Par chance, les couloirs étaient vides, on trouvait dans ces couloirs des brancards, un peu partout, alors on bloquait le chemin derrière nous avec.
"- Attendez ! dit Nathan.
- Quoi ? dis-je
- Un extincteur !
- Pas mal.. On devrait même trouver des haches ici.."
Nathan armé, on avait plus de chances de s'en sortir, quand j'y pense, on avait l'air malins avec nos robes de chambres et nos petits chaussons face à des zombies.
On pensait réellement pouvoir traverser ça sans encombre jusqu'à ce qu'on voit une énorme tâche de sang près des ascenseurs. Alors je dis :
"- Ecoutez bien ce que je vais vous dire, le lycée contenait tout au plus 1200 personnes, mais un hôpital... Alors il va falloir qu'on la joue discrets : non armés, à moitié à poil contre des des milliers de zombies, on a pas beaucoup de chances de vivre, si vous voyez ce que je veux dire. Alors si vous voyez un zombie, vous l'esquivez vous faites ce que vous voulez, mais n'hurlez pas. Je sais qu'ils font peur, je sais que ce sang, ces boyaux qui sortent vous horrifient, ils me font très peur aussi, mais il faut qu'on garde notre calme. Le bruit les attire, alors s'il vous plaît, pas de horde ici, parce que sinon, on est foutus.
C'est alors qu'on entend des tirs vers le fond du couloir. J'ai crié :
"- Vite, dans une chambre !"
On s'enferma dans cette chambre remplie de zombies mittraillés. Seul un 'survivant' mangeais les cadavres des deux soldats qui s'étaient battus. Alors l'armée était bien venue, 'on a peut-être une chance' me suis dit. Nathan massacra le monstre affamé qui voulait se jeter sur nous. Puis on entendit des bruits.. Pas des hurlements, mais des bruits de pas, des centaines de pas se rapprocher d'où nous étions.
"Une horde." Dis-je.
C'était une énorme horde vu les grognements et les pas qui étaient de plus en plus forts. Cette horde était-elle attirée par nous ? Non, les balles perdues de toute à l'heure les avaient attirés... Alors on entendit des hurlements humains cette fois, ils avaient surement dû se faire repérer maintenant, puis on entendit encore des balles, puis encore des pas se rappocher. Quand j'y pense, c'est horrible à dire, mais j'étais contente, je pensais à ma survie et je me disais : "Allez-y videz le plus possible cet hosto." Ils devaient être nombreux vu le nombre de tirs qu'on a entendus. Et puis ensuite, on a plus rien entendu, plus de pas, plus de tirs.
"- C'est terminé ? demanda Stella
- Peut-être, peu importe. Là, on a un soldat mort en face de nous, alors c'est dégueulasse, certes, mais va falloir qu'on le fouille, et qu'on s'équipe."