Mes copines étrangères
Par : lls
Genre : Sayks
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 9
Tentative
Publié le 04/01/13 à 20:22:13 par lls
La pluie continue toute la journée. Il est maintenant seize heures, et on est assis comme des gros devant le dvd Batman Begins en anglais. Il fait limite frais à l’intérieur, et Yun a gardé ses collants, ne laissant apparaître qu’une petite parcelle de ses cuisses (mais quelle parcelle ! )
On commente le film tout fort, on se goinfre de saloperies en papotant et on rit. Il m’arrive même plein de fois d’oublier qu’elle est incroyablement désirable, et j’ai de moins en moins de mal à détourner mon regard et à m’exprimer correctement dans les situations les plus extrêmes. Bon okay, j’ai failli m’évanouir quand elle s’est mise à quatre pattes pour récupérer un Dragibus perdu entre les coussins du canapé, me laissant une belle ouverture dans sa robe pour contempler ses seins. Ils sont vraiment énormes.
Je crois que je l’aime bien. Je veux dire… Ok, physiquement, je suis obligé de l’aimer. Mais ses manières, sa façon d’être, son humour… Je n’ai pas le temps de m’ennuyer. En plus d’être divine, elle n’a pas l’air bête. Et ça c’est largement mieux qu’une connasse super bien foutue que je dois côtoyer toute l’année sans la baiser et qui en plus brille par sa stupidité. Non, Yun n’est pas du tout comme ça. Elle est nature, n’a pas l’air de profiter de son gigantesque pouvoir de séduction, et s’est facilement adaptée à ma vie. Quand j’y pense, elle ne verra pas non plus ses parents pendant un an, mais en plus elle est dans un pays où elle ne comprend rien.
Bref, en parlant de ses parents, elle est allée dans sa chambre et je l’entends discuter en coréen. Elle doit être sur Skype, ou un truc du genre. À entendre sa voix surexcitée, je pense que je m’en sors plutôt bien. Je fais craquer mes doigts, tout fier.
Je passe le reste de la soirée à ranger un peu les 300 m² de la maison, je nettoie les pièces de vie, laissant les 3259656 chambres inoccupées tranquilles. J’en aurais pour 4h sinon, non mais oh.
Je refuse cinq fois l’aide de Yun, qui s’amuse à me poursuivre dans toute la maison. Je me prends au jeu, et je la chasse avec l’aspirateur, tentant de chopper ses collants. Elle pousse des petits cris et s’enfuit, et ses rires communicatifs me donnent des ailes. On fait les fous.
Je vais finalement me coucher, et je commence à bader. J’imagine que dès Vendredi, ça changera. Elle va se faire des amis coréens dans sa classe de français, et elle va peu à peu s’éloigner de moi. Je le sens. Mais je ne peux pas lui en vouloir, si j’étais à sa place, je veux dire, en Corée pour un an, je ne rechignerais pas à rencontrer des français. Mais bon.
Le lendemain, même tarif, 11h debout. Pas de pluie, pas de Nutella, pas de Yun. Je mâchonne du saucisson en préparant un gratin de courgettes. (Bien le mec parfait ? )
J’ai fermé la porte pour la laisser dormir, mais elle me rejoint quand même vers midi. Culotte et chemisier. Je constate avec fierté que je ne réagis plus comme un puceau en chaleur, et je salue mon sang froid de roxxor.
Puis finalement je me retourne pour mater ses seins et ses jambes croisées et nues, alors qu’elle se frotte les yeux. Ses cheveux sont en bataille. Réveil difficile.
-You need some help ? lance-t-elle toutefois avec sa légendaire bonne humeur.
-Yeah, stay here and when it’s ready, taste it !
Elle rit, et on se met à chanter du Queen. Le four a réchauffé la pièce, et malgré la clim, il fait au moins 30 degrés.
-Wanna try the pool ? je demande, la bouche pleine.
Elle finit rapidement son assiette et court vers sa chambre pour se changer. Popole se frotte les mains. Je fous tout dans le lave-vaisselle et part enfiler mon propre maillot, un short de bain vert fluo trop classe. ( )
Je me balade sur la terrasse et teste la température de l’eau du bout du pied. Bien chaude. Tu m’étonnes, il doit faire 40 au soleil. Yun arrive, magnifique. Comme je m’y attendais, le haut est tellement serré que ses seins se touchent presque. Elle étend sa serviette et laisse sa crème solaire pour plus tard.
On va dans l’eau, on profite. Vient évidemment le moment où elle m’arrose, ou je réponds, et où elle essaie de me couler. Je crois que si elle se recolle contre moi comme ça, je vais vraiment me noyer. Je sens ses mains sur mes épaules et son maillot contre mon dos alors qu’elle bataille en riant. Prenant l’initiative, j’essaie de l’attraper derrière moi, apprivoisant le contact de mes mains sur sa peau. Je m’habitue, petit à petit. Et comme hier, je la vois plus comme une compagne de jeu, et on s’éclate. Je m’immerge complètement, et sans aucune discrétion, je m’approche d’elle et attrape ses cuisses. Je l’entends rire et prendre sa respiration avant de disparaître sous l’eau avec moi. On chahute, je me retrouve derrière elle, je la prends par le ventre et l’attire vers moi. Courage n’est heureusement pour moi pas très en forme, car il entre en contact avec le maillot de Yun pendant au moins trois secondes. Elle ne remarque rien, prise au jeu. D’ailleurs, ce n’est pas prémédité de ma part. Je le jure.
J’essaie de la couler, elle résiste, se débat, et je raffermis ma prise, frôlant sa poitrine. On finit finalement tous les deux sous l’eau, et je la libère. Elle est morte de rire, comme toujours.
-Do you fancy something to drink ? je lui demande alors qu’on se sèche.
-Yeah, a cold water please, I’m thirsty ! répond-t-elle, essouflée.
Elle est tellement magnifique, toute trempée. Le soleil fait scintiller le piercing de son nombril et me congédie par la même occasion. Je vais chercher à boire, et elle me demande de lui amener une banane.
Je reviens sur la terrasse, et la trouve assise sur sa serviette, se couvrant de crème solaire. Elle boit, et me demande :
-Could you help me for the back please ?
J’accepte volontiers, et frotte son dos huileux sans rien oublier. Ça me rend beaucoup moins débile qu’avant-hier avec le massage. En même temps, j’ai touché ses fesses pendant qu’on se battait dans la piscine, plus rien ne peux m’arriver.
Je chausse mes lunettes de soleil et me pose sur ma propre serviette, en face d’elle. Je la regarde une seconde. Bordel, elle est quand même vraiment bonne. Toute luisante, elle mange sa banane, et Popole se gonfle instantanément. Je pourrais regarder sa bouche s’ouvrir, sa langue tester le fruit et ses lèvres se refermer dessus pendant des heures. Mais à la place, je retourne à l’eau pour nager un peu. Demain, elle sera pas là. Elle va aller à l’école, se faire des amis, leur montrer qui elle est. Les enchanter. Je ne suis pas jaloux, je ne pense pas être amoureux d’elle. C’est un peu tôt pour le dire, aussi. J’ai quand même l’impression de savoir beaucoup de choses sur elle. Et le fait qu’elle me laisse la toucher comme ça, comme si on était des amis de longue date, ça me fait bizarre.
Il est vingt heures, et on est retournés devant la télé. On est bien propres et on a de bonnes couleurs. Yun est toute fraîche, en débardeur blanc et mini-jupe rouge. Elle est assise près de moi, sans soutien-gorge, bras nus. Elle décroise et recroise les jambes, faisant tinter ses bracelets de chevilles. La température est idéale, la lumière discrète.
J’essaie de me convaincre que le moment est parfait pour ce que je vais tenter. Popole me souffle un « bonne chance », et je saute sur l’occasion.
-Yun…
Elle me regarde, son éternel sourire aux lèvres…
Elle est magnifique. On reste trois secondes à se regarder, sans bouger. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Alors je me lance.
On est quasiment côte à côte, et j’avance une main vers son visage. J’essaie de ne pas trembler, de ne pas quitter son regard. Son sourire disparait alors que j’effleure sa joue. Mais elle ne me repousse pas. Je caresse son visage doux, mes yeux toujours dans les siens.
Je crois que la voie est libre. Je me penche vers elle pour l’embrasser. Elle fronce les sourcils et s’écarte, ma main quitte sa joue. Elle fuit mon regard, se couche sur le dos, la tête appuyée sur l’accoudoir. Ses jambes m’empêchent de la voir. Ses pieds sont posés sur le canapé, ses genoux se touchent. Le message est équivoque : l’accès est formellement interdit.
Je suis vraiment trop con. Je fais quoi maintenant ? Comment je vais pouvoir affronter sa présence pendant l’année à venir ? Peut-être qu’on peut faire comme si rien ne s’était passé. Je me décide à détourner les yeux et à me concentrer sur la télé. Quand j’aperçois un mouvement. J’ose un coup d’œil, et je vois les genoux de Yun qui s’écartent. Derrière sa poitrine, je rencontre ses yeux.
Son regard est inhabituel. Elle ne sourit pas, et il n’y pas l’étincelle provocatrice que je connais, le scintillement d’excitation que j’aime tant. Il n’y a qu’une expression indéchiffrable, un vide immense qui essaie de m’aspirer. Elle ne cille pas, et garde ses pupilles grandes ouvertes sans lâcher mes yeux une seule seconde. Une de ses jambes bouge vers l’extérieur et me donne une vue parfaite sous sa mini-jupe, mais je ne quitte pas son visage d’ange. Le message est équivoque : l’accès est toléré.
Il fait chaud, mais je tremble presque. J’ai du mal à avaler ma salive et j’ai mal à la mâchoire à force de serrer les dents. Je m’avance vers elle lentement, passe entre ses jambes, passe entre ses cuisses, et pose mes mains sur le canapé à côté de ses épaules. Nos visages sont tellement proches… Je me demande si je dois, si je peux, me coucher sur elle. Elle n’a toujours pas bougé, et son regard reste le même, rivé sur moi. Elle parait attendre, et je me sens tout con. Je fais quoi ?
Je dégage une mèche rebelle et la rabat le plus délicatement possible derrière son oreille. Elle se laisse faire, mais paraît toujours attendre. Alors je me lance. Je me laisse doucement tomber sur elle, et mes lèvres entre en contact avec la peau douce de son cou. Je suis tellement stressé que je ne profite même pas de sa poitrine qui s’écrase contre moi. Elle me laisse faire, et je sens son souffle dans mes cheveux.
Puis elle se met à bouger. Elle attrape mon t-shirt et me le fait enlever. Et elle reste immobile, toujours avec ce regard inexpressif, détaillant les ombres de mon torse. Je retourne embrasser son coup, et je sens une petite paume fraîche sur un de mes pectoraux. Après quelques secondes, elle me pousse gentiment. Surpris, j’essaie de reculer, mais ses genoux bloquent mes hanches. Elle attend quelque chose, mais quoi ? Je me sens tout débile, à attendre, sa main toujours posée sur ma peau frissonnante.
Je me lance, prenant délicatement une bretelle de son débardeur, et la faisant glisser le long de son bras. Sa main quitte mon torse et arrête la mienne, et elle embrasse mes doigts. Ok, c’était pas ça. Son visage est toujours dénué d’émotions, ses lèvres closes, ses yeux clairs magnifiques me dévorent. Je n’attends pas longtemps. Elle se soulève sous moi, et ses mains disparaissent. Je la laisse respirer, et baisse les yeux vers son ventre.
Oh putain. Elle est en train de remonter sa mini-jupe. Elle se relaisse tomber sous moi en soupirant d’aise, et j’ai maintenant une vue complète sur sa culotte. Elle est rouge et ornée de dentelles et d’un petit nœud adorable.
Je remonte vers son visage, toujours sans savoir ce qu’elle veut. Je dois avoir l’air d’un parfait empoté. J’espère que mes tremblements ne se remarquent pas trop, je ne veux pas passer pour un chien en chaleur et puceau, qui plus est.
Voyant mon air perdu, elle sourit finalement pendant une fraction de seconde, et retrouve immédiatement son air neutre, ses yeux en amande grands ouverts pour moi. Elle pose ses petites mains vernies sur mon torse, et j’ai l’impression qu’un liquide glacé me parcourt l’échine lorsqu’elle chuchote, presque timidement :
« Condom ? »
On commente le film tout fort, on se goinfre de saloperies en papotant et on rit. Il m’arrive même plein de fois d’oublier qu’elle est incroyablement désirable, et j’ai de moins en moins de mal à détourner mon regard et à m’exprimer correctement dans les situations les plus extrêmes. Bon okay, j’ai failli m’évanouir quand elle s’est mise à quatre pattes pour récupérer un Dragibus perdu entre les coussins du canapé, me laissant une belle ouverture dans sa robe pour contempler ses seins. Ils sont vraiment énormes.
Je crois que je l’aime bien. Je veux dire… Ok, physiquement, je suis obligé de l’aimer. Mais ses manières, sa façon d’être, son humour… Je n’ai pas le temps de m’ennuyer. En plus d’être divine, elle n’a pas l’air bête. Et ça c’est largement mieux qu’une connasse super bien foutue que je dois côtoyer toute l’année sans la baiser et qui en plus brille par sa stupidité. Non, Yun n’est pas du tout comme ça. Elle est nature, n’a pas l’air de profiter de son gigantesque pouvoir de séduction, et s’est facilement adaptée à ma vie. Quand j’y pense, elle ne verra pas non plus ses parents pendant un an, mais en plus elle est dans un pays où elle ne comprend rien.
Bref, en parlant de ses parents, elle est allée dans sa chambre et je l’entends discuter en coréen. Elle doit être sur Skype, ou un truc du genre. À entendre sa voix surexcitée, je pense que je m’en sors plutôt bien. Je fais craquer mes doigts, tout fier.
Je passe le reste de la soirée à ranger un peu les 300 m² de la maison, je nettoie les pièces de vie, laissant les 3259656 chambres inoccupées tranquilles. J’en aurais pour 4h sinon, non mais oh.
Je refuse cinq fois l’aide de Yun, qui s’amuse à me poursuivre dans toute la maison. Je me prends au jeu, et je la chasse avec l’aspirateur, tentant de chopper ses collants. Elle pousse des petits cris et s’enfuit, et ses rires communicatifs me donnent des ailes. On fait les fous.
Je vais finalement me coucher, et je commence à bader. J’imagine que dès Vendredi, ça changera. Elle va se faire des amis coréens dans sa classe de français, et elle va peu à peu s’éloigner de moi. Je le sens. Mais je ne peux pas lui en vouloir, si j’étais à sa place, je veux dire, en Corée pour un an, je ne rechignerais pas à rencontrer des français. Mais bon.
Le lendemain, même tarif, 11h debout. Pas de pluie, pas de Nutella, pas de Yun. Je mâchonne du saucisson en préparant un gratin de courgettes. (Bien le mec parfait ? )
J’ai fermé la porte pour la laisser dormir, mais elle me rejoint quand même vers midi. Culotte et chemisier. Je constate avec fierté que je ne réagis plus comme un puceau en chaleur, et je salue mon sang froid de roxxor.
Puis finalement je me retourne pour mater ses seins et ses jambes croisées et nues, alors qu’elle se frotte les yeux. Ses cheveux sont en bataille. Réveil difficile.
-You need some help ? lance-t-elle toutefois avec sa légendaire bonne humeur.
-Yeah, stay here and when it’s ready, taste it !
Elle rit, et on se met à chanter du Queen. Le four a réchauffé la pièce, et malgré la clim, il fait au moins 30 degrés.
-Wanna try the pool ? je demande, la bouche pleine.
Elle finit rapidement son assiette et court vers sa chambre pour se changer. Popole se frotte les mains. Je fous tout dans le lave-vaisselle et part enfiler mon propre maillot, un short de bain vert fluo trop classe. ( )
Je me balade sur la terrasse et teste la température de l’eau du bout du pied. Bien chaude. Tu m’étonnes, il doit faire 40 au soleil. Yun arrive, magnifique. Comme je m’y attendais, le haut est tellement serré que ses seins se touchent presque. Elle étend sa serviette et laisse sa crème solaire pour plus tard.
On va dans l’eau, on profite. Vient évidemment le moment où elle m’arrose, ou je réponds, et où elle essaie de me couler. Je crois que si elle se recolle contre moi comme ça, je vais vraiment me noyer. Je sens ses mains sur mes épaules et son maillot contre mon dos alors qu’elle bataille en riant. Prenant l’initiative, j’essaie de l’attraper derrière moi, apprivoisant le contact de mes mains sur sa peau. Je m’habitue, petit à petit. Et comme hier, je la vois plus comme une compagne de jeu, et on s’éclate. Je m’immerge complètement, et sans aucune discrétion, je m’approche d’elle et attrape ses cuisses. Je l’entends rire et prendre sa respiration avant de disparaître sous l’eau avec moi. On chahute, je me retrouve derrière elle, je la prends par le ventre et l’attire vers moi. Courage n’est heureusement pour moi pas très en forme, car il entre en contact avec le maillot de Yun pendant au moins trois secondes. Elle ne remarque rien, prise au jeu. D’ailleurs, ce n’est pas prémédité de ma part. Je le jure.
J’essaie de la couler, elle résiste, se débat, et je raffermis ma prise, frôlant sa poitrine. On finit finalement tous les deux sous l’eau, et je la libère. Elle est morte de rire, comme toujours.
-Do you fancy something to drink ? je lui demande alors qu’on se sèche.
-Yeah, a cold water please, I’m thirsty ! répond-t-elle, essouflée.
Elle est tellement magnifique, toute trempée. Le soleil fait scintiller le piercing de son nombril et me congédie par la même occasion. Je vais chercher à boire, et elle me demande de lui amener une banane.
Je reviens sur la terrasse, et la trouve assise sur sa serviette, se couvrant de crème solaire. Elle boit, et me demande :
-Could you help me for the back please ?
J’accepte volontiers, et frotte son dos huileux sans rien oublier. Ça me rend beaucoup moins débile qu’avant-hier avec le massage. En même temps, j’ai touché ses fesses pendant qu’on se battait dans la piscine, plus rien ne peux m’arriver.
Je chausse mes lunettes de soleil et me pose sur ma propre serviette, en face d’elle. Je la regarde une seconde. Bordel, elle est quand même vraiment bonne. Toute luisante, elle mange sa banane, et Popole se gonfle instantanément. Je pourrais regarder sa bouche s’ouvrir, sa langue tester le fruit et ses lèvres se refermer dessus pendant des heures. Mais à la place, je retourne à l’eau pour nager un peu. Demain, elle sera pas là. Elle va aller à l’école, se faire des amis, leur montrer qui elle est. Les enchanter. Je ne suis pas jaloux, je ne pense pas être amoureux d’elle. C’est un peu tôt pour le dire, aussi. J’ai quand même l’impression de savoir beaucoup de choses sur elle. Et le fait qu’elle me laisse la toucher comme ça, comme si on était des amis de longue date, ça me fait bizarre.
Il est vingt heures, et on est retournés devant la télé. On est bien propres et on a de bonnes couleurs. Yun est toute fraîche, en débardeur blanc et mini-jupe rouge. Elle est assise près de moi, sans soutien-gorge, bras nus. Elle décroise et recroise les jambes, faisant tinter ses bracelets de chevilles. La température est idéale, la lumière discrète.
J’essaie de me convaincre que le moment est parfait pour ce que je vais tenter. Popole me souffle un « bonne chance », et je saute sur l’occasion.
-Yun…
Elle me regarde, son éternel sourire aux lèvres…
Elle est magnifique. On reste trois secondes à se regarder, sans bouger. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Alors je me lance.
On est quasiment côte à côte, et j’avance une main vers son visage. J’essaie de ne pas trembler, de ne pas quitter son regard. Son sourire disparait alors que j’effleure sa joue. Mais elle ne me repousse pas. Je caresse son visage doux, mes yeux toujours dans les siens.
Je crois que la voie est libre. Je me penche vers elle pour l’embrasser. Elle fronce les sourcils et s’écarte, ma main quitte sa joue. Elle fuit mon regard, se couche sur le dos, la tête appuyée sur l’accoudoir. Ses jambes m’empêchent de la voir. Ses pieds sont posés sur le canapé, ses genoux se touchent. Le message est équivoque : l’accès est formellement interdit.
Je suis vraiment trop con. Je fais quoi maintenant ? Comment je vais pouvoir affronter sa présence pendant l’année à venir ? Peut-être qu’on peut faire comme si rien ne s’était passé. Je me décide à détourner les yeux et à me concentrer sur la télé. Quand j’aperçois un mouvement. J’ose un coup d’œil, et je vois les genoux de Yun qui s’écartent. Derrière sa poitrine, je rencontre ses yeux.
Son regard est inhabituel. Elle ne sourit pas, et il n’y pas l’étincelle provocatrice que je connais, le scintillement d’excitation que j’aime tant. Il n’y a qu’une expression indéchiffrable, un vide immense qui essaie de m’aspirer. Elle ne cille pas, et garde ses pupilles grandes ouvertes sans lâcher mes yeux une seule seconde. Une de ses jambes bouge vers l’extérieur et me donne une vue parfaite sous sa mini-jupe, mais je ne quitte pas son visage d’ange. Le message est équivoque : l’accès est toléré.
Il fait chaud, mais je tremble presque. J’ai du mal à avaler ma salive et j’ai mal à la mâchoire à force de serrer les dents. Je m’avance vers elle lentement, passe entre ses jambes, passe entre ses cuisses, et pose mes mains sur le canapé à côté de ses épaules. Nos visages sont tellement proches… Je me demande si je dois, si je peux, me coucher sur elle. Elle n’a toujours pas bougé, et son regard reste le même, rivé sur moi. Elle parait attendre, et je me sens tout con. Je fais quoi ?
Je dégage une mèche rebelle et la rabat le plus délicatement possible derrière son oreille. Elle se laisse faire, mais paraît toujours attendre. Alors je me lance. Je me laisse doucement tomber sur elle, et mes lèvres entre en contact avec la peau douce de son cou. Je suis tellement stressé que je ne profite même pas de sa poitrine qui s’écrase contre moi. Elle me laisse faire, et je sens son souffle dans mes cheveux.
Puis elle se met à bouger. Elle attrape mon t-shirt et me le fait enlever. Et elle reste immobile, toujours avec ce regard inexpressif, détaillant les ombres de mon torse. Je retourne embrasser son coup, et je sens une petite paume fraîche sur un de mes pectoraux. Après quelques secondes, elle me pousse gentiment. Surpris, j’essaie de reculer, mais ses genoux bloquent mes hanches. Elle attend quelque chose, mais quoi ? Je me sens tout débile, à attendre, sa main toujours posée sur ma peau frissonnante.
Je me lance, prenant délicatement une bretelle de son débardeur, et la faisant glisser le long de son bras. Sa main quitte mon torse et arrête la mienne, et elle embrasse mes doigts. Ok, c’était pas ça. Son visage est toujours dénué d’émotions, ses lèvres closes, ses yeux clairs magnifiques me dévorent. Je n’attends pas longtemps. Elle se soulève sous moi, et ses mains disparaissent. Je la laisse respirer, et baisse les yeux vers son ventre.
Oh putain. Elle est en train de remonter sa mini-jupe. Elle se relaisse tomber sous moi en soupirant d’aise, et j’ai maintenant une vue complète sur sa culotte. Elle est rouge et ornée de dentelles et d’un petit nœud adorable.
Je remonte vers son visage, toujours sans savoir ce qu’elle veut. Je dois avoir l’air d’un parfait empoté. J’espère que mes tremblements ne se remarquent pas trop, je ne veux pas passer pour un chien en chaleur et puceau, qui plus est.
Voyant mon air perdu, elle sourit finalement pendant une fraction de seconde, et retrouve immédiatement son air neutre, ses yeux en amande grands ouverts pour moi. Elle pose ses petites mains vernies sur mon torse, et j’ai l’impression qu’un liquide glacé me parcourt l’échine lorsqu’elle chuchote, presque timidement :
« Condom ? »
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