Nouvelles, chansons et poêmes.
Par : PaulAllender
Genre : Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 15
Le trône d'acier
Publié le 28/08/12 à 02:51:56 par PaulAllender
Épée de Damoclès qu'on ne voit léviter ;
Un trône d'acier pour le roi du tonnerre,
Qui souille la Terre comme un corps qu'on déterre,
Fruit furieux de la folle infamie qui profane -
Je ne saurais dire quel vide emplit son âme,
Ni l'acide brûlant son coeur en proie aux flammes,
Ses yeux sont teintés de regrets bien trop amers,
Magma si virulent, hurlant comme la mer.
Il est fini le temps des belles promenades,
Sous les bosquets obscurs, les clairières maussades,
Les chemins dans les champs, les sentiers dans les prés,
Que le couchant rouge submerge à la vêprée.
Bise hurlante le soir, qui embrasse et embrase
La raide Justice dévoilant son emphase,
Valse avec la Honte qui inhibe Vertu
Et Raison, tant la vie se veut course éperdue.
La route est trop longue, la vie si éphémère,
Telle ces fleurs qui sont tout autant de chimères,
Et l'aube se noie dans les plaines de l'Angoisse,
Ange sombre incendiant une claire paroisse.
Qui peut donc prétendre n'avoir jamais péché,
En ce monde pervers aux valeurs desséchées,
Que l'être humain détruit pareil à une tumeur ;
Le ciel le noiera de ses pures humeurs.
N'y a-t-il point de mal pire que la prison,
Pour le fou qui voudrait redorer son blason,
Enchaîné, de sa vie il est au crépuscule,
Condamné au soir par un esprit sans scrupules.
Dans la cage de fer où on l'a annexé,
Sur l'attente et l'ennui sa vie est toute axée,
Car le trop grand moment ce pauvre diable attend,
Pas de Dieu à prier - une âme pour Satan.
Il suit le long couloir, la foudre est attisée,
Perdu, comme un enfant sur les Champs Elysées,
Un ange et un démon sont du même acabit ;
L'Humain et la Terre : entre Enfer et Paradis.
Le temps n'efface pas les forfaits et méfaits,
Les diktat des uns sont pour eux de vrais trophées,
Quand de leurs gros marteaux ils frappent et ils condamnent ;
L'Humanité, martyr qui hurle et qui se damne.
Jamais ne tolère ni sanglots ni pitié,
Seul le sang sied à ceux qui prêchent la piété ;
Jamais ne tolère miséricorde ou larmes,
L'Horreur qui dans l'Ombre tient si fermement l'Arme.
Avec lui, ses bourreaux sont du moindre côté,
On le voit avancer lourdement menotté,
D'eau bénite aspergé, quand son crâne on couronne,
C'est le courant qui passe et la mort qui résonne . -
Le trône de Lincoln, la liberté qui fane.
Est-on sage quand sonne un glas endolori ?
Requiem macabre, hommage au Mémento Mori ;
Orage, oracle : ôte moi cette cécité.
Un trône d'acier pour le roi du tonnerre,
Qui souille la Terre comme un corps qu'on déterre,
Fruit furieux de la folle infamie qui profane -
Je ne saurais dire quel vide emplit son âme,
Ni l'acide brûlant son coeur en proie aux flammes,
Ses yeux sont teintés de regrets bien trop amers,
Magma si virulent, hurlant comme la mer.
Il est fini le temps des belles promenades,
Sous les bosquets obscurs, les clairières maussades,
Les chemins dans les champs, les sentiers dans les prés,
Que le couchant rouge submerge à la vêprée.
Bise hurlante le soir, qui embrasse et embrase
La raide Justice dévoilant son emphase,
Valse avec la Honte qui inhibe Vertu
Et Raison, tant la vie se veut course éperdue.
La route est trop longue, la vie si éphémère,
Telle ces fleurs qui sont tout autant de chimères,
Et l'aube se noie dans les plaines de l'Angoisse,
Ange sombre incendiant une claire paroisse.
Qui peut donc prétendre n'avoir jamais péché,
En ce monde pervers aux valeurs desséchées,
Que l'être humain détruit pareil à une tumeur ;
Le ciel le noiera de ses pures humeurs.
N'y a-t-il point de mal pire que la prison,
Pour le fou qui voudrait redorer son blason,
Enchaîné, de sa vie il est au crépuscule,
Condamné au soir par un esprit sans scrupules.
Dans la cage de fer où on l'a annexé,
Sur l'attente et l'ennui sa vie est toute axée,
Car le trop grand moment ce pauvre diable attend,
Pas de Dieu à prier - une âme pour Satan.
Il suit le long couloir, la foudre est attisée,
Perdu, comme un enfant sur les Champs Elysées,
Un ange et un démon sont du même acabit ;
L'Humain et la Terre : entre Enfer et Paradis.
Le temps n'efface pas les forfaits et méfaits,
Les diktat des uns sont pour eux de vrais trophées,
Quand de leurs gros marteaux ils frappent et ils condamnent ;
L'Humanité, martyr qui hurle et qui se damne.
Jamais ne tolère ni sanglots ni pitié,
Seul le sang sied à ceux qui prêchent la piété ;
Jamais ne tolère miséricorde ou larmes,
L'Horreur qui dans l'Ombre tient si fermement l'Arme.
Avec lui, ses bourreaux sont du moindre côté,
On le voit avancer lourdement menotté,
D'eau bénite aspergé, quand son crâne on couronne,
C'est le courant qui passe et la mort qui résonne . -
Le trône de Lincoln, la liberté qui fane.
Est-on sage quand sonne un glas endolori ?
Requiem macabre, hommage au Mémento Mori ;
Orage, oracle : ôte moi cette cécité.
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