Anh Hao
Par : Roi_des_aulnes
Genre : Réaliste , Science-Fiction
Status : Terminée
Note :
Chapitre 1
Introduction
Publié le 24/10/12 à 15:17:03 par Roi_des_aulnes
Monsieur le Directeur-Président,
Vous êtes sans doute l'un de nos derniers espoirs.
Je ne sais pas si cette lettre vous sera finalement envoyé. J'hésite à vous l'écrire. Quelque chose que je ne peux décrire a commencé à s'emparer de moi comme elle s'est emparé du monde. Je crains aujourd'hui qu'elle me domine et qu'elle m'empêche d'accomplir ce que je crois juste.
Ce mal est celui qui a autrefois détruit nos ennemis. Il a pris maints visages. Il contrôle des logiques, des dialectiques, des processus longs de plusieurs siècles et s'étendant sur des continents entiers, touchant des sphères radicalement différentes de la vie humaine. Il n'est pas seulement un homme, il est un cycle, une variation infernale joué jusqu'à épuisement sur l'orgue de l'Histoire.
Mon explication sera bien longue : je ne dois cependant oublier aucun détail, dans l'espoir d'être bien compris.
Un écrivain célèbre du vingtième siècle, John R. R. Tolkien, écrivit dans le Valenquenta le mythe de la Création de son légendaire. Le Dieu unique Illuvatar parla aux purs esprits qui peuplaient le vide, les Ainurs, et il leur présenta la Grande Musique qui façonnerait la Terre. Mais Melkor, le plus puissant de tous les Ainurs, voulut créer quelque chose de lui-même, sa propre partition dans la symphonie. A sa manière, il y parvint, et transforma le Paradis d'Arda en notre monde.
C'est d'un individu comme celui-ci dont je veux parler. Lui et de trois autres, dont les agissements, à plusieurs siècles d'intervalles, ont poussé le système dans lequel nous vivons à présent, au tournant du vingt-deuxième siècle, au bord du gouffre. Peut-être pourrez-vous arrêter cette folie qui a commencé et dont je suis, hélas, en partie responsable.
Bonne lecture.
Vous êtes sans doute l'un de nos derniers espoirs.
Je ne sais pas si cette lettre vous sera finalement envoyé. J'hésite à vous l'écrire. Quelque chose que je ne peux décrire a commencé à s'emparer de moi comme elle s'est emparé du monde. Je crains aujourd'hui qu'elle me domine et qu'elle m'empêche d'accomplir ce que je crois juste.
Ce mal est celui qui a autrefois détruit nos ennemis. Il a pris maints visages. Il contrôle des logiques, des dialectiques, des processus longs de plusieurs siècles et s'étendant sur des continents entiers, touchant des sphères radicalement différentes de la vie humaine. Il n'est pas seulement un homme, il est un cycle, une variation infernale joué jusqu'à épuisement sur l'orgue de l'Histoire.
Mon explication sera bien longue : je ne dois cependant oublier aucun détail, dans l'espoir d'être bien compris.
Un écrivain célèbre du vingtième siècle, John R. R. Tolkien, écrivit dans le Valenquenta le mythe de la Création de son légendaire. Le Dieu unique Illuvatar parla aux purs esprits qui peuplaient le vide, les Ainurs, et il leur présenta la Grande Musique qui façonnerait la Terre. Mais Melkor, le plus puissant de tous les Ainurs, voulut créer quelque chose de lui-même, sa propre partition dans la symphonie. A sa manière, il y parvint, et transforma le Paradis d'Arda en notre monde.
C'est d'un individu comme celui-ci dont je veux parler. Lui et de trois autres, dont les agissements, à plusieurs siècles d'intervalles, ont poussé le système dans lequel nous vivons à présent, au tournant du vingt-deuxième siècle, au bord du gouffre. Peut-être pourrez-vous arrêter cette folie qui a commencé et dont je suis, hélas, en partie responsable.
Bonne lecture.
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