<h1>Noelfic</h1>

Timefact: Le secret des Temps


Par : Royce

Genre : Science-Fiction , Fantastique

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 5

Publié le 02/01/13 à 16:02:23 par Royce

-« Essayez la fréquence suivante ! » Ordonna Maria.
-« Fréquence suivante ! » Répéta un homme se trouvant à côté.
-« Ca y est nous l'avons ! » S'exclama un homme en blouse blanche assis devant l'ordinateur principal.
Quatre battements de tambours raisonnaient de manière continue, le son semblait provenir de la radio.
-« Vous savez ce que c'est ? » demanda Maria.
-« Toujours pas, mais apparemment ca dure depuis deux mois déjà. » Lui répondit l'homme en blouse blanche.
-« Très bien, tenez moi au courant si ca change. » Leur ordonna-t-elle.
Maria Williams était une jeune femme d'une trentaine d'années mais occupait déjà malgré son âge un poste important au Service Laboratoire du FBI. Ce service concernait toute la partie scientifique des services secrets et Maria y avait acquis une solide expérience depuis qu'elle y travaillait.
C'était une femme grande et mince. Ses longs cheveux roux et lisses resplendissaient à la lumière du jour. Elle possédait également de magnifiques yeux verts au regard pénétrant lui donnant une force naturelle contrastant avec une certaine douceur et un éclat de malice.
Elle exprimait en permanence une grande détermination dans tout ce qu'elle faisait ce qui lui valut d'être respecté et appréciée par tous.
La jeune femme marcha une dizaine de minutes dans le complexe avant d'arriver devant un vaste hangar métallique où l'attendaient plusieurs personnes ainsi que quelques soldats. Derrière eux était garé un imposant camion de convoi devant lequel était déposée une impressionnante caisse en bois de près de 4 mètres de haut.
L'homme qui se postait devant la caisse était un militaire d'après son uniforme. Il portait un t-shirt noir ainsi qu'un ample pantalon en treillis verts kaki.
Ses cheveux assez courts d'un brun tirant sur le gris lui donnaient l'impression d'avoir environ une cinquantaine d'années. Ses yeux étaient d'un bleu grisé et pénétrant lui donnant un air autoritaire et dur.
-« Qu'est ce que c'est ? » demanda Maria en désignant la caisse.
-« Nous l'avons trouvé flottant au large, au beau milieu de l'Océan Atlantique. Il s'agit d'une sorte de totem. Ouvrez la caisse ! » Ordonna-t-il.
Après quelques instants, la grande plaque de bois s'ouvrit, découvrant un grand totem de 3 mètres de haut. Il était noir comme du charbon avec des tâches de verdure dues aux algues.
-« Pourquoi avoir prit une caisse en bois Commandant Blake ? » Demanda Maria à l'homme aux yeux bleus.
-« Ce totem est très magnétique » Lui répondit-il
Derrière eux, l'un des soldats se retourna brusquement, pointant son arme vers quelque chose.
-« Que se passe-t-il ? » demanda Blake.
-« Je ne sais pas, j'ai cru qu'il y avait quelqu'un derrière moi. » Répondit le soldat.
Blake lui opposa un regard incrédule avant de prendre la parole.
-« Nous voudrions que vous le gardiez ici durant la nuit et que vous nous donniez votre avis sur la provenance du magnétisme avant de le transférer ailleurs. »
-« Très bien, mettez le dans l'entrepôt 3, nous laisserons un garde pour cette nuit. Nous commencerons l'étude dès demain, pour l'heure il faut que je termine mais recherches avec le reste de l'équipe. »
-« D'accord. » Lui répondit Blake.
Tous les soldats s'appliquèrent à transporter la caisse, tandis que Maria regagnait son bureau, proche des laboratoires.
Le soir commençait à tomber et la jeune femme était impatiente de passer la soirée avec ses amis après une longue journée de travail.

Minuit approchait dans l'entrepôt, et la présence de l'imposant totem au visage figé dans la pierre ne rassurait que moyennement les 2 gardes qui surveillaient la pièce.
La lumière des ampoules électriques clignotantes, commençait à être désagréable aux yeux des soldats. A cette heure de la nuit, le sommeil et cette lumière devenaient fatigants. Heureusement qu'il y avait la radio pour les maintenir attentifs.
-« Vous entendez ? » demanda l'un des gardes aux cheveux blonds, plutôt clairs.
-« Oui, on dirait un tambour ! » Lui répondit son voisin.
Les deux hommes se tournèrent.
La lumière des ampoules faiblit de plus belle, à telle point qu'ils se retrouvèrent dans l'obscurité l'espace d'une seconde, le temps de voir deux éclats brillants comme les yeux d'un animal, au fond du couloir.

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