Note de la fic : Non notée

Entre_deux_mondes_:_la_quete_d__une_vie


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2


Publié le 19/08/2013 à 01:11:33 par Pseudo supprimé

Chapitre 2 :

Effort et chaleur

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Ce jour là...je m'en souviens bien.

Je logeais dans l'auberge du village depuis près d'une semaine, c'était beaucoup, mais je m'y plaisais. C'était pas trop chère, la nourriture y était bonne et on me laissait en paix.

Les premiers rayons de soleil venaient de faire leur apparition et les villageois s'activaient déjà, tous les matins, c'était le même manège. Moi ça me convenais, de toute façon je ne dormais jamais la nuit. C'est connu, les personnes comme moi ne dorment pas ou peu, que se soit par peur ou par habitude. Pour ma part, je préfère laisser la nuit défiler.

Vous vous demandez pourquoi je ne partais pas en promenade pour me changer les idées ou d'autres occupations. En vérité, s'il y a une chose que je déteste, ce sont les gens debout quand les autres dorment. Ce n'est pas vraiment que je ne fais confiance à personne, bien que ce soit vrai, ce n'est pas pour cette raison là. Je n'ai pas de véritable réponse à vous donner, mais le fait est, que je n'aime pas que les gens viennent me voir la nuit, et par respect, je ne me lève pas non plus, je préfère attendre bien gentiment le levé du jour . C'est plus ou moins une sorte de caprice, je sais que c'est idiot, mais c'est comme ça, voilà tout.

Bref, quand j'ai su que les villageois s'activaient à l'extérieur, je me suis levé du lit, et me suis déplacé lentement vers mon sac pour en sortir un vêtement à peu près propre. En descendant l'escalier qui menait à la salle à manger de l'auberge, j'étais content de voir le tenancier appuyé au comptoir, un bol d'infusion à la main. Comme chaque matin, il m'attendait puis me servait le petit déjeuner. Sauf que cette fois, j'ai dû l'aider un peu à porter les bols et la nourriture. Il n'était pas bien réveillé et ne tenait pas bien debout. Une fois installé à table, je ne me suis pas fait prier pour tout engloutir, il me regardait manger comme un affamé tout en buvant, je me demande s'il comprenait qu'un homme de ma trempe doit prendre des forces pour survivre. C'est vrai que je vidais un peu ses stocks, mais d'un autre coté, je payais assez pour qu'il se réapprovisionne.

J'ai donc étalé trois petits ronds de bronze sur la table, et m'en suis allé faire mon « petit tour matinal ». Le but était de tourner autour du village au pas de course, et cela pendant plusieurs heures, et sans temps de pause. Je sais, je suis fou, mais cette méthode a fait ses preuves et cela permettait de me dégourdir les jambes, je détestais rester inactif le jour, surtout que les villageois se crevaient à la tâche toute la journée.

Plus tard dans la matinée, quand j'eus terminé, je me suis dirigé vers le puits du village pour en extraire un seau d'eau. Pourquoi un seau ? J'y viens justement. Après avoir retiré mon haut, j'ai commencé à me renverser de l'eau sur le corps. La nuit avait été chaude et je revenais de l'effort, avouez que ça vous épate, l'hygiène corporel, c'est une chose importante pour moi.

Lors de mon décrassement, ce gamin, là, je ne me souviens plus de son nom. C'était le fils d'un homme qui se faisait appeler vieux William, un bon gars bien sympa que tout le monde adorait. Le meilleur était que son fils lui ressemblait beaucoup, c'était un sacré bon garçon, poli, futé, pas trop maigrichon et courageux aussi. Je me rappelle que lors de mon arrivée, ce petit avait essayé de me flanquer dehors, quand je vous dis qu'il était courageux. Si j'explique tout ça, c'est pour vous faire comprendre que ça m'a pas dérangé quand le gamin est venu me parler, au contraire.

Il m'a dit bonjour, j'ai répondu la même chose. Pendant que je remettais mon haut, lui, m'expliquait qu'il se rendait à la messe, car on était dimanche, et que le dimanche il y a la messe à l'église.

Il m'a demandé si ça me dérangeait de venir avec lui, il a dit « s'il vous plait », j'ai répondu « pourquoi pas. »

Aujourd'hui je regrette encore ces paroles.


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