Skins *pouembout* Saison 2
Par : Citizen1245
Genre : Réaliste , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 39
Guillaume (partie 3)
Publié le 22/10/12 à 13:00:21 par Citizen1245
"Lucas est à l'hôpital ?.."
Guillaume s’effondre sur son lit. Il regarde autour de lui comme désemparé. Il n'était au courant de rien depuis qu'il a dû fuir. À ce moment là, Guillaume pense qu'il est la cause de tout ça.
Ben : "Ouais... Un truc avec un feu d'artifice mal dirigé. Ça a explosé juste derrière lui, il est genre... Brûlé sur tout le dos."
Guillaume : "Attends... C'est pas moi qui l'a envoyé là-bas !? Donc ce n'est pas aussi grave, peut-être que tu peux aller lui rendre visite et lui dire de me faire libérer."
Ben : "C'est pas aussi simple, les brûlures sont assez fortes, il est maintenu dans une sorte de sommeil pour ne pas qu'il souffre et pour qu'il subisse mieux les soins."
Guillaume : "Et tu sais quand il pourra être réveillé ?"
Ben : "Personne ne sait."
Guillaume : "Faut que ce putain de cauchemar s'arrête !"
Ben : "J'aimerais t'aider, mais il n'y a rien que je puisse faire."
À peine Benjamin fini ses mots, un policier le prend par l'épaule et le tourne vers la sortie, signe qu'il est temps pour les deux potes d'arrêter de se parler. Le policier ouvre ensuite la porte de la cellule de Guillaume et l'amène vers une autre pièce, dans laquelle un homme un peu chauve, moustachu, qui a un air paumé, comme ne sachant pas quoi faire, il a sa mallette sur ses genoux et il fait mine de ranger des papiers dedans, pour faire comme s'il était occupé. Il ressemble à ce gars là (pour ceux qui ont vu Skins saison 4) : http://www.autostraddle.com/wp-content/uploads/2010/02/lawyer-500x280.jpg
Cette pièce est la salle d'interrogatoire, juste 2 chaises de chaque côtés d'une table grise comme les murs de béton. Guillaume compte les caméras, 4, une à chaque coin, mais toutes sont éteintes. Et la vitre teinté tombe en ruine, fissurée de partout, et on peut même voir en travers à quelques endroits.
*policier* : "Voilà ton avocat, ne le bouscule pas trop. Ce pauvre Guilbert."
Guillaume : "C'est vous mon avocat ?"
Guilbert : "Ouais c'est moi. Bon voilà, j'ai préparé des papiers à l'avance, des aveux, tu signes, tu es jugé coupable, et c'est fini."
Guillaume : "Quoi ?..." regarde les papiers qui lui ont été donné "Non, je ne veux pas plaider coupable, je suis ne le suis pas."
Guilbert : *rire nerveux* "C'est pas comme si tu avais le choix, ton affaire, c'est du vite fait, rien ne peut t'aider. Autant abandonner direct, et t'auras une peine plus faible."
Guillaume : "Ouais mais... Non. C'est pas la vérité ! Et puis vous êtes censé m'aider !"
Guilbert : "Si tu veux quelqu'un pour t'aider, va engager un avocat ! Moi je ne suis qu'un commis d'office, avec, accessoirement, un taux incroyable de gens sortis de la merde à 0%. Alors compte pas sur moi, t'as pas le choix."
Guillaume : "Rien à faire, je plaide non-coupable."
Guilbert : "Bien ! Tu vas faire perdre un temps incroyable à la justice et à moi-même. J'espère que t'es content !"
Guillaume : "Merde ! Vous êtes putain d'inutile !"
Guilbert : "Mais quelle perspicacité ! C'est ce que je vous dit depuis le début !"
Guillaume se lève de sa chaise et se met à marché en rond dans la pièce, il se met à calculer tout ce qui se passe. Guilbert se tait bien et laisse le grand blond décompressé. Il sort ensuite un bracelet électronique noir de sa mallette.
Guilbert : "Tu sais ce que c'est ?"
Guillaume : "Une connerie pour te tracer partout où tu vas ? C'est pas pour les violeurs ça ?"
Guilbert : "La législation a changé, tu vas avoir un de ces trucs sur la cheville, tu sors dans quelques minutes, tu porteras cette merde jusqu'au jugement. C'est à dire demain après midi, vers 17h. Tous tes mouvements seront tracés, alors pas de conneries."
Guillaume : "Vous voulez que j'aille où ? Je ne sais même pas où dormir."
Guilbert : "Ça c'est pas mes oignons. Alors "au revoir", je te retrouverais au tribunal, en espérant que t'es changé d'avis."
Guillaume sort de la pièce, un policier qui attendait dehors l'accompagne vers la sortie. Ils arrivent vers l'accueil, où Guillaume reprend ces quelques affaires, comme son portable, ses clés, et une bouteille de vodka vide.
*policier* : "L'alcool c'est pas bien, mais on t'as laissé ta bouteille au cas où tu aurais envie de pisser dans un endroit peu propice."
Guillaume se voit fixer un bracelet électronique noir qui semble tomber en ruine, la police ici n'a pas vraiment beaucoup de moyen en vu de la tête de ses locaux et du matériel.
Guillaume est alors propulsé dehors. Il se retrouve devant les marches. Sur celle-ci, Marco est assis, il fume une cigarette. Il a aussi reçu son petit bracelet. Il voit Guillaume passer à côté de lui en descendant les marches.
Marco : "Et bien ? Dehors aussi ? J'ai vu que ton jugements est juste après le miens."
Guillaume : "Ah bon ?.. Cool."
Marco : "Tu vas plaider quoi ? Moi j'ai penché pour la démence, la première fois que j'ai vu ta tête, j'ai su que ça allait marcher."
Guillaume : "Non-coupable."
Marco : "Mauvaise idée."
Guillaume : "Je suis innocent."
Marco : "Petit, il faut que tu saches un truc... Personne n'est innocent, il n'y a que des gens plus ou moins coupable."
Guillaume écoutes ces derniers mots et décide de ne pas les prendre en compte, il reprend alors son errance dans les rues de Nouméa.
Guillaume s’effondre sur son lit. Il regarde autour de lui comme désemparé. Il n'était au courant de rien depuis qu'il a dû fuir. À ce moment là, Guillaume pense qu'il est la cause de tout ça.
Ben : "Ouais... Un truc avec un feu d'artifice mal dirigé. Ça a explosé juste derrière lui, il est genre... Brûlé sur tout le dos."
Guillaume : "Attends... C'est pas moi qui l'a envoyé là-bas !? Donc ce n'est pas aussi grave, peut-être que tu peux aller lui rendre visite et lui dire de me faire libérer."
Ben : "C'est pas aussi simple, les brûlures sont assez fortes, il est maintenu dans une sorte de sommeil pour ne pas qu'il souffre et pour qu'il subisse mieux les soins."
Guillaume : "Et tu sais quand il pourra être réveillé ?"
Ben : "Personne ne sait."
Guillaume : "Faut que ce putain de cauchemar s'arrête !"
Ben : "J'aimerais t'aider, mais il n'y a rien que je puisse faire."
À peine Benjamin fini ses mots, un policier le prend par l'épaule et le tourne vers la sortie, signe qu'il est temps pour les deux potes d'arrêter de se parler. Le policier ouvre ensuite la porte de la cellule de Guillaume et l'amène vers une autre pièce, dans laquelle un homme un peu chauve, moustachu, qui a un air paumé, comme ne sachant pas quoi faire, il a sa mallette sur ses genoux et il fait mine de ranger des papiers dedans, pour faire comme s'il était occupé. Il ressemble à ce gars là (pour ceux qui ont vu Skins saison 4) : http://www.autostraddle.com/wp-content/uploads/2010/02/lawyer-500x280.jpg
Cette pièce est la salle d'interrogatoire, juste 2 chaises de chaque côtés d'une table grise comme les murs de béton. Guillaume compte les caméras, 4, une à chaque coin, mais toutes sont éteintes. Et la vitre teinté tombe en ruine, fissurée de partout, et on peut même voir en travers à quelques endroits.
*policier* : "Voilà ton avocat, ne le bouscule pas trop. Ce pauvre Guilbert."
Guillaume : "C'est vous mon avocat ?"
Guilbert : "Ouais c'est moi. Bon voilà, j'ai préparé des papiers à l'avance, des aveux, tu signes, tu es jugé coupable, et c'est fini."
Guillaume : "Quoi ?..." regarde les papiers qui lui ont été donné "Non, je ne veux pas plaider coupable, je suis ne le suis pas."
Guilbert : *rire nerveux* "C'est pas comme si tu avais le choix, ton affaire, c'est du vite fait, rien ne peut t'aider. Autant abandonner direct, et t'auras une peine plus faible."
Guillaume : "Ouais mais... Non. C'est pas la vérité ! Et puis vous êtes censé m'aider !"
Guilbert : "Si tu veux quelqu'un pour t'aider, va engager un avocat ! Moi je ne suis qu'un commis d'office, avec, accessoirement, un taux incroyable de gens sortis de la merde à 0%. Alors compte pas sur moi, t'as pas le choix."
Guillaume : "Rien à faire, je plaide non-coupable."
Guilbert : "Bien ! Tu vas faire perdre un temps incroyable à la justice et à moi-même. J'espère que t'es content !"
Guillaume : "Merde ! Vous êtes putain d'inutile !"
Guilbert : "Mais quelle perspicacité ! C'est ce que je vous dit depuis le début !"
Guillaume se lève de sa chaise et se met à marché en rond dans la pièce, il se met à calculer tout ce qui se passe. Guilbert se tait bien et laisse le grand blond décompressé. Il sort ensuite un bracelet électronique noir de sa mallette.
Guilbert : "Tu sais ce que c'est ?"
Guillaume : "Une connerie pour te tracer partout où tu vas ? C'est pas pour les violeurs ça ?"
Guilbert : "La législation a changé, tu vas avoir un de ces trucs sur la cheville, tu sors dans quelques minutes, tu porteras cette merde jusqu'au jugement. C'est à dire demain après midi, vers 17h. Tous tes mouvements seront tracés, alors pas de conneries."
Guillaume : "Vous voulez que j'aille où ? Je ne sais même pas où dormir."
Guilbert : "Ça c'est pas mes oignons. Alors "au revoir", je te retrouverais au tribunal, en espérant que t'es changé d'avis."
Guillaume sort de la pièce, un policier qui attendait dehors l'accompagne vers la sortie. Ils arrivent vers l'accueil, où Guillaume reprend ces quelques affaires, comme son portable, ses clés, et une bouteille de vodka vide.
*policier* : "L'alcool c'est pas bien, mais on t'as laissé ta bouteille au cas où tu aurais envie de pisser dans un endroit peu propice."
Guillaume se voit fixer un bracelet électronique noir qui semble tomber en ruine, la police ici n'a pas vraiment beaucoup de moyen en vu de la tête de ses locaux et du matériel.
Guillaume est alors propulsé dehors. Il se retrouve devant les marches. Sur celle-ci, Marco est assis, il fume une cigarette. Il a aussi reçu son petit bracelet. Il voit Guillaume passer à côté de lui en descendant les marches.
Marco : "Et bien ? Dehors aussi ? J'ai vu que ton jugements est juste après le miens."
Guillaume : "Ah bon ?.. Cool."
Marco : "Tu vas plaider quoi ? Moi j'ai penché pour la démence, la première fois que j'ai vu ta tête, j'ai su que ça allait marcher."
Guillaume : "Non-coupable."
Marco : "Mauvaise idée."
Guillaume : "Je suis innocent."
Marco : "Petit, il faut que tu saches un truc... Personne n'est innocent, il n'y a que des gens plus ou moins coupable."
Guillaume écoutes ces derniers mots et décide de ne pas les prendre en compte, il reprend alors son errance dans les rues de Nouméa.
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