Comment Chloé squatta ma vie...
Par : OminiousO
Genre : Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 6
Joran
Publié le 15/12/12 à 15:42:22 par OminiousO
Comment aurais-je pu oublier ce qu’elle m'avait dit quelques heures plus tôt ?
Dans cette chambre d’exposition, elle s'était ouverte à moi.
Mia était née dans une ville dont j’ai oublié le nom, près de Stockholm. Nommée après sa grand-mère, qui résidait en France.
Sa mère mourut de maladie quelques jours après son septième anniversaire. La laissant seule avec son père et son grand frère qui constituaient tout ce qu’il lui restait de famille en Suède.
L’ambition et l’esprit d’entreprise qui animaient son père lui permirent de bâtir le petit empire familial dont elle était l’héritière avec son frère, qui partit étudier en France.
Il arrivait qu’elle soit seule pendant de longs mois, dès que son père l’estima assez grande pour s’occuper d’elle-même. Parfois des jours, des semaines, des mois… La durée de ses voyages d’affaires s’allongeaient au fur et à mesure qu’elle grandissait et il en allait de même pour leur relation, plus distante l’un de l’autre que jamais.
Comme certaines filles de son âge, elle avait énormément de mal à s’adapter aux autres, particulièrement quand il s’agissait des garçons.
Elle avait certes des amies et amis, mais elle ne se liait jamais vraiment à eux. Peut-être parce qu’elle était timide, ou bien juste parce que comme pour ses parents, elle avait peur de s’y attacher, dans la crainte de les perdre…
Néanmoins à ses 16 ans, elle rencontra celui qui allait devenir son premier petit ami, un certain Joran.
Elle l’aimait profondément. Il était beau, fort et confiant, me répétait-elle. Il arrivait souvent qu’ils passent des journées et des nuits entières chez elle quand son père s’absentait.
Il lui avait fait oublier le sentiment de tristesse que l’on ressent quand on rentre chez soi en sachant que personne ne l’attendait, qu’elle ferait la cuisine et que personne ne partagerait son repas et qu’il n’y aurait pas de discussion, pas de rires, pas de disputes, pas même de larmes à verser pour qui que ce soit...
Dans cette chambre d’exposition, elle s'était ouverte à moi.
Mia était née dans une ville dont j’ai oublié le nom, près de Stockholm. Nommée après sa grand-mère, qui résidait en France.
Sa mère mourut de maladie quelques jours après son septième anniversaire. La laissant seule avec son père et son grand frère qui constituaient tout ce qu’il lui restait de famille en Suède.
L’ambition et l’esprit d’entreprise qui animaient son père lui permirent de bâtir le petit empire familial dont elle était l’héritière avec son frère, qui partit étudier en France.
Il arrivait qu’elle soit seule pendant de longs mois, dès que son père l’estima assez grande pour s’occuper d’elle-même. Parfois des jours, des semaines, des mois… La durée de ses voyages d’affaires s’allongeaient au fur et à mesure qu’elle grandissait et il en allait de même pour leur relation, plus distante l’un de l’autre que jamais.
Comme certaines filles de son âge, elle avait énormément de mal à s’adapter aux autres, particulièrement quand il s’agissait des garçons.
Elle avait certes des amies et amis, mais elle ne se liait jamais vraiment à eux. Peut-être parce qu’elle était timide, ou bien juste parce que comme pour ses parents, elle avait peur de s’y attacher, dans la crainte de les perdre…
Néanmoins à ses 16 ans, elle rencontra celui qui allait devenir son premier petit ami, un certain Joran.
Elle l’aimait profondément. Il était beau, fort et confiant, me répétait-elle. Il arrivait souvent qu’ils passent des journées et des nuits entières chez elle quand son père s’absentait.
Il lui avait fait oublier le sentiment de tristesse que l’on ressent quand on rentre chez soi en sachant que personne ne l’attendait, qu’elle ferait la cuisine et que personne ne partagerait son repas et qu’il n’y aurait pas de discussion, pas de rires, pas de disputes, pas même de larmes à verser pour qui que ce soit...
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