Le prix de l'honneur
Par : para-neuski
Genre : Action , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Blut une Ehre
Publié le 26/02/12 à 13:15:39 par para-neuski
Et voilà, je me réveille à l’hôpital … J’ai fait quoi hier soir, cuite au schnaps ou quoi ? Et là, quand je vois arriver Diekmann et une infirmière, je me dis que mon compte est bon, je vais me faire engueuler ... Je vois qu’il tient des galons et une médaille, une croix de fer en fait … Je me dis que ça y est, il a été promu Obersturmbannführer et a reçu sa saloperie de Croix de Chevalier de la Croix de Fer, ou une connerie du genre … Pire, je vois avec lui un peloton de SS armés. Je me dis que c’est bon, pas de problème, je suis déjà mort … Mais je vous laisse deviner la surprise que j’ai eu quand les SS se sont mis au garde-à-vous à coté de mon lit, et Diekmann qui accroche la Croix de Fer a mon pyjama avant de poser les galons sur mon col. Je ne comprends plus rien, j’étais sur de m’être fait ramasser ivre mort par des Orpos dans une rue. Je lui demande en quel honneur ais-je été promu et décoré.
« En quel honneur ? Premièrement pour votre sens tactique aiguisé, deuxièmement parce que vous êtes un héros, et troisièmement parce que l’Obergruppenführer veut faire un exemple d’un soldat qui a survécu seul en ayant atteint tous ses objectifs … »
Alors le souvenir de la bataille me revient … Je lui demande comment je suis arrivé ici, et il me répond simplement :
« C’était une erreur de vous envoyer sans soutient, alors pour commencer je vous ai envoyé un Panther, puis toute la IIIè Compagnie est venue vous chercher, et on a retrouvé votre escouade massacrée, la carcasse du Panther, de deux T-34, et trois autres vides, et vous, dans les vappes, dans cette ferme. D’ailleurs, ou est le Hauptscharführer Hauser ?
- Hauser ? C’est lui qui a détruit les deux T-34 au Panzerschreck
- Mais où est-il, nous ne l’avons pas retrouvé !
- Il s’est mangé les tirs de trois T-34, il a littéralement explosé … cette image me poursuivra toute ma vie …
- Si vous voulez parler à quelqu’un, Hauptscharführer, vous savez ou me trouver … Même si vous voulez une mutation, je pense que je pourrais vous trouver un poste à Berlin.
Et il sortit, en faisant cet horrible salut national-socialiste, ce bras tendu, comme un fusil qui s’apprête à ouvrir le feu … Et l’infirmière s’approcha de moi, et quand son regard croisa le mien, je compris que cette fille devait être une de ces gamines enrôlées dans les BDM et qui s’enrôlait dans les services de santé des armées juste pour rencontrer des héros de guerre nazis … Mais en même temps, je crois que la seule chose que je craignais, c’était qu’elle retire le drap, car à ce moment-là, je crois qu’elle aurait découvert un truc qu’elle devrait jamais voir … oui, mes chers amis, à ce moment-là, le Hauptscharführer Thomas Müller bandait comme un taureau … Au moment où elle me demanda de me mettre sur le ventre pour me planter une aiguille dans le cul, je crois que j’ai enfin compris que cette jeune fille finirait probablement dans mon lit … Ses mains douces manipulaient mes fesses comme si il s’agissait de trésors inestimables … Je crois que c’est à ce moment-là que je lui ai dit qu’elle était très belle. Sa réponse ne me laissa aucun doute sur la véracité de ma première impression … Elle me dit de me taire, mais après m’avoir retourné, elle m’embrassa, comme jamais une femme m’avait embrassé me semblait-il … A ce moment, quand je la vis partir, je lui signalais qu’elle avait oublié son plateau, mais plutôt que de se retourner et de venir le chercher, elle ferma la porte à clé. Quand elle se retourna pour me regarder, elle laissa tomber sa blouse, me révélant son beau corps nu, parfaitement bien proportionné, et me fit un sourire magnifique. Puis, devant moi s’imposa l’image de cette jeune juive à Minsk, puis l’image de son crâne éclaté par les balles d’un officier, et je me mis à hurler, comme un fou, je me mis les mains devant les yeux pour ne rien voir, je me débattis dans mon lit, et l’infirmière, après avoir remis rapidement sa blouse, ouvrit la porte et appela à l’aide, et on m’injecta un sédatif dans le bras … A mon réveil, l’infirmière me demanda pourquoi j’avais réagi comme ça, et je lui expliquais. Elle m’écouta silencieusement, et, en sortant, me dit quand même que si j’avais besoin de quoi que ce soit, elle serait là. Puis je repensais aux morts de l’escouade … Clausewitz, Partenau, Steiner, Aue, Prill, Gebhardt, Kressmann, Hanke, Friedrich, Kurz, Hanika, Turek, Kliest, Franz, et enfin, Hauser … Je ne pensais pas que Max Hauser pouvait mourir un jour, en tout cas pas comme ça …
Au bout d’un mois dans cet hôpital, je reçus la visite du Reichsführer-SS, Heinrich Himmler en personne. A ce moment je me demandais franchement pourquoi il venait me voir, moi, un simple Hauptscharführer … En fait, il avait eu vent de ma liaison sérieuse avec Maria, la belle infirmière, et vint m’offrir une promotion au grade de Stabsscharführer, en guise de cadeau de mariage… J’acceptais volontiers, et ce dernier me proposa même un poste à Berlin. Je lui promis sincèrement de réfléchir, mais je savais que je voulais rester au front.
J’en parlais à Maria, qui était obligée de rester dans cet hôpital, et je devais prendre mes fonctions de chef d’escouade. La Das Reich était en train de se replier en France pour mener des opérations contre la résistance. Heureusement, Maria était détachée au régiment Der Führer, donc on pouvait rester ensemble. Le premier arrêt de notre groupe se fit à Kiev, ou le convoi repartit en train.
« En quel honneur ? Premièrement pour votre sens tactique aiguisé, deuxièmement parce que vous êtes un héros, et troisièmement parce que l’Obergruppenführer veut faire un exemple d’un soldat qui a survécu seul en ayant atteint tous ses objectifs … »
Alors le souvenir de la bataille me revient … Je lui demande comment je suis arrivé ici, et il me répond simplement :
« C’était une erreur de vous envoyer sans soutient, alors pour commencer je vous ai envoyé un Panther, puis toute la IIIè Compagnie est venue vous chercher, et on a retrouvé votre escouade massacrée, la carcasse du Panther, de deux T-34, et trois autres vides, et vous, dans les vappes, dans cette ferme. D’ailleurs, ou est le Hauptscharführer Hauser ?
- Hauser ? C’est lui qui a détruit les deux T-34 au Panzerschreck
- Mais où est-il, nous ne l’avons pas retrouvé !
- Il s’est mangé les tirs de trois T-34, il a littéralement explosé … cette image me poursuivra toute ma vie …
- Si vous voulez parler à quelqu’un, Hauptscharführer, vous savez ou me trouver … Même si vous voulez une mutation, je pense que je pourrais vous trouver un poste à Berlin.
Et il sortit, en faisant cet horrible salut national-socialiste, ce bras tendu, comme un fusil qui s’apprête à ouvrir le feu … Et l’infirmière s’approcha de moi, et quand son regard croisa le mien, je compris que cette fille devait être une de ces gamines enrôlées dans les BDM et qui s’enrôlait dans les services de santé des armées juste pour rencontrer des héros de guerre nazis … Mais en même temps, je crois que la seule chose que je craignais, c’était qu’elle retire le drap, car à ce moment-là, je crois qu’elle aurait découvert un truc qu’elle devrait jamais voir … oui, mes chers amis, à ce moment-là, le Hauptscharführer Thomas Müller bandait comme un taureau … Au moment où elle me demanda de me mettre sur le ventre pour me planter une aiguille dans le cul, je crois que j’ai enfin compris que cette jeune fille finirait probablement dans mon lit … Ses mains douces manipulaient mes fesses comme si il s’agissait de trésors inestimables … Je crois que c’est à ce moment-là que je lui ai dit qu’elle était très belle. Sa réponse ne me laissa aucun doute sur la véracité de ma première impression … Elle me dit de me taire, mais après m’avoir retourné, elle m’embrassa, comme jamais une femme m’avait embrassé me semblait-il … A ce moment, quand je la vis partir, je lui signalais qu’elle avait oublié son plateau, mais plutôt que de se retourner et de venir le chercher, elle ferma la porte à clé. Quand elle se retourna pour me regarder, elle laissa tomber sa blouse, me révélant son beau corps nu, parfaitement bien proportionné, et me fit un sourire magnifique. Puis, devant moi s’imposa l’image de cette jeune juive à Minsk, puis l’image de son crâne éclaté par les balles d’un officier, et je me mis à hurler, comme un fou, je me mis les mains devant les yeux pour ne rien voir, je me débattis dans mon lit, et l’infirmière, après avoir remis rapidement sa blouse, ouvrit la porte et appela à l’aide, et on m’injecta un sédatif dans le bras … A mon réveil, l’infirmière me demanda pourquoi j’avais réagi comme ça, et je lui expliquais. Elle m’écouta silencieusement, et, en sortant, me dit quand même que si j’avais besoin de quoi que ce soit, elle serait là. Puis je repensais aux morts de l’escouade … Clausewitz, Partenau, Steiner, Aue, Prill, Gebhardt, Kressmann, Hanke, Friedrich, Kurz, Hanika, Turek, Kliest, Franz, et enfin, Hauser … Je ne pensais pas que Max Hauser pouvait mourir un jour, en tout cas pas comme ça …
Au bout d’un mois dans cet hôpital, je reçus la visite du Reichsführer-SS, Heinrich Himmler en personne. A ce moment je me demandais franchement pourquoi il venait me voir, moi, un simple Hauptscharführer … En fait, il avait eu vent de ma liaison sérieuse avec Maria, la belle infirmière, et vint m’offrir une promotion au grade de Stabsscharführer, en guise de cadeau de mariage… J’acceptais volontiers, et ce dernier me proposa même un poste à Berlin. Je lui promis sincèrement de réfléchir, mais je savais que je voulais rester au front.
J’en parlais à Maria, qui était obligée de rester dans cet hôpital, et je devais prendre mes fonctions de chef d’escouade. La Das Reich était en train de se replier en France pour mener des opérations contre la résistance. Heureusement, Maria était détachée au régiment Der Führer, donc on pouvait rester ensemble. Le premier arrêt de notre groupe se fit à Kiev, ou le convoi repartit en train.
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