All Alone
Par : JambonShaw
Genre : Nawak
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Prologue
Publié le 17/08/12 à 18:02:32 par JambonShaw
Prologue :
Et soudain, s'affiche ce qui met le feu aux poudres : "30 minutes de retard"! Je rêve!
Je me retourne vers mon père, et là je lâche tout :
"Putain, j'en ai marre! Déjà, tu veux qu'on arrive en avance d'une heure! Une heure, tu vois pas à quel point c'est tôt pour prendre un train à la con? Mais là, il est carrément en retard! On doit encore attendre 30 putain de minutes pour ce train!
- Là il me demande si je veux reprendre un autre sirop. -
Non, c'est bon, je vais pas en boire un quatrième, tu veux me transformer en gourde géante ou quoi? À la limite, propose-moi un soda, parce que ton excuse à propos de la différence de prix entre un Coca et un sirop de grenadine, elle tiendra plus trop au moment où j'en serai à ma soixantième grenadine... Encore 30 minutes, merde... Cela dit, si ça peut m'éviter d'avoir à aller à ce rendez-vous, ça me dérangerait pas...
- Il me fait de nouveau un speech sur l'intérêt d'essayer, au moins, de rentrer à cette prépa. -
Qu'est-ce que j'en ai à foutre de la prépa? Moi je suis très content d'aller faire ma fac, non seulement la sociologie ça va m'éclater mais en plus je serai avec ma copine, qu'est-ce que tu veux de plus? Je suis heureux de ce projet, voilà. Alors garde ton fantasme pour toi, je veux pas faire partie de ta prétendu "élite de la nation", rien à foutre de l'ENS.
- Il se renfrogne face à mon agressivité, il prefère ne rien rajouter. -
Les 20 minutes restantes se passent dans le silence, et lorsque enfin nous sommes informés du quai sur lequel nous devons aller, mon père et ma vessie pleine nous levons pour prendre le train vers Paris.
Un moment plus tard, ma colère s'est peu à peu calmée, mais me sachant en route vers une entrevue qui risque d'être désagréable, je ne parviens pas à adresser de nouveau la parole à mon père. Il a l'air tranquille, comme s'il pensait que j'allais changer d'avis. Mon cul...
Je choisis de rester agrippé à mon iPhone et de discuter par sms avec ma copine. Pour elle tout va bien, elle est au bord de sa piscine, avec des potes, pas de nuage à l'horizon... Le rêve! Alors que suis trimballé jusqu'à la capitale grisâtre, pour faire l'aller-retour dans un lycée que j'oublierai aussitôt une fois de retour chez moi. Je suis presque gêné d'avance pour la personne qui me recevra : elle sera à sa centième fiche, passant à peine sur le nom de "Nicolas Dainio", regardant plutôt ma moyenne générale assez haute mais pas fantastique (14 en gros) ainsi que ma date de naissance (le 17 juin 1995, mettant en valeur mon année d'avance), puis elle aura affaire soudain à un abruti qui fera tout pour se faire refuser, préférant passer bêtement de longues années d'études en fac avec sa chérie d'amour. Du vent, et donc 20 minutes d'entretien inutiles. Donc oui, ça me gêne pour la personne à qui j'aurai affaire.
Tout à coup, quelqu'un passe à côté de moi et se penche à mon oreille : "Trente secondes. Accrochez-vous bien."
La personne reprend son chemin vers l'arrière du train, et le temps que je me retourne, je ne la vois plus. C'était qui? Une femme, c'était une voix de femme. Elle s'est peut-être déjà assise, elle a pas pu disparaitre d'un coup. J'ai envie de me lever pour inspecter mais d'abord je demande à mon père si il a vu qui c'était. Il me répond avec dédain qu'il était tourné vers la fenêtre, qu'il n'a rien vu. Et merde... Le train passe sous un tunnel, mes oreilles se mettent à bourdonner. Je mâche un chewing-gum pour soulager mes tympans, et je demande au type assis de l'autre côté du couloir si il a vu quelle femme c'était. Il me répond, mais je n'entends rien. Je lui demande de répéter.
...
... temps de finir ma phrase.
Quoi?
C'est quoi ce délire avec la lumière? J'ai pas cligné des yeux, j'en suis certain! Où sont-ils passés? Il n'y a plus personne! Papa! Il est géant ce tunnel, ou quoi?
Et soudain, s'affiche ce qui met le feu aux poudres : "30 minutes de retard"! Je rêve!
Je me retourne vers mon père, et là je lâche tout :
"Putain, j'en ai marre! Déjà, tu veux qu'on arrive en avance d'une heure! Une heure, tu vois pas à quel point c'est tôt pour prendre un train à la con? Mais là, il est carrément en retard! On doit encore attendre 30 putain de minutes pour ce train!
- Là il me demande si je veux reprendre un autre sirop. -
Non, c'est bon, je vais pas en boire un quatrième, tu veux me transformer en gourde géante ou quoi? À la limite, propose-moi un soda, parce que ton excuse à propos de la différence de prix entre un Coca et un sirop de grenadine, elle tiendra plus trop au moment où j'en serai à ma soixantième grenadine... Encore 30 minutes, merde... Cela dit, si ça peut m'éviter d'avoir à aller à ce rendez-vous, ça me dérangerait pas...
- Il me fait de nouveau un speech sur l'intérêt d'essayer, au moins, de rentrer à cette prépa. -
Qu'est-ce que j'en ai à foutre de la prépa? Moi je suis très content d'aller faire ma fac, non seulement la sociologie ça va m'éclater mais en plus je serai avec ma copine, qu'est-ce que tu veux de plus? Je suis heureux de ce projet, voilà. Alors garde ton fantasme pour toi, je veux pas faire partie de ta prétendu "élite de la nation", rien à foutre de l'ENS.
- Il se renfrogne face à mon agressivité, il prefère ne rien rajouter. -
Les 20 minutes restantes se passent dans le silence, et lorsque enfin nous sommes informés du quai sur lequel nous devons aller, mon père et ma vessie pleine nous levons pour prendre le train vers Paris.
Un moment plus tard, ma colère s'est peu à peu calmée, mais me sachant en route vers une entrevue qui risque d'être désagréable, je ne parviens pas à adresser de nouveau la parole à mon père. Il a l'air tranquille, comme s'il pensait que j'allais changer d'avis. Mon cul...
Je choisis de rester agrippé à mon iPhone et de discuter par sms avec ma copine. Pour elle tout va bien, elle est au bord de sa piscine, avec des potes, pas de nuage à l'horizon... Le rêve! Alors que suis trimballé jusqu'à la capitale grisâtre, pour faire l'aller-retour dans un lycée que j'oublierai aussitôt une fois de retour chez moi. Je suis presque gêné d'avance pour la personne qui me recevra : elle sera à sa centième fiche, passant à peine sur le nom de "Nicolas Dainio", regardant plutôt ma moyenne générale assez haute mais pas fantastique (14 en gros) ainsi que ma date de naissance (le 17 juin 1995, mettant en valeur mon année d'avance), puis elle aura affaire soudain à un abruti qui fera tout pour se faire refuser, préférant passer bêtement de longues années d'études en fac avec sa chérie d'amour. Du vent, et donc 20 minutes d'entretien inutiles. Donc oui, ça me gêne pour la personne à qui j'aurai affaire.
Tout à coup, quelqu'un passe à côté de moi et se penche à mon oreille : "Trente secondes. Accrochez-vous bien."
La personne reprend son chemin vers l'arrière du train, et le temps que je me retourne, je ne la vois plus. C'était qui? Une femme, c'était une voix de femme. Elle s'est peut-être déjà assise, elle a pas pu disparaitre d'un coup. J'ai envie de me lever pour inspecter mais d'abord je demande à mon père si il a vu qui c'était. Il me répond avec dédain qu'il était tourné vers la fenêtre, qu'il n'a rien vu. Et merde... Le train passe sous un tunnel, mes oreilles se mettent à bourdonner. Je mâche un chewing-gum pour soulager mes tympans, et je demande au type assis de l'autre côté du couloir si il a vu quelle femme c'était. Il me répond, mais je n'entends rien. Je lui demande de répéter.
...
... temps de finir ma phrase.
Quoi?
C'est quoi ce délire avec la lumière? J'ai pas cligné des yeux, j'en suis certain! Où sont-ils passés? Il n'y a plus personne! Papa! Il est géant ce tunnel, ou quoi?
07/09/12 à 19:03:50
Je trouve que le chapitre est un peu trop court, il se passe trop peu de chose pour qu'on ai envie de lire la suite, essaye d'aller un peu plus loin
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