Note de la fic : Non notée

Overwatch : Le monde aura toujours besoin de Héros.


Par : MarianCross
Genre : Action
Statut : En cours, sweet quotidienne



Chapitre 7 : Espoir avorté


Publié le 28/06/2016 à 17:37:06 par MarianCross

(Soundtrack A RELANCER AUTANT QUE NÉCESSAIRE :
)

Ana était complètement sonnée et son corps était si engourdi qu'elle ne ressentait aucune douleur malgré la violence de l'explosion. Elle fût projetée à plusieurs mètres lorsque la cage d'ascenseur détona et qu'une gerbe de flamme s'en échappa. Étalée sur le dos, elle ne voyait presque rien. Sa vue était floue, imperfectible.

Le souffle court, elle bascula sur le côté avec difficulté. Un terrible acouphène l'étourdissait. Elle pouvait néanmoins percevoir le bourdonnement d'un canon qui arrosait le couloir de plombs, tuant les soldats et scientifiques présents. Le sol était jonché de verre car la baie vitrée avait également été soufflée par la déflagration, mais aussi de cadavre se vidant de leur sang. Son bras ensanglanté, brûlé et encore fumant était jonché de verre, puis, tandis que sa vue lui revenait petit à petit, elle remarqua la clé de données que lui avait donnée la Chancelière, a quelques centimètre de ses doigts.

Le souffle court, trempée à cause de la pluie qui s'immisçait désormais dans le couloir, elle fît extension de ses doigts pour tenter de s'en saisir. Sans succès. Elle se tortilla ensuite sur le sol recouvert de verre pilé car elle ne pouvait pas se lever. Ana pouvait sentir le verre lui déchiqueter la peau, s'incruster dans sa chair, elle hurla tandis qu'elle laissait une trace ensanglantée derrière elle.

Lorsqu'enfin elle atteignit la clé, une botte s'écrasa violemment sur sa main, lui broyant les doigts. La douleur dues aux multiples fractures que ce geste provoqua lui arrachèrent encore une fois un effroyable cri dans lequel cette fois elle donna toutes ses tripes. Sa voix s'en cassa littéralement, tandis qu'elle extirpait ses phalanges de dessous la semelle, elle porta sa main à vif, brûlée, toute écorchée contre sa poitrine. Les larmes coulaient le long de ses joues sales, pleines de poussières et de suies. Elle n'avait de cesse de penser au visage de sa fille. Elle pleurait.

Un homme en armure noire, couvert d'un casque aux yeux rouges s'abaissa et se saisit de la clé :

- Attrape, cria t'il à l'attention d'un autre homme auquel il lança l'objet pendant qu'Ana, à l'agonie, suffocante, tâtait son holster de cuisse de la main droite

. Elle ne pouvait pas mourir ici et l'échec n'était pas non plus une option, ces plans représentaient le dernier espoir de l'Humanité. Ses vêtements et son armure étaient brûlés et avaient fusionnés avec sa chair par endroits. Peu à peu, l'engourdissement laissait place à la souffrance. Une terrible souffrance. Ce genre de souffrance pour laquelle elle supplierait qu'on l'achève sur le champs. Elle dévérouilla la bride qui claqua. L'homme s'aperçu de ce qu'elle tentait de faire et lui décocha un violent coup de pied dans la tête qui l'acheva. La mâchoire et le nez brisés, ses paupières devenaient lourdes. Si lourdes.

Toute tremblante et désormais recroquevillée sur elle même, elle se laissa basculer sur le dos tandis que celui qui lui avait écrasé les doigts pointait son fusil d'assaut vers elle :

- Pourquoi, hoqueta Ana tandis qu'elle entendait une autre femme crier. Un homme traînait la Chancelière par les cheveux jusque le rebord, là où se trouvait auparavant la baie vitrée. Elle n'avait même pas remarquée l'aéronef qui stationnait près d'eux, la porte ouverte. C'était de cet appareil que provenaient les tirs de tout à l'heure. Ana ferma les yeux, tremblotante.
- Bouges plus, hurla son assaillant tandis qu'elle s'efforçait d'arrêter de trembler, s'étouffant dans le sang qu'elle avait dans la bouche. Elle en cracha une gerbe en spray qui lui retomba en une pluie rougeâtre sur le corps et le visage.

Des pas lourds et rapides retentirent, des coups de feu furent tirés, puis quelquechose de massif fendit l'air avant de violemment s'abattre contre quelqu'un. Ana ouvrit les yeux tandis que son adversaire était propulsé dans le vide par le marteau de Reinhardt qui déploya immédiatement son bouclier avant que l'aéronef ne se positionne face à eux pour faire cracher le plombs de ses canons rotatifs.

- Vous en voulez encore ? Criait Reinhardt tandis que l'écran défensif absorbait absolument tous les projectiles. L'aéronef devait désormais recharger. Il se détourna d'eux pour présenter son flan à l'homme qui traînait la Chancelière par terre. Il la lâcha finalement avant de sauter dans le véhicule.
- Il a ... la clé, s'égosilla tant bien que mal Von Hammersmarck qui rampait au sol, salement amochée.
Reinhardt s'enragea, lança son marteau qui percuta l'aéronef puis pris élan pour s'élancer dessus avant qu'il ne s'en aille :

- Non ! cria Ana qui cracha encore du sang, lui arrachant une autre complainte. Si il s'écrase, vous détruirez la clé avec, balbutia le Commandant qui se sentait partir, la bouche dégoulinante d'hémoglobine. Willhelm hurla son impuissance en se précipitant vers sa vieille amie, tandis que l'aéronef s'en allait.
- Commandant, bégaya Von Hammersmarck, le corps presque brûlé. Commandant, hoqueta t-elle encore une fois. R Les souvenirs d'Ana se bousculèrent dans sa tête. Jack, Sydney, son accouchement. Le visage de son bébé. Ces nuits passées à pleurer la disparition du Commandant Morrison. Les réveils nocturne pour s'occuper de sa fille. Ces premiers pas, ces premiers mots. Le premier "Maman". Ses dessins qu'elle accrochait sur son bureau. Son visage angélique. Ses câlins. Les paupières d'Ana se refermèrent.

Commandaaaaaant ! Hurla longuement la Chancelière tandis que l'armure brûlée de Reinhardt se penchait sur Ana, l'Allemand retira son casque et le lança par la fenêtre, plein de haine. Toujours à genoux, il souleva le corps inerte et en charpie du Commandant dont les bras retombèrent, ballants.

- Angelaaaaaaaa ! Cria t'il en serrant le cadavre son amie dans ses bras. Angela, pleurait-il tandis qu'il se retournait vers la Chancelière qui s'était également éteinte. Elle reposait paisiblement, assise contre le mur, les yeux fermés. Le corps brûlé et écorché. Au loin, les deux méchas Omniacs poussèrent leur complainte chacun leur tour avant de balayer le champs de bataille d'intenses lasers rougeâtres. Les défenses allemandes étaient balayées, et un message d'évacuation retentissait dans le complexe. La position allait être perdue. De terribles explosions soulevèrent la terre et firent trembler jusque les fondations mêmes du bâtiment. Une frappe orbitale fût déclenchée sur les machines mais rien n'y fît. elles continuèrent leur longue marche vers le complexe, écrasant toute résistance. Les pertes humaines se comptaient par milliers.

Soudain, porte coulissa à l'autre bout du sombre couloir. Des ailes d'ange mécaniques et luminescentes se déployèrent.dans le noir.


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