Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Hurricane


Par : Reiks
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 11 : Doucement


Publié le 27/05/2014 à 21:42:40 par Reiks

C'est donc à 19h que je me pointe au lycée. Drôle d'être là à une telle heure. J'aperçois mon ancien professeur de Français et vais directement le saluer. Un homme exceptionnel tant par son caractère que par ses connaissance. Autant dire que l'année passée sous sa tutelle fut exceptionnelle, ça n'a d'ailleurs pas été rare d'aller boire un coup en sortant d'un de ses cours. On discute de tout et de rien, refaisant le monde avant qu'il n'arrive à la fatidique question :

« Pas trop bizarre d'avoir finit le lycée ? Et alors l'année prochaine, des projets ? »

A titre de seule réponse, j'hausse les épaules.

« Tu ne t'es pas inscrit dans une école supérieure ? 
-Non j'envisage de gagner ma vie avec le piano. 
-Si c'est ce qui te plaît, fonces !
-Assurément ! Sur ce, monsieur, je vous souhaite une bien bonne soirée, et bonne continuation ! »

A nouveau nous nous serrons la main et je pars retrouver ma douce et belle me languissant de voir sa tenue. C'était à nouvelle fois une bonne estimation que de penser qu'elle allait être sublime. Je ne peux à sa vue, m'empêcher d'esquisser un sourire en pensant silencieusement que si elle devait devenir ma femme, au vu de ses nombreux vêtements, mon compte bancaire sera victime d'un léger rabais quotidien.

Peu importe, je m'approche d'elle. Pour faire simple elle était habillée d'une robe en satin blanc accompagnée d'une ceinture noire en tissu serré au niveau de son ventre. Ses chaussures, elles, étaient des escarpins assez hauts en une sorte de blanc laqué. Je la salue d'un simple baiser et contrairement à d'habitude elle n'a pas à se mettre sur la pointe des pieds, dû à ses talons. Je salue également ses amies en leur faisant la bise.

A mesure que la soirée avance, le style musical change, et nous avons ainsi pu passer de la variété française, à du jazz, puis des slows. Elle danse d'ailleurs agréablement bien, et voir ses hanches se balancer au rythme des battements de musique est un réel plaisir pour mes yeux. A l'entente des cinq premières secondes du morceau qui vient de se lancer, je comprend vite qu'il s'agit de « Can You Feel The Love Tonight » de Elton John. Difficile de ne pas nier une lourde expérience du Roi Lion puisque cette musique fait partie de sa bande-son. Je profite de cette magnifique chanson, et d'un élan de chevalerie, me met à genoux, et d'un grand sourire je lui lâche la phrase stéréotypée :

« M'accorderiez-vous cette danse ? »

A mon grand soulagement, elle accepte. Nous nous lançons donc dans un slow plus ou moins réussit, il y a en effet, dans le monde de la danse, déjà eu mieux, mais également pire. C'était un moment magique pour ma part, et j’espérais au plus profond de moi que cet instant allait durer une éternité. Malheureusement toute les bonnes choses ont une fin. Malgré l'achèvement de la musique, elle reste dans mes bras et me susurre à l'oreille :

« Je t'aime. »

Elle est le genre de personne à ne pas montrer ses sentiments et ce type de moment est quelque chose de très rare venant de sa part. De ce fait, ces simples mots m'empare d'une profonde satisfaction. Je l'enlace de plus belle et à mon tour lui susurre :

« Moi aussi. »

Nous nous séparons finalement d'un baiser puis nous nous dirigeons lentement vers ma moto afin de rejoindre l'after, le bal étant finit. J'ai pour habitude de ne pas prendre de personne aussi peu dévêtue étant donné qu'une simple chute pourrait lui être fatale à elle et sa peau, cependant je fais un effort et prend sur moi, d'autant plus décidé à conduire de manière raisonnable et attentionnée.

A mon grand bonheur, rien ne se passe mal et nous arrivons finalement au lieu du rendez-vous. Il est 23h. Comme à la précédente soirée, la battisse est plutôt jolie et spacieuse. Elle semble récente. Ça et là étaient déjà rassemblés des jeunes, qui à la manière des Américains, sirotaient dans un grand gobelet rouge. Nous entrons dans la maison, main dans la main, saluant de la tête toutes connaissance. Au fond du salon se trouve de bonne connaissances à ma douce, malheureusement c'est le type de personnes que je n'aime pas côtoyer. La caille addicte à toutes substances illicites possibles. Ses fréquentations sont un peu le grand point négatif de sa personne, sans cet aspect, elle vaudrait un 10/10 pour sûr.

Je salue l'assemblée d'un coup de tête. Eux, en retour me tende un joint, que je refuse. C'est pas vraiment ma tasse de thé même si « de temps en temps ça fait du bien ». Elle en revanche en reçoit un plutôt bien garnit qu'elle ne rechigne pas à fumer. Je suis un peu dégoûter mais ne dit mot, la regardant tantôt tirer, tantôt boire une gorgée de son mélange d'alcool. Je décide de les laisser à leurs ménages et m'en vais vagabonder, discutant et prenant des nouvelles de certaines connaissances que j'affectionne.

Le temps passe plutôt vite en leur compagnie et il est bientôt 2h du matin. La fête bat son plein tout comme la passation de seaux dans lequel un grand nombre de personnes vomissent. En voilà d'ailleurs un devant moi qui s'élance vers les toilettes, il n'a malheureusement pas le temps de les atteindre. Voilà un nouveau carreau de carrelage parsemé de bile.

Ma contemplation de cette scène est vite coupée par l'arrivée hâtive de ma compagne. A peine ai-je le temps de lui demander ce qu'il se passe qu'elle m’entraîne par la main. Elle ne me répond cependant pas et continue à m'amener à l'autre bout de la maison en passant par les escaliers puis le couloir de l'étage jusqu'à à arriver à une chambre.

Je commence à exorbiter les yeux. Elle à me pousser dans la chambre.

Une boule commence à me monter au ventre. Elle m'allonge sur le lit et se met à califourchon sur moi. En temps normal ça m'aurait tout sauf déplu, mais là, elle est complètement déchirée et doit avoir au moins un gramme dans le sang. Elle commence à déboutonner mon chemisier. Je la renverse et inverse les rôles. Je suis désormais sur elle.

« On va s'arrêter là. Je vais faire comme si je n'ai rien vu ni entendu et on en reparlera quand tu seras à peu près sobre. »

A ces mots, je me lève, reboutonne ma chemise et m'en vais, prenant soin de refermer la porte derrière moi.


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