Another zombie story
Par : goos-62
Genre : Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 8
Publié le 01/12/11 à 16:56:36 par goos-62
Chapitre 8 : Bientôt la fin
Lorsque je repris vaguement connaissance, je sentis une douce chaleur me fouetter le visage. Cette chaleur émanait de flamme sortant du capot, des flammes si agréables, qu’on aurait dit celle d’un feu de camp en une belle nuit d’été. Une main qui m’attrapa les cheveux me ramena à la dure réalité. Deux rangés de crocs sanguinolents se rapprochaient dangereusement de moi, c’étaient celles du flic qui conduisait avant que l’on s’encastre dans un mur. Mon premier réflexe fut de lui mettre un coup de crosse dans la tête, mais il attrapa le fusil dans un geste si rapide que jamais, je n’avais vu une de ces choses réagir aussi vite. Il me l’arracha des mains et l’envoya volé sur le capot de la voiture, au travers du pare-brise qui avait surement explosé dans l’accident. Il était sur le point de me mordre lorsque Jessy, qui avait reprit connaissance aussi, lui enfonça son couteau dans la gorge. La lame transperça le coup et ressortit par la nuque, laissant couler un flot de sang qui finit de repeindre définitivement la chemise du flic en rouge vif. En un instant, je sortis de la voiture, voyant que le zombie avait été littéralement cloué par le couteau sur le dossier du siège. Angèle et Jessy me suivit de très près, laissant même le couteau planté dans la trachée du flic en guise de pourboire pour la course. J’eus juste le temps d’attraper ma carabine, rester sur le capot, avant qu’Angèle nous tire, tous les deux, de l’autre côté de la rue, tout en nous criant « vite, la voiture risque d’explosée ! ». Elle avait raison, depuis mon réveil dans la voiture, les flammes avaient bien doublé de volume ! Par chance, ce n’est qu’une fois tous cachée derrière un gros 4*4, que la voiture explosa dans un torrent de flamme qui envahit une bonne partie de la rue.
Une fois le calme revenue, nous sortîmes de notre cachette. Le corps, toujours cloué par le couteau, avait complètement brulé et n’était plus qu’une masse noire informe. Il ne valait mieux pas trainer dans le coin. Même si le port n’était plus très loin, nous n’avions plus de transport sure et il fallait maintenant marcher, et cette marche n’avait rien d’une promenade de santé. Au loin, derrière nous, se ramener une demi-douzaine de corps, sûrement attiré par le bruit de l’explosion. On se remit en donc en route, on ne préférait pas accueillir ces nouveaux invités à bras ouvert.
Bizarrement, plus on avancé vers le port et plus les rues était calme, si on retirait les voitures détruites, celles abandonnées en plein milieu de la route, les cadavres inertes et les tâches de sang, on aurait pu penser à une ville normal dans une vie normal. Peut être que l’armée avait entièrement ‘’nettoyer’’ ce secteur de la ville. En tout cas, nous n’entendions plus de coup de feu. Lorsqu’on arriva à deux rue de la zone portuaire, nous nous stoppâmes tous les trois, une espèce de grognement sortis d’outre tombe venait d’alerter nos sens.
Prêt à toutes éventualités, je chargeai mon fusil et Jessy se mit en garde avec sa batte, près à frapper tout ce qui passerait à sa porter, Angèle resta juste derrière Jessy. Les grognements redoublèrent et semblaient provenir d’une maison dont la porte était ouverte. Il faisait trop sombre à l’intérieur pour qu’on y distingue quoique ce soit. Je décidai donc de fouiller dans mon sac à la recherche de la lampe que j’avais emporté lorsque Jessy m’attrapa le bras et pointa du doigt l’entrée. A mon tour je regardai et vis deux petites sphères luminescentes rouges qui venaient de se dessiner dans la pénombre. Je mis la main sur ma lampe et d’une geste éclaira instantanément la zone d’ombre. La créature qui apparut sous nos yeux nous pétrifia : Des yeux brûlants de haine, une expression de sadisme et de barbarie se dégager de son visage parsemé d’entaille, de chaire pourrit le tout reposant sur un corps en putréfaction avancée, tellement horrible qu’aucune description aussi fidèle qu’elle soit, n’aurait pu retranscrire le dégout éprouvé devant ce corps hallucinant.
Dans un cri de rage perçant, il se jeta sur nous dans un sprint digne d’un sportif olympique. Je tirai sur lui sans prendre le temps de viser. La balle de se logea dans son buste mais ne le ralentit pas d’un pouce. Il se jeta sur moi et avec une force incroyable, me fit tomber rapidement à terre et commença à me rouer de coup. Ses frappes étaient puissantes et chaque coup était ressenti comme l’équivalent d’une brique lancée à haute vitesse. Encore quelques seconde comme ça, et il aura raison de moi. C’est au moment le plus critique, que Jessy lui assainit un violent coup de batte qui fit exploser dans un craquement douloureux, plusieurs de ses os. Le zombie plus haineux que jamais se retourna vers son nouvel assaillant et plongea sur lui dans une furie indomptable. Il était décider à arracher, à dépecer le moindre mètre carré de chair du corps de Jessy. Le zombie, possédé parle diable, se lança dans une étreinte agressive, pour pouvoir arracher la trachée de mon pote qui essayait de le tenir à distance tant bien que mal. D’un bond je me relevai, le couteau en main, prêt à livrer le deuxième round lorsqu’une détonation retenti dans mon dos. Le zombie s’écroula de tout son long, la haine encore figée sur le visage. Je me retournai plein d’interrogation et vis Angèle qui venait d’attraper mon fusil et avait tiré une balle parfaite dans la tête du zombie.
« Personne ne touchera à mon mec ! dit-elle avec conviction
-En tout cas, tu viens de nous sauver la mise sur ce coup là, mais putin, c’était quoi cette saloprie ? Elle n’était pas comme les autres.
- Je pense que c’est ça qui a tué les flics au barrage. Me répondit Jessy. Faut qu’on soit sur nos gardes maintenant, et Nicolas, tu as intérêt à devenir un vrai tireur d’élite, il ne faut plus qu’ils nous approchent, ou sinon GAME OVER. »
Angèle me rendit mon fusil et nous continuâmes notre route avec la peur au ventre. La peur de retomber sur un de ces démons, voir plusieurs en même temps …
Heureusement, le reste de la route se passa relativement bien, seuls quelques zombies nous avaient barré le chemin. J’avais néanmoins du utiliser une bonne dizaine de cartouche afin de les sortir de l’équation. Nous essayions de prendre le moins de risque possible, et pour l’instant notre seul allié était la distance entre eux et nous. Et nous avions l’occasion de leur mettre une sacré distance, La Manche entre eux et nous était largement suffisant pour se sentir en sécurité. Cet objectif était désormais à porter de main.
On arriva devant une ancienne fortification. Je savais que si on y montait au sommet on surplombait toute la zone portuaire. On commença notre ascension et plus je grimpai, plus je m’attentai à voir une foule de personnes saines près à embarquer dans d’énormes navires protégés par des soldats armés et entrainés pour nous protéger. Notre Salut était proche, une promesse de lumière dans ces ténèbres froides et aveuglantes d’horreur…
Lorsque je repris vaguement connaissance, je sentis une douce chaleur me fouetter le visage. Cette chaleur émanait de flamme sortant du capot, des flammes si agréables, qu’on aurait dit celle d’un feu de camp en une belle nuit d’été. Une main qui m’attrapa les cheveux me ramena à la dure réalité. Deux rangés de crocs sanguinolents se rapprochaient dangereusement de moi, c’étaient celles du flic qui conduisait avant que l’on s’encastre dans un mur. Mon premier réflexe fut de lui mettre un coup de crosse dans la tête, mais il attrapa le fusil dans un geste si rapide que jamais, je n’avais vu une de ces choses réagir aussi vite. Il me l’arracha des mains et l’envoya volé sur le capot de la voiture, au travers du pare-brise qui avait surement explosé dans l’accident. Il était sur le point de me mordre lorsque Jessy, qui avait reprit connaissance aussi, lui enfonça son couteau dans la gorge. La lame transperça le coup et ressortit par la nuque, laissant couler un flot de sang qui finit de repeindre définitivement la chemise du flic en rouge vif. En un instant, je sortis de la voiture, voyant que le zombie avait été littéralement cloué par le couteau sur le dossier du siège. Angèle et Jessy me suivit de très près, laissant même le couteau planté dans la trachée du flic en guise de pourboire pour la course. J’eus juste le temps d’attraper ma carabine, rester sur le capot, avant qu’Angèle nous tire, tous les deux, de l’autre côté de la rue, tout en nous criant « vite, la voiture risque d’explosée ! ». Elle avait raison, depuis mon réveil dans la voiture, les flammes avaient bien doublé de volume ! Par chance, ce n’est qu’une fois tous cachée derrière un gros 4*4, que la voiture explosa dans un torrent de flamme qui envahit une bonne partie de la rue.
Une fois le calme revenue, nous sortîmes de notre cachette. Le corps, toujours cloué par le couteau, avait complètement brulé et n’était plus qu’une masse noire informe. Il ne valait mieux pas trainer dans le coin. Même si le port n’était plus très loin, nous n’avions plus de transport sure et il fallait maintenant marcher, et cette marche n’avait rien d’une promenade de santé. Au loin, derrière nous, se ramener une demi-douzaine de corps, sûrement attiré par le bruit de l’explosion. On se remit en donc en route, on ne préférait pas accueillir ces nouveaux invités à bras ouvert.
Bizarrement, plus on avancé vers le port et plus les rues était calme, si on retirait les voitures détruites, celles abandonnées en plein milieu de la route, les cadavres inertes et les tâches de sang, on aurait pu penser à une ville normal dans une vie normal. Peut être que l’armée avait entièrement ‘’nettoyer’’ ce secteur de la ville. En tout cas, nous n’entendions plus de coup de feu. Lorsqu’on arriva à deux rue de la zone portuaire, nous nous stoppâmes tous les trois, une espèce de grognement sortis d’outre tombe venait d’alerter nos sens.
Prêt à toutes éventualités, je chargeai mon fusil et Jessy se mit en garde avec sa batte, près à frapper tout ce qui passerait à sa porter, Angèle resta juste derrière Jessy. Les grognements redoublèrent et semblaient provenir d’une maison dont la porte était ouverte. Il faisait trop sombre à l’intérieur pour qu’on y distingue quoique ce soit. Je décidai donc de fouiller dans mon sac à la recherche de la lampe que j’avais emporté lorsque Jessy m’attrapa le bras et pointa du doigt l’entrée. A mon tour je regardai et vis deux petites sphères luminescentes rouges qui venaient de se dessiner dans la pénombre. Je mis la main sur ma lampe et d’une geste éclaira instantanément la zone d’ombre. La créature qui apparut sous nos yeux nous pétrifia : Des yeux brûlants de haine, une expression de sadisme et de barbarie se dégager de son visage parsemé d’entaille, de chaire pourrit le tout reposant sur un corps en putréfaction avancée, tellement horrible qu’aucune description aussi fidèle qu’elle soit, n’aurait pu retranscrire le dégout éprouvé devant ce corps hallucinant.
Dans un cri de rage perçant, il se jeta sur nous dans un sprint digne d’un sportif olympique. Je tirai sur lui sans prendre le temps de viser. La balle de se logea dans son buste mais ne le ralentit pas d’un pouce. Il se jeta sur moi et avec une force incroyable, me fit tomber rapidement à terre et commença à me rouer de coup. Ses frappes étaient puissantes et chaque coup était ressenti comme l’équivalent d’une brique lancée à haute vitesse. Encore quelques seconde comme ça, et il aura raison de moi. C’est au moment le plus critique, que Jessy lui assainit un violent coup de batte qui fit exploser dans un craquement douloureux, plusieurs de ses os. Le zombie plus haineux que jamais se retourna vers son nouvel assaillant et plongea sur lui dans une furie indomptable. Il était décider à arracher, à dépecer le moindre mètre carré de chair du corps de Jessy. Le zombie, possédé parle diable, se lança dans une étreinte agressive, pour pouvoir arracher la trachée de mon pote qui essayait de le tenir à distance tant bien que mal. D’un bond je me relevai, le couteau en main, prêt à livrer le deuxième round lorsqu’une détonation retenti dans mon dos. Le zombie s’écroula de tout son long, la haine encore figée sur le visage. Je me retournai plein d’interrogation et vis Angèle qui venait d’attraper mon fusil et avait tiré une balle parfaite dans la tête du zombie.
« Personne ne touchera à mon mec ! dit-elle avec conviction
-En tout cas, tu viens de nous sauver la mise sur ce coup là, mais putin, c’était quoi cette saloprie ? Elle n’était pas comme les autres.
- Je pense que c’est ça qui a tué les flics au barrage. Me répondit Jessy. Faut qu’on soit sur nos gardes maintenant, et Nicolas, tu as intérêt à devenir un vrai tireur d’élite, il ne faut plus qu’ils nous approchent, ou sinon GAME OVER. »
Angèle me rendit mon fusil et nous continuâmes notre route avec la peur au ventre. La peur de retomber sur un de ces démons, voir plusieurs en même temps …
Heureusement, le reste de la route se passa relativement bien, seuls quelques zombies nous avaient barré le chemin. J’avais néanmoins du utiliser une bonne dizaine de cartouche afin de les sortir de l’équation. Nous essayions de prendre le moins de risque possible, et pour l’instant notre seul allié était la distance entre eux et nous. Et nous avions l’occasion de leur mettre une sacré distance, La Manche entre eux et nous était largement suffisant pour se sentir en sécurité. Cet objectif était désormais à porter de main.
On arriva devant une ancienne fortification. Je savais que si on y montait au sommet on surplombait toute la zone portuaire. On commença notre ascension et plus je grimpai, plus je m’attentai à voir une foule de personnes saines près à embarquer dans d’énormes navires protégés par des soldats armés et entrainés pour nous protéger. Notre Salut était proche, une promesse de lumière dans ces ténèbres froides et aveuglantes d’horreur…
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