Mes copines étrangères
Par : lls
Genre : Sayks
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 16
Cohabitation
Publié le 05/01/13 à 15:08:05 par lls
Je me réveille à 10 h 30. Yun dort près de moi, uniquement vêtue d’une culotte. La nuit a encore été agitée… Je la contemple, n’ayant pas souvent l’occasion de voir sa grosse poitrine nue. Je passe une main sur son ventre brûlant, joue avec le piercing de son nombril sans la réveiller.
J’espère qu’on a pas fait trop de bruit. Je crois qu’on a fait l’amour deux fois, peut être trois. J’ai eu en revanche droit à quelques fellations… Elle m’a réveillé vers 7h, Courage était déjà dans sa bouche. Avant que je ne dise quoi que ce soit, elle m’a dit : « Contrôle ». Et elle a accompagné une de mes mains jusqu’à sa nuque. Je n’ai pas tout de suite compris ce qu’elle voulait, et j’ai caressé ses cheveux alors qu’elle reprenait son travail. Elle m’a lancé un regard interrogateur. J’ai rien compris. Elle a éclaté de rire, et m’a répété « Tu contrôles ». Et là j’ai compris.
J’ai donc tiré sa tête vers moi, Courage s’enfonçant lentement dans sa bouche. J’ai relâché la pression pour qu’elle recule, et j’ai recommencé. C’était énorme. J’ai contrôlé la vitesse de son mouvement, et j’ai senti un instinct de domination m’envahir. Je l’ai obligée à aller vite, puis à ralentir et à aller loin. J’ai tiré sa tête jusqu’à ce que les trois quarts de Courage entrent dans sa bouche, et j’ai vu ses yeux se fermer sous l’effort. Je l’ai laissée comme ça quelques secondes, et une de ses mains a gentiment appuyé sur une de mes cuisses.
Reprenant mes esprits, je l’ai libérée et elle s’est dégagée pour respirer, haletante. J’avais envie de m’excuser, mais elle a aspiré le filet de salive qui coulait de son menton, et sans attendre la pression de ma main, elle a englouti Courage en allant encore plus loin, ses yeux dans les miens. Elle est restée encore immobile quelques secondes, la bouche pleine, et a finalement toussé en se libérant. Elle a avalé sa salive et agité Courage avec sa main. J’étais aux anges, et je me suis demandé comme j’avais pu ne pas jouir. Elle a tapoté gentiment ma main qui ne se faisait plus pressante, et je me suis exécuté. Elle produisait des bruits de succion sonores, alors que je la forçais à aller vite et loin. Je l’ai faite tousser à nouveau, et sa bouche et son menton ont rapidement été aussi barbouillés de salive que Courage. Elle reprenait sa respiration bruyamment, son regard toujours plein d’excitation rivé vers moi. Et dirigée par ma main, elle repartait à l’assaut.
Woh, elle parait si sage et innocente quand elle est endormie, ma petite Yun. Elle commence à remuer, je la vois cligner difficilement ses yeux délicieusement bridés. Elle me sourit et soupire d’aise. Puis elle grimpe sur mon ventre, et Courage se dresse contre une de ses jambes lorsque sa poitrine s’écrase sur moi. Elle éclate d’un rire cristallin, et me dit : « Je vais doucher après. Prends pas un mouchoir. Sur moi. » Et sans plus de cérémonies, elle glisse le long de mon corps et attrape Courage avec ses lèvres. Je crois que c’est sa façon de me dire bonjour. J’apprécie.
Tandis que Yun se nettoie, je gagne la cuisine. J’espère que nos ébats n’ont pas été trop bruyants. Mais Cécilia n’est pas encore levée. Faire à manger pour trois et bientôt pour quatre va me prendre plus de temps, mais ça me va, j’aime bien cuisiner.
Je fais cuire plein de trucs, et ça sent bon. Yun ne me lâche pas, elle est assise près de moi et lit un livre en français.
Elle porte une robe rouge assez courte, et ses belles jambes sont croisées. Et encore ses deux petites couettes trop mimis. Elle me demande la signification de plein de mots, et je lui réponds. On goûte les plats, côte à côte. Elle me chuchote à l’oreille qu’elle veut qu’on retourne dans la chambre. Mais elle sait qu’on ne peut pas, car Cécilia peut se lever d’une minute à l’autre. Alors elle se rassoit, un petit air déçu sur son joli minois. Elle recroise les jambes, et elle se remet à lire.
C’est ce qu’on appelle une grasse matinée, pour notre amie italienne. Elle pousse la porte de la cuisine vers 13 h. J’ai peur d’affronter son regard, car quelque chose me dit que je saurai immédiatement si elle nous a entendu la nuit dernière. Mais je me tourne vers elle en souriant, et je suis surpris de voir un éclat coupable dans ses yeux.
-Tu peux me réveiller, dit-elle. Je peux aider.
Elle désigne les plats qui refroidissent sur les plaques de cuissons, et semble gênée. Il fait bon aujourd’hui, et tout comme Yun, elle s’est habillée plus légèrement. Elle porte un jean et un chemisier à manches courtes blanc assez serré, qui dessine bien sa poitrine.
-Ne t’inquiète pas, je réponds, avenant. J’aime bien cuisiner.
Elle semble rassurée, et dresse la table avec Yun. On mange tous les trois, on bavarde, enfin, Yun bavarde.
Cécilia se détend peu à peu, plaisante. Je crois qu’il lui faut un petit temps d’adaptation. Mais elle peut compter sur Yun pour la mettre à l’aise. On décide de partir à 14h pour le lycée. Je dois faire les mêmes démarches que pour Yun, rencontrer la comptable et le tuteur de Cécilia, sûrement un professeur d’italien. Je débarrasse donc pendant que les filles vont se préparer.
(Bien le soumis ? )
Je retourne dans ma chambre après avoir fait la vaisselle, et vois que Yun se regarde dans le miroir. Elle est sublime. Elle a enfilé des bas transparents pour ne pas avoir froid, et essaie une paire de bottines rouges assorties à sa robe, qui la rehaussent de cinq bons centimètres. Plus de couettes, mais le chignon leste qu’elle avait à son arrivée chez moi.
-Tu es belle, je luis dis en entrant.
Elle se retourne et sourit.
-Merci !
Elle se maquille en deux temps trois mouvements, pendant que je choisis mes fringues. Faut pas faire trop mauvaise impression quand même. Puis je file à la douche.
Je me sèche, et je vais pour sortir quand Yun me bloque à l’entrée de la cabine. Elle me prend la serviette des mains et la jette derrière elle, et se met difficilement à genoux à cause de ses talons. Elle est méga bonne. Mais il y a le problème Cécilia.
-Elle va nous attendre, je lui dis.
-Il est 1h50. Et je peux en 5 minutes, réponds-t-elle, avec un regard qui m’allume instantanément.
Elle ouvre la bouche, les mains sur ses cuisses. Je pose Courage sur sa petite langue rose, et elle commence à le sucer. Il gonfle instantanément dans ce milieu humide et chaud, et elle l’attrape d’une main. La fraîcheur de ses bagues me fait frissonner. Elle tient ma cuisse de l’autre main, et continue, plus vite. Elle est cambrée, et je vois ses belles fesses qui ressortent derrière elle, sous sa robe. Et ses jambes encore derrière, et ses bottines rouges dont les talons pointent vers le plafond. Elle fait des va-et-vient rapides, suce, aspire. Elle me regarde droit dans les yeux et fait des bruits humides en laissant échapper des gémissements discrets. Puis sans s’arrêter, elle remue la main qui tient fermement Courage de plus en plus vite.
Ça dure à peine vingt secondes. Je la préviens, elle le libère et s’essuie la bouche, alors que je me retourne pour tout lâcher dans les toilettes. Bordel, je peux mourir maintenant.
Je rassemble mes quatre neurones et m’habille. On se retrouve vers 14h à l’entrée, l’air de rien. Je vois que Yun s’est remis un coup de rouge à lèvres.
Le voyage se déroule sans histoires. Tous les mecs reluquent Yun sans discrétion. Je ne peux pas leur en vouloir, vu le nombre de fois où j’ai failli tomber dans les pommes quand je l’ai rencontrée.
Elle s’assied, croise ses jambes et pose ses mains sur ses cuisses, et j’entends tous les caleçons du bus qui craquent.
Mais elle est à moi.
Le lycée est à 10 minutes de la maison. On est samedi après-midi, et il n’y a pas grand monde dans la cour. Peut-être les élèves en retenue.
On est introduit dans le bureau de la comptable assez rapidement. Le tuteur de Cécilia n’est pas là, mais elle pourra le voir lundi sans souci. On se présente, et je crois que la présence de Yun facilite les choses : je prouve que j’héberge déjà une fille et qu’elle ne s’est toujours pas enfuie de chez moi.
Comme pour l’école de chimie, la comptable me dit que le paiement est en cours. Cécilia reçoit son emploi du temps, et on l’aide à repérer les salles de classe pour sa journée de lundi. Puis on rentre, en passant par le Carrefour. Au moment de payer, la même caissière que la dernière fois manque de s’étouffer quand elle me voit approcher avec deux filles ce coup-ci.
En partant, je la vois du coin de l’œil qui se lance dans une conversation endiablée avec la caisse voisine, et je suis certain qu’elle parle de nous.
On rentre, on glande, on fait nos devoirs. Cécilia paraît hésiter à nous tenir compagnie ou à nous laisser tranquillement en couple, sans savoir ce qui pourrait nous embêter. Je crois qu’elle trouve troublant le manque de contacts physiques que j’ai avec Yun au quotidien, même si elle me suit comme mon ombre.
Je leur dis que je dois aller chercher Ana demain matin à l’aéroport vers 9h, et Yun me demande de la réveiller pour venir avec moi. Je lui souris, et je dis à Cécilia de faire comme chez elle. Elle me répond qu’elle ne sera sûrement pas réveillée quand on reviendra.
On dîne, et on va digérer sur les canapés. Yun ne se couche pas comme à son habitude mais s’assied tout contre moi, ses jambes repliées sous elle. Je m’enfonce un peu plus dans le canapé pour qu’elle puisse poser sa tête sur mon épaule. Il fait bon, et Cécilia a finalement décidé de nous montrer ses jambes. Mais faut pas déconner, c’est un bermuda gris qui lui arrive sous les genoux et qui moule très bien ses fesses. Elle regarde tantôt la télé, tantôt l’ordinateur portable sur ses genoux. Le temps passe, et elle se couche finalement, la machine sur son ventre. Je crois qu’elle commence à être à l’aise.
Le film est nul à chier, et Yun somnole sur mon épaule. En même temps, vu le nombre de fois où elle se réveille dans la nuit, tu m’étonnes qu’elle soit fatiguée.
Vers 10h, je m’écarte doucement et essaie de ne pas la réveiller. Je passe une main sous ses cuisses et la porte. Elle est légère comme une plume. Je souffle bonne nuit à Cécilia, qui me sourit. J’amène mon délicieux chargement jusqu’à mon lit, et la pose délicatement, calant sa tête d’ange avec le coussin. Je pense qu’elle ne m’en voudra pas si je la laisse dormir dans sa robe rouge. Je me déshabille et m’allonge à côté d’elle, tirant la couette sur nous. J’éteins la lumière, et soupire. Elle est vraiment fatiguée ce soir. Puis comme pour me contredire, elle se met à remuer.
-Steph ? chuchote-t-elle, à moitié réveillée.
-Je suis là. Tu t’es endormie, alors je t’ai portée, je réponds en caressant sa joue.
Elle fait : « Mmh », et je pense qu’elle va se rendormir, mais elle se met sur le côté, me tournant le dos. Et elle se rapproche de moi. Je sens ses jambes contre les miennes, et une de ses mains passe entre nous pour aller soulever sa robe. Et elle chuchote «Vite vite ! » avant d’éclater de rire.
Fatiguée, tu parles.
J’espère qu’on a pas fait trop de bruit. Je crois qu’on a fait l’amour deux fois, peut être trois. J’ai eu en revanche droit à quelques fellations… Elle m’a réveillé vers 7h, Courage était déjà dans sa bouche. Avant que je ne dise quoi que ce soit, elle m’a dit : « Contrôle ». Et elle a accompagné une de mes mains jusqu’à sa nuque. Je n’ai pas tout de suite compris ce qu’elle voulait, et j’ai caressé ses cheveux alors qu’elle reprenait son travail. Elle m’a lancé un regard interrogateur. J’ai rien compris. Elle a éclaté de rire, et m’a répété « Tu contrôles ». Et là j’ai compris.
J’ai donc tiré sa tête vers moi, Courage s’enfonçant lentement dans sa bouche. J’ai relâché la pression pour qu’elle recule, et j’ai recommencé. C’était énorme. J’ai contrôlé la vitesse de son mouvement, et j’ai senti un instinct de domination m’envahir. Je l’ai obligée à aller vite, puis à ralentir et à aller loin. J’ai tiré sa tête jusqu’à ce que les trois quarts de Courage entrent dans sa bouche, et j’ai vu ses yeux se fermer sous l’effort. Je l’ai laissée comme ça quelques secondes, et une de ses mains a gentiment appuyé sur une de mes cuisses.
Reprenant mes esprits, je l’ai libérée et elle s’est dégagée pour respirer, haletante. J’avais envie de m’excuser, mais elle a aspiré le filet de salive qui coulait de son menton, et sans attendre la pression de ma main, elle a englouti Courage en allant encore plus loin, ses yeux dans les miens. Elle est restée encore immobile quelques secondes, la bouche pleine, et a finalement toussé en se libérant. Elle a avalé sa salive et agité Courage avec sa main. J’étais aux anges, et je me suis demandé comme j’avais pu ne pas jouir. Elle a tapoté gentiment ma main qui ne se faisait plus pressante, et je me suis exécuté. Elle produisait des bruits de succion sonores, alors que je la forçais à aller vite et loin. Je l’ai faite tousser à nouveau, et sa bouche et son menton ont rapidement été aussi barbouillés de salive que Courage. Elle reprenait sa respiration bruyamment, son regard toujours plein d’excitation rivé vers moi. Et dirigée par ma main, elle repartait à l’assaut.
Woh, elle parait si sage et innocente quand elle est endormie, ma petite Yun. Elle commence à remuer, je la vois cligner difficilement ses yeux délicieusement bridés. Elle me sourit et soupire d’aise. Puis elle grimpe sur mon ventre, et Courage se dresse contre une de ses jambes lorsque sa poitrine s’écrase sur moi. Elle éclate d’un rire cristallin, et me dit : « Je vais doucher après. Prends pas un mouchoir. Sur moi. » Et sans plus de cérémonies, elle glisse le long de mon corps et attrape Courage avec ses lèvres. Je crois que c’est sa façon de me dire bonjour. J’apprécie.
Tandis que Yun se nettoie, je gagne la cuisine. J’espère que nos ébats n’ont pas été trop bruyants. Mais Cécilia n’est pas encore levée. Faire à manger pour trois et bientôt pour quatre va me prendre plus de temps, mais ça me va, j’aime bien cuisiner.
Je fais cuire plein de trucs, et ça sent bon. Yun ne me lâche pas, elle est assise près de moi et lit un livre en français.
Elle porte une robe rouge assez courte, et ses belles jambes sont croisées. Et encore ses deux petites couettes trop mimis. Elle me demande la signification de plein de mots, et je lui réponds. On goûte les plats, côte à côte. Elle me chuchote à l’oreille qu’elle veut qu’on retourne dans la chambre. Mais elle sait qu’on ne peut pas, car Cécilia peut se lever d’une minute à l’autre. Alors elle se rassoit, un petit air déçu sur son joli minois. Elle recroise les jambes, et elle se remet à lire.
C’est ce qu’on appelle une grasse matinée, pour notre amie italienne. Elle pousse la porte de la cuisine vers 13 h. J’ai peur d’affronter son regard, car quelque chose me dit que je saurai immédiatement si elle nous a entendu la nuit dernière. Mais je me tourne vers elle en souriant, et je suis surpris de voir un éclat coupable dans ses yeux.
-Tu peux me réveiller, dit-elle. Je peux aider.
Elle désigne les plats qui refroidissent sur les plaques de cuissons, et semble gênée. Il fait bon aujourd’hui, et tout comme Yun, elle s’est habillée plus légèrement. Elle porte un jean et un chemisier à manches courtes blanc assez serré, qui dessine bien sa poitrine.
-Ne t’inquiète pas, je réponds, avenant. J’aime bien cuisiner.
Elle semble rassurée, et dresse la table avec Yun. On mange tous les trois, on bavarde, enfin, Yun bavarde.
Cécilia se détend peu à peu, plaisante. Je crois qu’il lui faut un petit temps d’adaptation. Mais elle peut compter sur Yun pour la mettre à l’aise. On décide de partir à 14h pour le lycée. Je dois faire les mêmes démarches que pour Yun, rencontrer la comptable et le tuteur de Cécilia, sûrement un professeur d’italien. Je débarrasse donc pendant que les filles vont se préparer.
(Bien le soumis ? )
Je retourne dans ma chambre après avoir fait la vaisselle, et vois que Yun se regarde dans le miroir. Elle est sublime. Elle a enfilé des bas transparents pour ne pas avoir froid, et essaie une paire de bottines rouges assorties à sa robe, qui la rehaussent de cinq bons centimètres. Plus de couettes, mais le chignon leste qu’elle avait à son arrivée chez moi.
-Tu es belle, je luis dis en entrant.
Elle se retourne et sourit.
-Merci !
Elle se maquille en deux temps trois mouvements, pendant que je choisis mes fringues. Faut pas faire trop mauvaise impression quand même. Puis je file à la douche.
Je me sèche, et je vais pour sortir quand Yun me bloque à l’entrée de la cabine. Elle me prend la serviette des mains et la jette derrière elle, et se met difficilement à genoux à cause de ses talons. Elle est méga bonne. Mais il y a le problème Cécilia.
-Elle va nous attendre, je lui dis.
-Il est 1h50. Et je peux en 5 minutes, réponds-t-elle, avec un regard qui m’allume instantanément.
Elle ouvre la bouche, les mains sur ses cuisses. Je pose Courage sur sa petite langue rose, et elle commence à le sucer. Il gonfle instantanément dans ce milieu humide et chaud, et elle l’attrape d’une main. La fraîcheur de ses bagues me fait frissonner. Elle tient ma cuisse de l’autre main, et continue, plus vite. Elle est cambrée, et je vois ses belles fesses qui ressortent derrière elle, sous sa robe. Et ses jambes encore derrière, et ses bottines rouges dont les talons pointent vers le plafond. Elle fait des va-et-vient rapides, suce, aspire. Elle me regarde droit dans les yeux et fait des bruits humides en laissant échapper des gémissements discrets. Puis sans s’arrêter, elle remue la main qui tient fermement Courage de plus en plus vite.
Ça dure à peine vingt secondes. Je la préviens, elle le libère et s’essuie la bouche, alors que je me retourne pour tout lâcher dans les toilettes. Bordel, je peux mourir maintenant.
Je rassemble mes quatre neurones et m’habille. On se retrouve vers 14h à l’entrée, l’air de rien. Je vois que Yun s’est remis un coup de rouge à lèvres.
Le voyage se déroule sans histoires. Tous les mecs reluquent Yun sans discrétion. Je ne peux pas leur en vouloir, vu le nombre de fois où j’ai failli tomber dans les pommes quand je l’ai rencontrée.
Elle s’assied, croise ses jambes et pose ses mains sur ses cuisses, et j’entends tous les caleçons du bus qui craquent.
Mais elle est à moi.
Le lycée est à 10 minutes de la maison. On est samedi après-midi, et il n’y a pas grand monde dans la cour. Peut-être les élèves en retenue.
On est introduit dans le bureau de la comptable assez rapidement. Le tuteur de Cécilia n’est pas là, mais elle pourra le voir lundi sans souci. On se présente, et je crois que la présence de Yun facilite les choses : je prouve que j’héberge déjà une fille et qu’elle ne s’est toujours pas enfuie de chez moi.
Comme pour l’école de chimie, la comptable me dit que le paiement est en cours. Cécilia reçoit son emploi du temps, et on l’aide à repérer les salles de classe pour sa journée de lundi. Puis on rentre, en passant par le Carrefour. Au moment de payer, la même caissière que la dernière fois manque de s’étouffer quand elle me voit approcher avec deux filles ce coup-ci.
En partant, je la vois du coin de l’œil qui se lance dans une conversation endiablée avec la caisse voisine, et je suis certain qu’elle parle de nous.
On rentre, on glande, on fait nos devoirs. Cécilia paraît hésiter à nous tenir compagnie ou à nous laisser tranquillement en couple, sans savoir ce qui pourrait nous embêter. Je crois qu’elle trouve troublant le manque de contacts physiques que j’ai avec Yun au quotidien, même si elle me suit comme mon ombre.
Je leur dis que je dois aller chercher Ana demain matin à l’aéroport vers 9h, et Yun me demande de la réveiller pour venir avec moi. Je lui souris, et je dis à Cécilia de faire comme chez elle. Elle me répond qu’elle ne sera sûrement pas réveillée quand on reviendra.
On dîne, et on va digérer sur les canapés. Yun ne se couche pas comme à son habitude mais s’assied tout contre moi, ses jambes repliées sous elle. Je m’enfonce un peu plus dans le canapé pour qu’elle puisse poser sa tête sur mon épaule. Il fait bon, et Cécilia a finalement décidé de nous montrer ses jambes. Mais faut pas déconner, c’est un bermuda gris qui lui arrive sous les genoux et qui moule très bien ses fesses. Elle regarde tantôt la télé, tantôt l’ordinateur portable sur ses genoux. Le temps passe, et elle se couche finalement, la machine sur son ventre. Je crois qu’elle commence à être à l’aise.
Le film est nul à chier, et Yun somnole sur mon épaule. En même temps, vu le nombre de fois où elle se réveille dans la nuit, tu m’étonnes qu’elle soit fatiguée.
Vers 10h, je m’écarte doucement et essaie de ne pas la réveiller. Je passe une main sous ses cuisses et la porte. Elle est légère comme une plume. Je souffle bonne nuit à Cécilia, qui me sourit. J’amène mon délicieux chargement jusqu’à mon lit, et la pose délicatement, calant sa tête d’ange avec le coussin. Je pense qu’elle ne m’en voudra pas si je la laisse dormir dans sa robe rouge. Je me déshabille et m’allonge à côté d’elle, tirant la couette sur nous. J’éteins la lumière, et soupire. Elle est vraiment fatiguée ce soir. Puis comme pour me contredire, elle se met à remuer.
-Steph ? chuchote-t-elle, à moitié réveillée.
-Je suis là. Tu t’es endormie, alors je t’ai portée, je réponds en caressant sa joue.
Elle fait : « Mmh », et je pense qu’elle va se rendormir, mais elle se met sur le côté, me tournant le dos. Et elle se rapproche de moi. Je sens ses jambes contre les miennes, et une de ses mains passe entre nous pour aller soulever sa robe. Et elle chuchote «Vite vite ! » avant d’éclater de rire.
Fatiguée, tu parles.
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