Le prix de l'honneur
Par : para-neuski
Genre : Action , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
... heisst Treue
Publié le 26/02/12 à 12:53:22 par para-neuski
Voilà, on y est … Dans quelques minutes ça va commencer … on a reçu une visite de l’Obergruppenführer Kruger, le chef de la division, qui nous a prononcé un discours enflammé qui se serait résumé assez simplement en trois mots :
« Déchainez les enfers »
C’est fou comme on se rend compte qu’on connait chaque tic ou chaque habitude de ses hommes quand on combat avec eux. Aue porte toujours sa MG42 par-dessus l’épaule, à l’horizontale en la tenant par la crosse et toujours à la faire trembler, Clausewitz porte sa carabine comme une canne, Hauser porte sa MP40 a l’épaule, accrochée par sa sangle, et passe son temps à vérifier la culasse et le canon de son arme. Personnellement, j’ai cru comprendre que chaque tic dans ce genre est en fait pour eux une façon méthodique d’évacuer leur stress … Personnellement je me contente de fermer et d’ouvrir le poing. Quand Diekmann arrive pour nous briefer sur l’opération, il nous explique qu’on va devoir prendre une petite ferme paumée en plein milieu d’une plaine, sans obstacle, et bien sûr, sans soutien blindé ou aérien … En clair, on risque simplement de mourir … Comme avant chaque bataille, je ne partage pas l’optimisme de mes hommes.
Pour le transport, nous disposons d’un transport blindé semi-chenillé, et de cette boite de conserve sur chenilles comme dit Hauser, on voit presque tout ce qui se passe dehors …
Arrivés à quelques centaines de mètres de la ferme en question, nous subissons un tir nourri d’un canon antichar russe. Clausewitz a pris l’obus en plein dans le ventre, je vois ses intestins s’étaler sur le sol, son sang se répandre dans cette terre humide. Ses hurlements me donnent envie de l’achever moi-même, pour qu’il arrête de crier. Finalement, un tir de mortier mal placé lui explosa en pleine tête. Les restes de son crâne jonchent le sol, des morceaux de cervelle entremêlés de chair et de sang ont giclé partout, et Partenau, le médecin de l’escouade en est couvert. Pendant cet instant de confusion, Aue et Prill, son mitrailleur, ont installé la MG42 dans les restes du semi-chenillé et arrosent déjà la ferme. Hauser, comme à son habitude, pleure sur les restes sanglants de Clausewitz. Au bout d’un moment, Partenau aperçoit des tireurs isolés soviétiques et hurle a Hauser de revenir. Celui-ci reste à genoux sans bouger. A ce moment, je vois le reflet d’une lunette, et un coup de feu. Hauser ne bouge pas, mais Partenau s’effondre, mort, d’une balle en plein entre les yeux. Le haut de son crâne a sauté. Je courus vers Hauser, le pris par le bras et le trainais de force au blindé pendant que Aue et Prill me couvraient. Hauser n’avait pas cessé de hurler, et ne semblait pas s’être rendu compte de la mort de Partenau.
Je secouais violemment Hauser pour le ramener à la raison, et lui dire de reprendre ses esprits. Il prit sa MP40 et tira en direction des snipers. Leur décès ne fit aucun doute au moment où une explosion très violente les fit bruler et sortir de leur trou. A ce moment, nous vîmes un Panther, mais le soulagement fut de courte durée : le canon antichar fit exploser le Panther par derrière. Soudain, une idée me vint à l’esprit. J’en fis part à Hauser.
« Contourner la ferme par le char ? Euh, vous êtes sûr d’aller bien Rottenführer ? me répondit-il.
- Bien sur Hauptscharführer, répondis-je, parce qu’entre la fumée du char et celle de la position des snipers russes, on a largement de quoi se couvrir !
- Bien vu Rottenführer, répondit Hauser.
Après avoir laissé Prill, Aue, Gebhardt, Kressmann et moi-même au half-track pour les couvrir, il se mit à courir avec le reste de l’escouade, d’abord vers la position des snipers, puis vers l’épave crachant une fumée noire du Panther. Je vis Steiner s’effondrer, traversé de gauche à droite par une rafale Russe, presque coupé en deux, jusqu’au moment où ses hurlements me forcèrent à aller le chercher moi-même pour le ramener au char, pour que l’équipe le prenne en charge, mais vu que Partenau est mort, Hauser n’a pas d’autre choix que de l’achever, mais il n’osa pas. Il aurait préféré le laisser mourir sur place plutôt que de l’achever. Au lieu de cela, je préférais l’achever moi-même. Avant même d’avoir pu réarmer la culasse de mon fusil, je vis mon équipe d’appui-feu entière, restée au blindé, se faire massacrer par une équipe russe qui avait contourné le semi-chenillé par la droite, pendant que nous contournions la ferme par la gauche. Sur cet accès de rage, je pris une grenade a Steiner, je fonçais vers le blindé, lançais ma grenade dedans. En entendant leurs hurlements, je les trainais sur la route, encore vivants, et, dans un accès de rage, je pris le lance-flammes a Gebhardt. Je pense qu’il est inutile de vous dire ce que j’en ai fait, mais la jouissance que leurs hurlements de terreur et de douleur me procuraient était immense. A la vue de leurs cadavres brulés, qui n’avaient plus rien d’humain, juste des morceaux de chair brulée et carbonisée, je compris que j’étais devenu ce que je reprochais aux russes : un sauvage, implorant la guerre et le meurtre, mais pourtant, j’en voulais encore ! Je jetais donc le lance-flammes vide et inutile, je pris des munitions sur les corps de mes hommes, et je rejoignis Hauser, qui me regardait, l’air grave. Je me demandais si il me jugeait ou si il se demandait ce que j’allais faire maintenant. Ma prochaine action fut de foncer vers la ferme avec le reste de l’escouade, assaut au cours duquel Hanke eut les jambes sectionnées avant de recevoir une balle russe en pleine tête.
Une grenade dans la ferme, deux, et finalement tous les Russes sont morts. Huit bons soldats SS pour vingt-cinq enfoirés de communistes. Ces salauds nous ont réduit nos effectifs de moitié. Nous décidions d’utiliser les armes russes contre eux. Le rassemblement d’armes et de munitions nous prit une heure. Quand les russes arrivèrent, nous étions prêts ! Friedrich et Kurz étaient dans le grenier, avec la MG42 de Prill et Aue, Kliest et Franz sur la mitrailleuse russe, à côté de moi et Hauser, et enfin Hanika et Turek au canon antichar. La première chose que je vis, ce fut cette colonne de chars russes T-34 qui nous fonçait dessus. Ensuite, un bruit d’explosion : Hanika et Turek volaient dans les airs, deux corps déchirés et sanglants, et je compris que c’était fini pour nous … Mais plutôt que de me rendre, je préférais en emmener le plus possible avec moi en enfer ! Un nouveau tir, Friedrich tomba du grenier, en sang. Je montais voir comment allait Kurz, il continuait de tirer sur les russes comme un enragé. De son coté, Hauser, qui avait récupéré l’arme d’un sniper russe, s’amusait à tirer dans les parties génitales des soldats russes. Toutefois, je pris mon propre fusil à lunette, et, visant la fente du pilote d’un des chars T-34, je tirais balle sur balle, si bien qu’à la fin de mon chargeur, j’avais immobilisé les cinq chars, rien qu’en tuant leurs pilotes. J’ordonnais a Kurz d’aller les achever avec le canon antichar, Hauser commençant a sévèrement perdre le contrôle. Kliest et Franz prirent l’initiative d’aider Kurz a déplacer le canon antichar dans la maison, mais les chars T-34 firent exploser le canon d’un seul coup, bien que tous les rouges tirèrent en même temps. La vue cadavres explosés de nos trois derniers soldats fit complètement perdre la raison a Hauser, qui prit un des Panzerschrecks et toutes les roquettes qu’il put transporter, et fonça à l’assaut des chars immobiles. Sa première roquette explose en plein dans la tourelle d’un T-34 et une gerbe de flammes et de fumée se dégage de l’épave du T-34. Les servantes essayent de sortir, et pour les en empêcher, je les tue directement. Sa seconde roquette fait exploser un second char, mais les trois autres chars firent exploser son corps dans des gerbes de sang et de morceaux de chair. Ce spectacle, horrible à voir, me donna envie de vomir. Alors que je commençais à réaliser que j’étais le dernier survivant de l’escouade, les chars ouvrirent le feu sur la ferme, je ne sentis plus rien, je me crus mort ….
« Déchainez les enfers »
C’est fou comme on se rend compte qu’on connait chaque tic ou chaque habitude de ses hommes quand on combat avec eux. Aue porte toujours sa MG42 par-dessus l’épaule, à l’horizontale en la tenant par la crosse et toujours à la faire trembler, Clausewitz porte sa carabine comme une canne, Hauser porte sa MP40 a l’épaule, accrochée par sa sangle, et passe son temps à vérifier la culasse et le canon de son arme. Personnellement, j’ai cru comprendre que chaque tic dans ce genre est en fait pour eux une façon méthodique d’évacuer leur stress … Personnellement je me contente de fermer et d’ouvrir le poing. Quand Diekmann arrive pour nous briefer sur l’opération, il nous explique qu’on va devoir prendre une petite ferme paumée en plein milieu d’une plaine, sans obstacle, et bien sûr, sans soutien blindé ou aérien … En clair, on risque simplement de mourir … Comme avant chaque bataille, je ne partage pas l’optimisme de mes hommes.
Pour le transport, nous disposons d’un transport blindé semi-chenillé, et de cette boite de conserve sur chenilles comme dit Hauser, on voit presque tout ce qui se passe dehors …
Arrivés à quelques centaines de mètres de la ferme en question, nous subissons un tir nourri d’un canon antichar russe. Clausewitz a pris l’obus en plein dans le ventre, je vois ses intestins s’étaler sur le sol, son sang se répandre dans cette terre humide. Ses hurlements me donnent envie de l’achever moi-même, pour qu’il arrête de crier. Finalement, un tir de mortier mal placé lui explosa en pleine tête. Les restes de son crâne jonchent le sol, des morceaux de cervelle entremêlés de chair et de sang ont giclé partout, et Partenau, le médecin de l’escouade en est couvert. Pendant cet instant de confusion, Aue et Prill, son mitrailleur, ont installé la MG42 dans les restes du semi-chenillé et arrosent déjà la ferme. Hauser, comme à son habitude, pleure sur les restes sanglants de Clausewitz. Au bout d’un moment, Partenau aperçoit des tireurs isolés soviétiques et hurle a Hauser de revenir. Celui-ci reste à genoux sans bouger. A ce moment, je vois le reflet d’une lunette, et un coup de feu. Hauser ne bouge pas, mais Partenau s’effondre, mort, d’une balle en plein entre les yeux. Le haut de son crâne a sauté. Je courus vers Hauser, le pris par le bras et le trainais de force au blindé pendant que Aue et Prill me couvraient. Hauser n’avait pas cessé de hurler, et ne semblait pas s’être rendu compte de la mort de Partenau.
Je secouais violemment Hauser pour le ramener à la raison, et lui dire de reprendre ses esprits. Il prit sa MP40 et tira en direction des snipers. Leur décès ne fit aucun doute au moment où une explosion très violente les fit bruler et sortir de leur trou. A ce moment, nous vîmes un Panther, mais le soulagement fut de courte durée : le canon antichar fit exploser le Panther par derrière. Soudain, une idée me vint à l’esprit. J’en fis part à Hauser.
« Contourner la ferme par le char ? Euh, vous êtes sûr d’aller bien Rottenführer ? me répondit-il.
- Bien sur Hauptscharführer, répondis-je, parce qu’entre la fumée du char et celle de la position des snipers russes, on a largement de quoi se couvrir !
- Bien vu Rottenführer, répondit Hauser.
Après avoir laissé Prill, Aue, Gebhardt, Kressmann et moi-même au half-track pour les couvrir, il se mit à courir avec le reste de l’escouade, d’abord vers la position des snipers, puis vers l’épave crachant une fumée noire du Panther. Je vis Steiner s’effondrer, traversé de gauche à droite par une rafale Russe, presque coupé en deux, jusqu’au moment où ses hurlements me forcèrent à aller le chercher moi-même pour le ramener au char, pour que l’équipe le prenne en charge, mais vu que Partenau est mort, Hauser n’a pas d’autre choix que de l’achever, mais il n’osa pas. Il aurait préféré le laisser mourir sur place plutôt que de l’achever. Au lieu de cela, je préférais l’achever moi-même. Avant même d’avoir pu réarmer la culasse de mon fusil, je vis mon équipe d’appui-feu entière, restée au blindé, se faire massacrer par une équipe russe qui avait contourné le semi-chenillé par la droite, pendant que nous contournions la ferme par la gauche. Sur cet accès de rage, je pris une grenade a Steiner, je fonçais vers le blindé, lançais ma grenade dedans. En entendant leurs hurlements, je les trainais sur la route, encore vivants, et, dans un accès de rage, je pris le lance-flammes a Gebhardt. Je pense qu’il est inutile de vous dire ce que j’en ai fait, mais la jouissance que leurs hurlements de terreur et de douleur me procuraient était immense. A la vue de leurs cadavres brulés, qui n’avaient plus rien d’humain, juste des morceaux de chair brulée et carbonisée, je compris que j’étais devenu ce que je reprochais aux russes : un sauvage, implorant la guerre et le meurtre, mais pourtant, j’en voulais encore ! Je jetais donc le lance-flammes vide et inutile, je pris des munitions sur les corps de mes hommes, et je rejoignis Hauser, qui me regardait, l’air grave. Je me demandais si il me jugeait ou si il se demandait ce que j’allais faire maintenant. Ma prochaine action fut de foncer vers la ferme avec le reste de l’escouade, assaut au cours duquel Hanke eut les jambes sectionnées avant de recevoir une balle russe en pleine tête.
Une grenade dans la ferme, deux, et finalement tous les Russes sont morts. Huit bons soldats SS pour vingt-cinq enfoirés de communistes. Ces salauds nous ont réduit nos effectifs de moitié. Nous décidions d’utiliser les armes russes contre eux. Le rassemblement d’armes et de munitions nous prit une heure. Quand les russes arrivèrent, nous étions prêts ! Friedrich et Kurz étaient dans le grenier, avec la MG42 de Prill et Aue, Kliest et Franz sur la mitrailleuse russe, à côté de moi et Hauser, et enfin Hanika et Turek au canon antichar. La première chose que je vis, ce fut cette colonne de chars russes T-34 qui nous fonçait dessus. Ensuite, un bruit d’explosion : Hanika et Turek volaient dans les airs, deux corps déchirés et sanglants, et je compris que c’était fini pour nous … Mais plutôt que de me rendre, je préférais en emmener le plus possible avec moi en enfer ! Un nouveau tir, Friedrich tomba du grenier, en sang. Je montais voir comment allait Kurz, il continuait de tirer sur les russes comme un enragé. De son coté, Hauser, qui avait récupéré l’arme d’un sniper russe, s’amusait à tirer dans les parties génitales des soldats russes. Toutefois, je pris mon propre fusil à lunette, et, visant la fente du pilote d’un des chars T-34, je tirais balle sur balle, si bien qu’à la fin de mon chargeur, j’avais immobilisé les cinq chars, rien qu’en tuant leurs pilotes. J’ordonnais a Kurz d’aller les achever avec le canon antichar, Hauser commençant a sévèrement perdre le contrôle. Kliest et Franz prirent l’initiative d’aider Kurz a déplacer le canon antichar dans la maison, mais les chars T-34 firent exploser le canon d’un seul coup, bien que tous les rouges tirèrent en même temps. La vue cadavres explosés de nos trois derniers soldats fit complètement perdre la raison a Hauser, qui prit un des Panzerschrecks et toutes les roquettes qu’il put transporter, et fonça à l’assaut des chars immobiles. Sa première roquette explose en plein dans la tourelle d’un T-34 et une gerbe de flammes et de fumée se dégage de l’épave du T-34. Les servantes essayent de sortir, et pour les en empêcher, je les tue directement. Sa seconde roquette fait exploser un second char, mais les trois autres chars firent exploser son corps dans des gerbes de sang et de morceaux de chair. Ce spectacle, horrible à voir, me donna envie de vomir. Alors que je commençais à réaliser que j’étais le dernier survivant de l’escouade, les chars ouvrirent le feu sur la ferme, je ne sentis plus rien, je me crus mort ….
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