Note de la fic : Non notée

Entre_deux_mondes_:_la_quete_d__une_vie


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 8


Publié le 19/08/2013 à 01:11:33 par Pseudo supprimé

Brise sanglante, chairs et sang.

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Mon coup avait percé l'air si violemment qu'un puissant vent se déchainait dans l'enceinte de l'église. Évidemment, lui, avait disparu.

Moi qui voulais le déstabiliser...j'avais raté mon coup.

J'étais certain qu'il allait soit m'attaquer par la voie des airs, soit réapparaitre dans mon dos. Tout en me tenant prêt, j'espérais réussir à suivre ses mouvements. Avec ces créatures, ont est jamais trop prudent.

Je n'eus pas trop à m'en faire, puisqu'à peine le vent fut-il calmé, qu'un nuage de fumée se forma derrière moi. Un bras fendit l'air à une vitesse telle que j'eus tout juste le temps de placer ma lame entre lui et moi. Son membre retomba mollement sur le sol.

Sur le moment, j'étais content de moi, même sacrément content, ça oui.

J'ai levé ma lame bien haut au dessus de ma tête, et, ai essayé de trancher ce monstre expéditivement. Je dis bien « essayé », car ma lame rentra en contact avec la pierre, il avait à nouveau disparu. Inutile d'expliquer l'inexplicable, j'avais peut-être cligné des yeux, qui sait ?

Le fait est que la créature m'avait dupée. Juste après cela, je sentis sa présence derrière moi, et tentai de me retourner. Ce fut malheureusement peine perdue, son bras se referma autour de mon cou et mon corps se raidit au contact de sa peau.

-Sens-tu cette délicieuse odeur ? Me susurra-t-il à l'oreille.

L'odeur de quoi ? Inutile de se poser la question, la seul odeur que ces créatures peuvent sentir est celle de la mort. Mais depuis quand la mort a-t-elle une odeur ?

Bien sûr, sur le moment je ne me posais pas ce genre de questions. Même si j'avais voulu, je n'y aurais pas pensé, car avant de me lâcher, ce monstre perfide plongea sa main à travers moi. Elle était entrée par mon dos puis était ressortie.

J'avoue, c'était aussi beau à voir qu'à ressentir. Surtout au moment où il a retiré son bras. Ce n'est pas pas comme si j'avais l'habitude d'être une fontaine vivante. Il avait assez bien réussi son coup, puisque quand il me lâcha, je tenais encore debout. Lui, avait bien sûr disparu.

Je me suis mis instinctivement en mouvement, la main sur ma blessure. Je savais maintenant que le corps à corps était perdu d'avance et que je ne devais surtout pas rester figé.


Ça ne faisait que commencer.

...


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