'est dur et au combien étrange, mais nous les connaissons et nous nous connaissons depuis la primaire, on doit se faire confiance, maintenant plus que jamais. Je ne sais pas si je le regretterai mais... Je viens avec vous. "
"De même..."
Dit calmement Tristan.
"Moi... Moi aussi... Mais putain, la situation devient vraiment folle..."
Dit à son tour Marie, apeurée.
Puis c'est finalement les parents de celle-ci qui se décident à nous suivre, pas forcément de gré, mais faute de solutions, ils se sont résignés...
"Bien... Si tout le monde est prêt... Nous partons maintenant. "
"Dunkerque. "
Mon père prononce le nom d'une ville, et cela a suffit à ce qu'il obtienne l'attention voulue de tout un troupeau en perdition. Le calme s'installe, et mon père est seul avec son auditoire.
"Dunkerque ? "
Réplique ma mère.
"Dunkerque."
Confirme à son tour mon père. Puis il se tourne vers moi.
" On va chez ton oncle, Daniel. Les choses ne sont pas prêtes de se calmer ici, et avec un peu de chance ils nous attendent encore. "
"Ils ? "
Dis-je en ayant un peu de mal à le suivre. Les autres personnes écoutent notre discussion avec attention.
" Ouais, mon frère et sa famille. Je ne peux pas t'en parler maintenant mais crois moi, le mieux pour nous c'est de quitter le pays au plus vite. On cours à notre perte, mais crois moi, tu n'as pas envie d'y assister. "
Il marque un temps de silence puis reprend.
"Ton oncle était censé passer nous prendre il y a quelques jours maintenant. Quelque chose a du mal tourner. "
Tiphaine, la mère de Marie trouve un terrain d'opposition.
" Attendez une seconde, qu'est-ce tu racontes Elric ? Tu sais ce qui a provoqué ce merdier ? Ta fille est vraiment derrière tout ça ?! "
Le ton commence vite à monter, mais mon père préfère enterrer cet inutile début de dispute.
" Ecoutez, disons que des gens dont on ne préfère pas entendre parler sont derrière tout ça et personne ne peut plus les arrêter puisque leur plan est accompli. Nous DEVONS aller les rejoindre à Dunkerque, il doit rester de la place pour nous, et une fois là-haut, nous vous expliquerons tout. "
Mais jouer le silence maintenant est une bien stupide idée.
"Elric, tu te fous de nous ! C'est pas le moment de jouer les gars mystérieux ! Tu sais quelque chose alors crache le morceau, informe la presse, je sais pas moi, mais si tu as le pouvoir de faire cesser cet état de panique, utilise-le ! "
Benoit, le père de Marie, est lui aussi réticent à suivre les directives de mon père. Tristan n'ose pas dire un mot et attend de se plier aux ordres.
"Vous ne comprenez pas. Je ne vous parle pas de l'état policier qui est actuellement mis en place et des émeutes, mais du virus en lui-même. Ca ne s'arrêtera pas à une simple grippe, et nous devons absolument rejoindre la maison de mon frère à Dunkerque. Il en va de NOTRE vie et on ne peut plus se permettre d'attendre ! "
Si Christian semblait s'être imposé comme leader il n'y a encore que quelques minutes, c'est présentement mon père qui dirige le jeu. Je n'ose pas moi non plus poser de questions, même si ça pue. Mon père sait des choses, et ma mère reste discrète donc elle ne doit pas être toute blanche non plus. Ca a peut-être un rapport avec le coup de téléphone que mon père a passé le soir de l'annonce du virus ? Peut-être appelait-il mon oncle ? Je ne sais pas. Pour l'instant, je laisse les grandes personnes discuter entre elles.
"Tu nous caches quelque chose et j'aime pas ça Elric. Je te suis pour Dunkerque, mais une fois là-bas, t'as intérêt à avoir une très bonne explication. "
L'ambiance est instable, et Benoit est le premier à prendre la décision de suivre mon père.
" On va nul part Benoit. J'appelle la police, je savais bien que ta famille était dans le coup depuis l'arrestation de ta fille ! "
Tiphaine s'énerve contre mon père et sors son téléphone. Puis... le laisse tomber et éclate en sanglots. Benoit l'enlace pour la réconforter tout en passant sa main dans ses cheveux. Oui, l'ambiance est des plus étranges. Tout le monde a du mal à gérer la situation actuelle dégénérative, certains plus que d'autres. Et c'est Tiphaine qui craque la première. Christian, le père de Sander reprend la parole pour remettre de l'ordre.
"Ecoutez, ce n'est pas le moment de craquer. Je sais très bien que du jour au lendemain nos vies ont basculés, c'est bien triste mais on ne peut pas passer notre temps à rester impassible devant le monde qui continue de tomber. Elric, malgré toute la bizarrerie de sa version des faits semble proposer une option envisageable et aussi une solution en devenir. Je sais que c'est dur et au combien étrange, mais nous les connaissons et nous nous connaissons depuis la primaire, on doit se faire confiance, maintenant plus que jamais. Je ne sais pas si je le regretterai mais... Je viens avec vous. "
"De même..."
Dit calmement Tristan.
"Moi... Moi aussi... Mais putain, la situation devient vraiment folle..."
Dit à son tour Marie, apeurée.
Puis c'est finalement les parents de celle-ci qui se décident à nous suivre, pas forcément de gré, mais faute de solutions, ils se sont résignés...
"Bien... Si tout le monde est prêt... Nous partons maintenant. "
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