Guillaume erre dans une rue de Nouméa, avec une bouteille de vodka à la main. Il s'arrête tous les 5 mètres pour prendre une gorgée d'alcool, avant de continuer à avancer sans but en zigzaguant dans l'obscurité de la rue. Il ressemble à un sans-abris, dû au fait qu'il n'a pas pu changer de vêtements depuis maintenant 2 semaines, ni vraiment pu se raser correctement, il a juste coupé les quelques poils de barbes trop grand avec un ciseaux dans un magasin quand personne ne regardait.
Voilà donc ce qu'est devenu Guillaume, un grand blond paumé, sale, et saoul. Il ne fait que bouger dans les rues de la ville à la recherche d'une planque convenable, depuis que Lucas Greenfield l'a contraint à la fuite en lui mettant la police au cul. À cause de ça, Guillaume a tout perdu, il ne peut plus voir ses potes, il a dû arrêter les cours.

Et puis une voiture de police fait sa ronde, Guillaume met alors sa capuche sur la tête et baisse les yeux en espérant ne pas être reconnu. Et la voiture de patrouille s'éloigne. Guillaume lance un souffle de répit, faut dire que chaque voiture de police qui passe est un risque pour lui d'être chopé. Il continue alors d'avancer dans un quartier résidentiel. Où il entend qu'il y a une fête dans le coin.

Il s'arrête à 2 blocs de la maison où il y a la fête, il s'assoit par terre sur le trottoir et commence à boire encore plus. Sa bouteille était au 3/4 pleine, mais au bout d'une minute, elle n'était plus qu'1/4 pleine. Guillaume boit à son malheur. Mais même pour lui, une moitié de bouteille c'est déjà trop, il se met à vomir. Il se met à quatre pattes et rapproche sa tête du caniveau dans lequel il vomit ses tripes.

Mais voilà, il y avait le bruit qu'il faisait en vomissant et celui de la fête pas loin. Guillaume n'a pas entendu la voiture de police passer pas loin. Celle-ci s'arrête à sa hauteur et le policier dedans le regarde. Guillaume ne l'a pas remarqué.

*policier* : "Hey ? Ça va ?"
Guillaume : n'a pas encore vu qui lui parlait "Est-ce que j'ai l'air d'aller ?"
*policier* : "Écoutes, t'as pas l'air d'être majeur, et en plus t'es visiblement saoul. Tu vas venir avec nous au poste je crois."

"Au poste", ces mots font comprendre à Guillaume qu'il est temps de courir, et vite !
Il démarre alors en trombe, ce à quoi les flics ne s'attendaient pas. Ils décident de sortir de la voiture et ils poursuivent Guillaume à pieds.
Le fugitif profite de la fête pour passer le grillage et rentrer dans la propriété. Les policiers n'ont pas vu ça et ils continuent de courir dans la rue, si bien que Guillaume les a entendu descendre la rue. Mais vu qu'il est à une fête, il compte bien en profiter.

Il commence par aller dans la maison, il traverse un jardin rempli d'emballages de capote déchirés. Il passe à côté d'un couple en train de s'embrasser avec beaucoup de passion. Il arrive sur la terrasse, sur laquelle il y a trois couples en train de se rouler des pelles, l'un des couples semble même être composé de 2 mecs. Dans le salon il demande à une fille qui passait par là où sont les toilettes. Et il se sert de ses indications pour deviner où est la salle de bain.

Il frappe d'abord à la porte de la salle de bain pour être sûr qu'il n'y a pas un couple en train de baiser dedans. Aucune réponse. Il entre alors, il remarque un rasoir et de la mousse, génial, il se rase, il prend aussi la brosse à dent et le dentifrice et il se brosse les dents. S'il est rentré c'était juste pour ça, se laver, nettoyer 2 semaines de crasse.
Il profite de la douche, et du déo, et du peigne qui appartiennent à un gars inconnu. Puis après être sorti de la douche, Guillaume est redevenu tel qu'il était avant sa fuite. Personne ne fera le rapprochement entre le clodo qui s'est infiltré et le Guillaume qui est sorti de la salle de bain, sauf par les vêtements, mais pour ça, Guillaume rentre juste dans la chambre du gars et se sert dans le placard de celui-ci, et par chance, ils font tous deux la même taille.

Guillaume ressort alors de la chambre avec de nouveaux vêtements et tout propre. Une situation qui lui manquait. Il va maintenant profiter de la fête puisque de toute façon il est plein d'alcool. Il arrive à s'infiltrer sur la piste de danse comme si de rien était. Il reprend ses habitudes et se met à draguer toutes les filles qui passent à sa portée. Il finit par aller vers cette rousse qui lui fait de l'oeil depuis qu'il est là.

Guillaume : "Salut. Je m'appelle Guillaume, et toi ?"
Carla : "Je m'appelle Carla."
Guillaume : "Pourquoi une aussi jolie fille ne danse pas ?"
Carla : "T'as rien de plus cliché ?"
Guillaume : "Tu préfères qu'on aille direct au lit ?"
Carla : "Ouais, ce serait mieux."

Il se met alors à l'embrasser, puis ils vont tous les deux dans la chambre parental très rapidement. Cette Carla n'est pas une enfant de choeur, Guillaume n'a jamais trouvé de fille plus facile, même à Nouméa, où les filles ne sont pas réputés être très prudes. Ils finissent par le faire, un simple coup, la routine pour Guillaume. Après l'action, les deux restent à discuter un peu, dans une ambiance un peu embarrassante pour Guillaume, habitué à s'enfuir dès que la fille a le dos tourné.

Carla : "Je n'arrive pas à y croire. Je ne te connais même pas."
Guillaume : "Je m'appelle Guillaume, je viens de Koné, je suis au lycée de Pouembout."
Carla : "Ouais mais... Comment tu t'es retrouvé ici ?"
Guillaume : "Des conneries par-ci par là, des trucs avec la police qui je voudrais éviter au maximum, et c'est plus simple si je ne suis pas près de chez-moi, ils iront pas me chercher trop loin." sort du lit et se rhabille.
Carla : "Tu vas où maintenant ?"
Guillaume : "Traîner un peu, la fête n'est pas finie après tout."
Carla : "Pourquoi tu ne restes pas avec moi ?"

Guillaume préfère ne pas répondre à cette question et il s'en va au plus vite de cette chambre. Il retourne dans le salon où la musique a baissé en volume et elle est passée d'une musique de fêtes génériques à du reggae. La raison vient sûrement du fait que tout le monde s'est mit à fumer. Guillaume va alors s'assoir sur le canapé le plus proche et s'infiltre dans un groupe de pote qu'il ne connaît pas. Il s'assoit évidemment à côté de la fille.
C'est elle qui avait le joint, et vu qu'elle doit le passer à gauche, elle se retrouve à devoir le passer à Guillaume, qui en plus de lui prendre le joint d'un mouvement lent et calculé pour touché la main de cette jolie brune aux yeux verts juste un peu, lance un regard pour la faire tomber dans ses bras. Guillaume n'arrête pas de fixer cette fille avec ces yeux de charmeurs tout en fumant, elle ne le quitte pas des yeux non plus.
Et puis l'effet de la drogue et de l'alcool se fait sentir, les deux ados sous hormones et sous cannabis commencent à s'embrasser. Carla sortait juste de la chambre, et la première chose qu'elle voit c'est cette scène.

La jalousie monte en elle. Elle récupère un téléphone posé sur une table pas loin et sort du salon. Elle compose le 17.

Carla : "Allo, oui ? J'ai des informations sur un fugitif recherché. Un certain Guillaume, de Koné..."

À peine plus d'une minute plus tard, la patrouille qui poursuivait Guillaume est déjà sur les lieux, elle entre dans la fête de force et fait fuir tout le monde aux alentours. Guillaume se lève et se met à courir vers la direction opposée. Mais Carla se met en face de lui et lui donne un coup de genoux dans le ventre. Les 2 policiers l'attrape alors et lui met les menottes.

*policier* : "Et bin ! Guillaume Forre, je vous arrête, faut croire que votre cavale s'achève maintenant."