Le Bêtisier des Rêves
Par : BaliBalo
Genre : Nawak
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Rêve n°6
Publié le 15/09/12 à 20:21:14 par BaliBalo
C’est un jour de grève et je suis au lycée. Evidemment, tous mes profs sont présents, loi de Murphy oblige. Floriane, une amie d’un autre lycée, me rend visite, je suis avec elle devant ma salle d’anglais et j’attends mon prof. Lorsqu’il arrive, au lieu du vieux monsieur au visage rond et sympathique qu’il est d’ordinaire, c’est une jeune femme juchée sur de hauts talons aiguilles qui se présente. Soit ils ont remplacé notre bon vieux prof, soit il s’est transformé en femme. J’opte pour la deuxième explication puisque la femme porte une perruque, donc c’est une fausse dame. Je propose à Floriane de participer au cours avec moi. Elle rechigne, disant qu’elle n’a pas cours de la journée, qu’elle n’est pas venue ici pour ça... blablabla. Mais j’insiste et Floriane cède. Je demande au prof déguisé en dame si mon amie peut se joindre à nous, évidemment il accepte.
L’heure d’anglais est passée sous silence et nous nous retrouvons à aller vers Marie-Curie. Mais le lycée n’est plus qu’une gigantesque cathédrale dégoutante, à l’air abandonnée. C’est le repaire de la racaille : des clochards rodent entre les colonnes soutenant la gigantesque église, des toxicos se piquent en levant leur majeur à l’adresse de la Vierge Marie, postée en vigile sur le haut de la grande porte rouge qui ouvre sur la nef ; d’autres gens louches errent tout autour de l’immense bâtisse, dont beaucoup trimballent un jéroboam de champagne, rigolant à la vue de leurs compagnons pissant sur un mur. « Il pisse pas droit Bébert ! ».
Je confie discrètement à Floriane avec une pointe d’ironie et de crainte « Je crois qu’on ne va pas manger ici finalement ». Entre en scène Adèle, débarquant de nulle part avec sa tignasse rouge bordeaux, et qui approuve ma remarque. Elle nous propose d’aller vers la station service « plus haut ». Nous contournons donc l’affreux bâtiment et sommes rejointes par Chloé avec laquelle je me mets à discuter. Je lui parle de ce que je voulais offrir à ma meilleure amie pour son anniversaire.
Tandis que j’explique, je me retrouve projetée dans le salon de la maison de Châtel. Je suis seule, assise au bord de la table ronde en or, près de la fenêtre derrière laquelle gronde le tonnerre. La lumière est éteinte. Les éclairs qui éclairent brusquement la pièce confèrent au tapis rouge une allure de flaque sanglante et à la table dorée un air de gong électrique et maléfique. Ma propre voix résonne dans le grand salon et explique que je désire invoquer un esprit pour l’anniversaire de ma meilleure amie. Je tourne autour de la table, vite, plus vite, de plus en plus vite. Soudain je m’arrête. Je fixe la table en son centre et à l’instant où un flash éclaire le cercle doré, je prononce quelques paroles.
Sur quoi, j’entends la porte de l’office s’ouvrir sur la salle à manger, sur le salon où je me trouve. Un être terrifiant fait alors son apparition : le visage déformé comme celui d’un orc, le teint blafard, les lèvres rouges et les yeux injectés de sang sous lesquels des cernes lourdes laissent apparaître la muqueuse rougeâtre de l’orbite. Sous ces traits répugnants et dans ces yeux qui me regardent, avides, je reconnais mon père. Alors qu’il s’approche de moi, terrible, je hurle de terreur et m’enfuis vers l’entrée, refermant prestement la lourde porte du salon derrière moi.
C’est alors que je me retrouve nez-à-nez avec un autre monstre : ma mère. Mais de près, je remarque que le teint blanc et les lèvres rouges sont en fait du maquillage, les protubérances sur le visage de ma mère sont faites de papier mâché, les yeux rouges sont le fait d’un collyre… Ma mère se paie ma gueule, hilare.
L’heure d’anglais est passée sous silence et nous nous retrouvons à aller vers Marie-Curie. Mais le lycée n’est plus qu’une gigantesque cathédrale dégoutante, à l’air abandonnée. C’est le repaire de la racaille : des clochards rodent entre les colonnes soutenant la gigantesque église, des toxicos se piquent en levant leur majeur à l’adresse de la Vierge Marie, postée en vigile sur le haut de la grande porte rouge qui ouvre sur la nef ; d’autres gens louches errent tout autour de l’immense bâtisse, dont beaucoup trimballent un jéroboam de champagne, rigolant à la vue de leurs compagnons pissant sur un mur. « Il pisse pas droit Bébert ! ».
Je confie discrètement à Floriane avec une pointe d’ironie et de crainte « Je crois qu’on ne va pas manger ici finalement ». Entre en scène Adèle, débarquant de nulle part avec sa tignasse rouge bordeaux, et qui approuve ma remarque. Elle nous propose d’aller vers la station service « plus haut ». Nous contournons donc l’affreux bâtiment et sommes rejointes par Chloé avec laquelle je me mets à discuter. Je lui parle de ce que je voulais offrir à ma meilleure amie pour son anniversaire.
Tandis que j’explique, je me retrouve projetée dans le salon de la maison de Châtel. Je suis seule, assise au bord de la table ronde en or, près de la fenêtre derrière laquelle gronde le tonnerre. La lumière est éteinte. Les éclairs qui éclairent brusquement la pièce confèrent au tapis rouge une allure de flaque sanglante et à la table dorée un air de gong électrique et maléfique. Ma propre voix résonne dans le grand salon et explique que je désire invoquer un esprit pour l’anniversaire de ma meilleure amie. Je tourne autour de la table, vite, plus vite, de plus en plus vite. Soudain je m’arrête. Je fixe la table en son centre et à l’instant où un flash éclaire le cercle doré, je prononce quelques paroles.
Sur quoi, j’entends la porte de l’office s’ouvrir sur la salle à manger, sur le salon où je me trouve. Un être terrifiant fait alors son apparition : le visage déformé comme celui d’un orc, le teint blafard, les lèvres rouges et les yeux injectés de sang sous lesquels des cernes lourdes laissent apparaître la muqueuse rougeâtre de l’orbite. Sous ces traits répugnants et dans ces yeux qui me regardent, avides, je reconnais mon père. Alors qu’il s’approche de moi, terrible, je hurle de terreur et m’enfuis vers l’entrée, refermant prestement la lourde porte du salon derrière moi.
C’est alors que je me retrouve nez-à-nez avec un autre monstre : ma mère. Mais de près, je remarque que le teint blanc et les lèvres rouges sont en fait du maquillage, les protubérances sur le visage de ma mère sont faites de papier mâché, les yeux rouges sont le fait d’un collyre… Ma mère se paie ma gueule, hilare.
05/11/12 à 12:44:54
Délire
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