<h1>Noelfic</h1>

Arcadia : L'Odyssée


Par : Arcanerval

Genre : Science-Fiction

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 3

Chapitre 3

Publié le 15/12/11 à 12:35:23 par Arcanerval

C'était elle, la fille du Superstore. Elle ne m'adressa pas un mot et continua à courir. Je me mis donc aussi à courir au milieu de ce brouhaha de cris et de pleurs. Je traversais la rue, à l'abri, et je regardais, impuissant, les gens se faire arrêter ou brutaliser.
J'arrivais chez moi, essoufflé et transpirant. Il était onze heures passé et je devais me rendre à une conférence à l'université pour midi. Après une bonne douche et un rapide repas, j'arrivais devant l'amphithéâtre. Wyatt m'attendait.
- Ah t'es là, je commençais à m’inquiéter, qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Je Je ne sais pas, ils étaient sur le point de nous dire quelque chose d'important quand la police est intervenue.
- Ça aurait un rapport avec le message pirate, tu crois que la manifestation y était reliée ? Chuchota-t-il.
- J'aimerais bien le savoir.. Bon, allons en cours, rajoutais-je en avançant.


La conférence se passa très bien, une conférence sur les exoplanètes et la vie dans l'univers, mais je songeais tellement à tout ce qui se passait depuis quelques jours que je n'avais presque rien écouté alors que ce sujet me passionnait. Je me dirigeais maintenant vers mon cours de physique, au deuxième étage. En montant les escaliers, je croisais Zack et Cindy.
« Vous allez bien ? »
Zack me répondit qu'il était fatigué. Cindy, elle, avait été touché par un projectile à la jambe et boitait un peu.
Ils me souhaitèrent bonne chance et continuèrent de descendre. J'arrivais au deuxième étage et tournais à droite, en direction du laboratoire. J'entrais dans la salle, saluais la professeur, enfilais ma blouse blanche et m'asseyais à ma place, près de la fenêtre.


« Jason ? Jason ? Vous rêvez ? » Je tournais la tête, ma professeur se trouvait juste devant moi et me fixait d'un air intrigué.
- Non madame pas du tout, dis-je d'un air gêné.
- Depuis dix minutes vous regardez par la fenêtre, vous n'écrivez pas et ne répondez pas quand on vous parle, que se passe-t-il ? 
- Je suis juste fatigué, excusez-moi, repondis-je en la regardant dans les yeux.
- Allez vous reposer, de toute façon vous n'arriverez pas à suivre le reste du cours dans cet état là, et je vous veux ici demain, en pleine forme.
Sans dire un mot, je me levais et sortais de la salle.


En arrivant chez moi, il était dix sept heures dix, je posais mon sac et grignotais une brioche.
Soudain une bonne idée me vint à l'esprit, je pris immédiatement mon Digiphone et commençais à écrire : « Rendez-vous ce soir, vingt et une heure dans le garage abandonné, près de la Bibliothèque, emmène Nathan, Zack, Cindy et Alison ». Je sélectionnais Wyatt dans mes contacts et appuyais sur « Envoyer ». Quelques secondes plus tard, il me répondit : « Je crois comprendre ce que tu comptes faire, très bien nous y serons ». Parfait, il ne me restait plus qu'à attendre. N'ayant rien à faire, je m'allongeais sur mon sofa en espérant m'assoupir quelques instants.


J'ouvrais les yeux, pensant m'être endormis quelques minutes, je tournais la tête et regardais l'heure.
« Vingt heures !!! », criais-je.
Je bondis de mon sofa et me dirigeais vers mon frigo.
Après avoir mangé rapidement, je descendais au rez-de-chaussée, et me rendais au vieux garage à pied. Il faisait presque nuit et les rues se vidaient. Après quinze minutes de marche, j'arrivais au garage et escaladais la façade discrètement en me servant de la gouttière pour rentrer par la fenêtre brisée du premier étage. Le premier étage était entièrement vide, il y avait juste quelques gravats et morceaux de cartons, je descendais donc les escaliers et arrivais dans la pièce principal du garage, où se trouvait deux sofas, un rouge et un gris, une table basse en bois, des affiches collées aux murs et une lampe solaire vieille de plusieurs dizaines d'années, qui était placée de telle sorte à recevoir les rayons du soleil entre quatorze et quinze heures. Nous venions ici étant l'année dernière avec Wyatt et d'autres amis, pour discuter ou s'amuser. Je n'y étais pas venu depuis longtemps, mais rien n'avait changé. J'installais ma netradio sur la table basse. J'entendis des voix dans la rue, puis quelqu'un toqua. C'était Wyatt et les autres. Je déverrouillais la porte et les invitais à entrer. Tout le monde s'installa, il était neuf heures pile. J'allumais donc ma radio, sans chercher à mettre une fréquence spécifique, puis tout d'un coup, comme je l'attendais : «  Bzzzz, bzzzz, chhhh, chhh, bonsoir amis américains, vous êtes chaque jour plus nombreux à nous écouter, nous sommes très fiers, mais nos occupants commencent à se douter de quelque chose. Nous allons vous donner vos prochaines indications, vous devez.. » BOUM BOUM.


Wyatt me regarda, je le regardais, je regardais tout le monde, glacé, quelqu'un venais de frapper à la porte.

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