Sophie : Es-tu venue avec Helène à la maison ?

Moi : Oui... C'était rapide, ensuite elle est reparti chez elle.

Sophie : Vous avez fait quoi ?

Moi : ( Elle m'a endormi avec des somnifères et a pillé ta chambre ) On a discuté un peu, rien de plus...

Sophie : Elle est monté dans ma chambre ?

Chacune de ces questions me faisait presque sursauter. Je me décidai de tout lui raconter, dans le moindre détail : les somnifères, le collier, la carte bleue... Elle n'en croyait pas ses yeux. Elle s'approcha de moi avant de me crier dessus en chuchotant, certainement pour ne pas attirer l'attention des parents :

Sophie : Je t'avais prévenue ! Cette fille s'est servi de toi, et ça me retombe dessus ! T'es vraiment un boulet petit frère... T'es fier de toi maintenant hein ?

Moi : Changes pas de sujet, tu veux ? Répliquai-je. Tu as obligé un mec à sortir avec toi ? Pourquoi ?

Sophie : Ca te concerne pas.

Moi : Je t'explique un truc. Je te deteste, et toi aussi. Mais je me suis mis dans la merde ! Cette connasse a pris des photos de moi, pour me forcer à rester avec elle, histoire de ne pas eveiller les soupçons. Sois je te fais une crasse monumentale, sois ces photos vont atterir sur le net.

Elle soupire, avant de rester pensive un long moment. Elle s'assis sur une chaise, avant de poursuivre :

Sophie : Au début, je sortais avec lui, normal. Et puis, au bout d'un moment, il me racontais des histoire, comme quoi, il ne m'aimait plus, mais moi je... Je l'aimais toujours quoi. Et puis, ses sentiments envers moi diminuait du jour au lendemain, jusqu'à ce qu'il ne me calcule meme plus... Et puis, j'ai eu cette idée bizarre de lui prendre sa carte bleue, y'a de ça quelques mois, pour le forcer à rester avec moi, et comme ça marchait...

Moi : T'es vraiment sordide... C'est degueulasse de forcer quelqu'un à rester avec lui par interet

Sophie : Tu vas le savoir demain, c'est justement ce qu'Helène compte faire avec toi... Mais Arnaud, c'était un amour de jeunesse, je sais très bien que les choses n'allaient pas durer plus longtemps. Ca n'aurait jamais marcher, de ce coté là, je l'oublierai certainement avec le temps, mais le collier, je dois le récupérer à cette pouffe, c'est vraiment important...

Moi : Oui je comprends... Demain, je serais certainement avec elle. Si j'arrive à supprimer les photos sur son portable...

Sophie : Elle est pas conne, son ordinateur doit certainement contenir des copies ou quelque chose du genre...

Ce fut le déclic dans ma tete. Une idée très farfelue me traversa l'esprit, mais le pire, c'est que ça pouvait marcher. La journée de demain serait décisive, je jugerai demain l'éfficacité de mon plan. Il me faudra faire preuve de beaucoup de précautions et d'ingéniosité, mais je peux le faire... Non, je dois le faire.

Sophie : En gros, on doit effacer les photos qu'elle a de toi, et récupérer le collier par la suite... Ca semble assez improbable.

Moi : J'ai une idée pour les photos, pour le collier, ça sera plus compliqué, mais c'est faisable, tu me fais confiance ?

Sophie : Bah j'ai pas vraiment le choix

Moi : Toujours le mot pour rire
Thomas : Soooooopppphhhhhhhhhiiiiiiiiiie !!! Beugla Thomas dans toute la maison, ton sandwish est pret !!
Papa : Il fout quoi ce mec dans notre cuisine... Yoann, viens voir, dis mon père en m'appelant depuis les escaliers.

En descendant, je demandai à mon père la permission pour que Thomas puisse rester ces deux derniers jours. La raison était etange, etre ici juste pour mon ordi, mais il restait quelqu'un de sympa et assez drole en fin de compte :

Papa : Bon bah... D'accord. Et ces parents ?

Moi : Ils savent qu'il est ici, il les a appelé tout à l'heure.

Papa : Alors pas de problème, mais il dormira où ?

Moi : Dans la cave ou sur le canapé ( meme s'il reverait de dormir sur le sol de la chambre à Sophie )

Après avoir diné, je partis dormir. Mes parents dormaient maintenant eux aussi, ma sœur devait rester songeuse, je voyais encore la lumière éclairer sa chambre. Thomas avait pris l'ordi et s'était dirigé vers la cave, après avoir geeker, il dormirait certainement. La journée de demain serait cruciale. Mon plan devait marcher...