<h1>Noelfic</h1>

Mes copines étrangères


Par : lls

Genre : Sayks

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 11

Envie

Publié le 04/01/13 à 20:57:13 par lls

J’ouvre doucement les yeux vers 11h, et à la simple pensée de ce qui s’est passé la veille, mon cœur fait un bond dans ma poitrine, et me voilà totalement réveillé. Non, ce n’était pas un rêve, j’ai vraiment fait l’amour à Yun.

Je me lève et m’habille en vitesse.
Pas de Yun dans la cuisine. Pas de Yun dans la piscine. Pas dans le salon. Puis je me rappelle qu’elle commence les cours de français aujourd’hui, et ça me rassure. Je vais quand même vérifier que ses affaires sont encore dans sa chambre, juste au cas où…


Je ne peux rien avaler, j’ai trop mal au ventre. J’ai besoin de me détendre, et la piscine semble me faire de l’œil.

Je flotte donc sur le dos, profitant du soleil. Bordel, on l’a vraiment fait… Elle n’a rien dit, elle n’a pas laissé un mot. Est-elle gênée ? Veut-elle partir ? Me parler ? Je n’ai aucune réponse, et je m’énerve tout seul au milieu de l’eau. Je suis là depuis trois bonnes heures, quand mon portable sonne. Je nage jusqu’au bord et file à ma serviette. J’ai reçu un message de Yun. Je déglutis difficilement, et l’ouvre.

“J’aime hier soir.
Could we make it again ???”

Ah ok. Pas mal la fille. Je cherche une manière de lui répondre un peu plus subtile que « Sure » ou « Of course ! », mais je pense à la subtilité de son propre message, et finalement je réponds simplement : « Oui. »

Elle ne répond pas, et je passe le reste de l’après-midi à me baigner en bouffant des chips.
Je crois que je me suis endormi sur le matelas d’eau. J’entends la porte d’entrée qui s’ouvre, et la petite voix de Yun qui m’appelle.
-Ici !
Puis je me corrige, pas bien réveillé :
-Here !
Elle arrive, et s’exclame :
-Oh God ! I’m coming, wait a minute !

Avant que j’ai pu ajouter quoi que ce soit, elle disparaît en courant. J’ai même pas eu le temps de voir comment elle s’est habillée. Je peux juste dire que ses jambes sont à l’air. Je crois que ça va devenir une habitude.

La voilà qui revient, incroyablement sexy dans son maillot. Elle me rejoint en douceur, et j’avoue que je ne sais pas trop comment réagir. Je dois l’embrasser ? L’enlacer ? Ne pas la toucher ?
Mais encore une fois, son attitude naturelle me sauve la mise. Toute proche du matelas, elle me raconte sa journée, surexcitée, tous les mots qu’elle a appris… J’écoute, enchanté. On dirait qu’elle agit comme s’il ne s’était rien passé, et je viens presque à douter. Puis je me rappelle son message.

Finalement, Yun me pousse à l’eau, et on chahute. Nos corps entrent en contact, mais je ne suis pas gêné de promener mes mains sur elle. Elle me coule, je la coule, et on finit par rester immobiles. Elle me tourne le dos, ses fesses contre moi. Mes mains l’enlacent et sont croisées sur son ventre. Je crois que je suis bien. Mes doigts remontent un peu et jouent avec le piercing de son nombril. Puis je la libère, et elle m’arrose. Et on se bat encore en riant.

Secs, on décide de rentrer à cause de la chaleur. Il est seize heures, et le soleil est juste insupportable. On va prendre une douche pour virer le chlore, et lorsque je reviens, Yun est couchée sur LE canapé, paisible.
Elle m’entend et se lève. On se désaltère en mangeant un quart de pastèque qui traîne dans le frigo. Puis au milieu de la conversation, Yun me dit :
-Any plans for the evening ?
Je lui dis que je dois aller au Kung-Fu, et elle paraît déçue.
-But I have to leave in 15 minutes, and I will be back at 7.
Elle me regarde, son petit sourire aux lèvres. Elle s’approche de moi et me prend la main.
-15 minutes ? répète-t-elle, d’une petite voix.

Elle me tire vers sa chambre. Puis elle m’interroge du regard, comme si j’allais refuser. Elle porte un débardeur rouge et un minishort noir. C’est tout. En clair, elle est super bonne.
Je me sens bien mieux qu’hier. Je crois que je commence à ne plus être gêné avec Yun. Et puis on est en plein jour, et surtout, c’est elle qui a commencé cette fois.

Je la laisse donc entrer dans sa chambre, et lui dis que j’arrive. Je vais chercher une capote, comme ça, c’est fait. Elle m’attend là, allongée. Avec le regard d’hier soir. Je ne sais pas pourquoi, mais il m’excite encore plus que ses yeux coquins de tous les jours. Je grimpe près d’elle, à hauteur de son visage. Ses cheveux sont encore humides et dégagent une fabuleuse odeur d’orange. Je plonge dans le gris clair de ses yeux en amande, et m’approche pour l’embrasser. Elle accepte le premier baiser, mais me repousse gentiment au deuxième.

-Only 15 minutes, me chuchote-t-elle, avant de laisser fugitivement apparaître un sourire.
Ok, j’ai compris. Je me redresse, et comme elle fait mine de ne pas bouger, je saisis la fermeture éclair de son minishort et la descends. Je le lui enlève délicatement, et elle m’aide avec ses belles jambes. Oh bordel. Elle ne porte pas de culotte. Elle pouffe en voyant mon air surpris, et je la trouve encore plus désirable. Entre ses cuisses, son intimité m’attend, parfaitement rasée. La simple idée de mettre Courage à l’intérieur me fait vibrer d’excitation. Son débardeur rouge est un peu remonté, découvrant son ventre de déesse. Derrière son énorme poitrine, je la vois se mordiller la lèvre inférieure, ses deux mains négligemment posées de part et d’autre de sa tête.

Je suis parfaitement excité là, et le stress d’hier n’est qu’un mauvais souvenir. Je me déshabille, et je la vois qui regarde Courage avec attention. On dirait qu’elle tente d’apprivoiser une bête inconnue. J’enfile le préservatif, et elle ne perd pas une miette de la scène. Puis ses yeux se fixent sur les miens, son sourire disparaît. Je vois qu’elle prend de longues respirations, se préparant à mon arrivée. Je m’avance vers elle, et caresse ses jambes, qui se lèvent pour me laisser la place. Elles restent en l’air près de moi, écartées, m’invitant à entrer.

Mon cœur bat fort dans ma poitrine alors que je regarde entre ses cuisses. La fenêtre offre suffisamment de lumière, et Yun n’a pas besoin de m’aider à positionner Courage. Je m’avance vers elle tandis qu’un frisson la parcourt. Contrairement à hier, elle lève et écarte les jambes encore plus, alors que je me couche sur elle. C’est aussi bon que la veille. Non, encore meilleur. C’est bien plus chaud, bien plus serré, et je vois son visage d’ange. Je vois ses yeux qui se ferment involontairement à moitié, sa bouche qui s’ouvre pour laisser échapper un soupir.

Je me recule, j’avance de nouveau. Et je recommence. De plus en plus vite. Ses mains fraîches gagnent ma poitrine, et je me redresse, sans arrêter le mouvement. Elle doit être fatiguée, car elle pose ses jambes sur mes épaules et quand je les attrape pour les maintenir, j’ai l’impression de vivre un rêve. Entendre ses gémissements au rythme du cliquetis de ses bracelets me rend fou.
Puis elle écarte les cuisses à nouveau, laissant ses jambes bien en hauteur. Ses mains prennent les miennes, et les positionnent sur son ventre. J’ai une prise de rêve. J’agrippe ses hanches fermement, et accélère énormément le rythme, guettant sa réaction.

Ses yeux, toujours dans les miens, s’éclairent de surprise, sa bouche s’ouvre en un cri muet, et elle reste comme ça à me regarder sans ciller. Son front est plissé et c’est presque du désespoir que je lis dans ses pupilles claires. Mais ses mains douces sur les miennes m’assurent que c’est le plaisir qui la submerge et qu’elle ne peut y résister. Finalement, son regard se voile alors qu’elle peine à réprimer un long gémissement.

Je continue de la prendre à ce rythme jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux. J’y lis de la surprise et de l’admiration, alors qu’un sourire éclatant se dessine sur ses lèvres. La vue de sa langue sortie pour moi dans un but provocateur m’excite tellement que je sens mon bas ventre me faire défaut. Mes coups de reins se font plus irréguliers, plus lents, et je remplis le préservatif en quelques puissants jets, chacun ponctué par un gémissement de Yun.
C’était tellement bon. :ouch2:
Je suis pantelant, couché près d’elle, et on essaie de se calmer. Entre deux respirations saccadées, elle me dit :
-I want to come with you !
Je lui souris, elle me sourit.

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