Les Rafales du Vent
Par : Skines
Genre : Réaliste , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Publié le 21/07/11 à 17:19:24 par Skines
Au coup de feu, tout les villageois étaient sortis un par un de leur habitation. Tous étaient avide de curiosité. C’était peut-être un bandit, un fou, un mercenaire qui venait de tirer, mais peu importe, tout le monde voulait savoir ce qu’il s’était passé. Quand les gens reconnurent June, allongé sur le ventre, gémissant, une épaisse flaque de sang l’entourant, il ne comprirent pas tout de suite. Ensuite, il acceptèrent mentalement le fait que June avait tenté d’assassiner celui qui l’avait jeté de la maison douze an auparavant alors qu’il n’était qu’un pauvre enfant de dix ans qui passaient son temps a boire un verre d’eau dans les bars les plus proches. Les villageois commencèrent à l’insulter, à le marteler de coups de pieds. June percevaient encore leur voix comme les derniers cris du monde.
« Enfoiré, après tout ce que tu as fait, tu ose revenir ici ? » « Comment tu pensais qu’on allait t’accueillir imbécile ? »
Sous les multiples coups de ses éternels ennemis, June tenta de se relever en prenant appuie sur ses coudes et ses genoux. Mais une pierre vint le heurter en plein crâne. Ses efforts furent anéantis, il retomba piteusement au sol
« Qui m’a lancé une pierre pensa t-il ? Je n’ai plus la force ni de me lever, ni de parler, mais qui a été assez lâche pour ne pas venir m’affronter comme font tout les autres ? »
Etrangement, les attaques de ses adversaires s’estompèrent. Les villageois voulaient donc faire durer son agonie le plus longtemps possible. Non, ce n’était pas cela, c’était autre chose. Une voix retentit vers lui, une voix qui devenait de plus en forte.. Elisabeth venait de d’accourir et elle s’étaient interposé entre les lions et la gazelle. June la sentit près de lui, s’accroupir et lui caresser légèrement le front.
-Je suis là mon ange. Tiens bon, je vais m’occuper de toi. Demain il s’en ira et ne reviendra plus je vous le promets.
Les seuls mots que June parvint a laisser s’échapper ce moment furent :
-Non, je ne suis pas… un ange.
Si Elisabeth n’était pas intervenu, June serait mort, tabassé par ceux qu’il avait détestés tout le long de sa vie, c’était quelque chose d’horrible, de monstrueux et d’honteux. Les villageois ont d’abord protesté, ce bandit, cet enfoiré, cette enflure devait mourir, pour le bien du village mais aussi pour le bien de la région tout autour. Mais il n’aurait pas voulu mourir comme ça mais il savait éperdument que sa mort ressemblerait a celle qu’il avait frôlé. Déjà que les coups des villageois furent horrible a supporter pour lui et son corps, il n’allait sûrement pas pouvoir y survivre. Une heure passa depuis cet incident et June fut peu a peu soigné par sa vielle amie qui lui avait prodigué des soins dont il ignorait l’origine. Etait-ce des plantes ? Ou quelconque potions ? Il n’avait pas été capables de le déterminer, mais une chose était sûr.. il allait beaucoup mieux maintenant. Allongé sur le lit d’Elisabeth, June n’avait la force de se lever pour aller lui parler car après l’avoir soigné elle était partit dans la salon et n’était pas remonté le voir, il se demandait pourquoi elle était venu l’aider. Lui, ignorait encore les sentiments de sa vielle amie a son égard.
Vers le soir, avant que June ne s’endorme, elle remonta voir comment il allait. Le pauvre homme avait passé l’après-midi a se poser des questions. Dès qu’il pourra s’en aller, il quittera les lieux sans se retourner. Venir dans ce village avait été trop risqué, surtout tout seul. Elisabeth ouvrit doucement la porte et s’avança vers lui. Le silence oublié régnait dans toute la pièce, seul les pas de la jeune fille sur le parquet se faisait entendre. June avait légèrement tourné la tête vers elle. Quand elle fut devant son propre lit, elle s’accroupit pour être a la hauteur de l’homme qu’elle aimait. Elle le regarda, le fixa, l’observa sans les yeux. Et ce regard suffit à June pour retrouver la moitié de ses forces. Il sentit une étrange puissance pénétrer dans son corps. Puis, avec la force qui lui restait, il se leva pour s’asseoir sur le rebord du lit. Il l’a prit d’abord dans ses bras, elle ne dit rien. Il la déshabilla. Lorsqu’il la vue nue, ainsi, devant lui, il ne put réprimer un murmure « Mon amour… ». Elle tressaillit de tout son corps, alors il l’aimait aussi. C’était magnifique, magique, merveilleux. Tout les deux, ensemble. Il était comblé, chaque jours depuis son bannissement, il n’avait cessé de penser a la seule personne qui ne l’avait pas rejeté, mais il ne s’était pas rendu compte a quel point il la désirait, jusqu’à maintenant. S’il l’aurait su plus tôt, il se serait rué vers elle quand il l’avait aperçut ce matin. Ce parfum à la framboise qu’elle portait.. les entouraient. Lorsqu’il la prit dans les draps chaud du lit, elle l’embrassa, il se laissa faire le sourire aux lèvres. Puis il s’abandonna sans lutter, laissant Elisabeth faire ce qu’ils avaient tout les envie de faire.
June sortit de la maison d’Elisabeth, le lendemain matin sans avoir échangé un seule mot avec elle. Ce qu’ils avaient vécu avait suffit, les mots n’auraient servis a rien. Ils s’étaient endormis côte à côte, laissant la folie de l’amour les endormir. La maison d’Elisabeth était juste en face de celle du maire. Il avait fouillé dans un meuble de la maison de son amour et avait déniché un vieux pistolet rouillé mais encore chargé. Elisabeth le possédait sûrement si jamais quelqu’un s’en prenait à elle ; un bandit ou un autre crapule dans le genre. June l’accrocha sa ceinture et se dirigea vers la maison du maire non loin de sa position. Ce dernier avait sûrement eut peur de la réaction de sa fille quand elle avait défendu son amoureux. Mais il pensait que June mourrait dans la nuit, qu’il repartirait vraiment la veille sans rien tenter. Il n’avait pas tout a fait raison sur ce point. Devant la maison du maire, il dégaina son arme, tapa cinq fois sur la porte et pointa son pistolet devant le bois chaud de la porte. Le maire ouvrit rapidement en poussant une injure. Il releva la tête et sentit son front toucher le canon du pistolet de June. Soudain, un frisson parcouru son corps tout entier, ses cheveux se hérissèrent sur sa nuque, il prit un teint blanc livide.
-J’ai couché avec Elisabeth cette nuit. J’ai pris mon pieds. Elle avait bien dit que je partirais et que je ne reviendrais plus. Elle a eut raison. Mais votre fille a oublié de préciser ceci.
Sans retenu, il déclencha la détente. La balle ne fit aucun sifflement, elle se logea dès son départ dans le front de sa cible, lui toucha le cerveau et le tua sur le coup. June n’attendit pas un éternité cette fois. Il jeta son arme sur le cadavre du maire et cria pour que tout le monde l’entende
« June s’est vengé ! »
Mais avant que tout le monde sorte pour constater le désastre, June avait déjà prit les jambes a son cou, il avait déjà bientôt prit la route de la liberté, il avait bientôt atteint les portes encore ouverte du village, il était bientôt en sécurité. Personne ne le vit s’enfuir. Tout le monde se rua dans la maison du maire pour voir quel horreur June avait commis. Les villageois avait entendu son cri sardonique. Mais lui avait déjà quitté les lieux.
Peu de temps après, de cette nuit, June mourra au pied d’un saule pleureur, succombant a ses blessures. S’il avait su ce qui devait naitre de cette journée, il aurait esquissé un dernier sourire. Mais il était trop tard.
Elisabeth tomba enceinte. La pauvre femme allait donner la vie a un enfant qui n’aura jamais rien, voué a la même destiné que son père car sa mère mourra après avoir accouché. C’est ainsi que la lignée des Whibley se forma. June Whibley étant le premier de la longue lista qui va suivre, il s’était lui-même donné ce nom après avoir gagné en notoriété. Une famille aurait dû naitre en ce jour brûlant mais la mère n’eut vraiment pas de chance et le père s’était enfui avant de quitter la vie à son tour. Ce fils fut recueillit par un couple stérile du village qui ne pouvait manifestement pas avoir d’enfant. Le jeune fut nommé : Julien. Mais on ne lui donnait pas le nom horrible de son paternel devenu maintenant tabou à l’intérieur de ce petit village. Mais on ne pouvait pas lui cacher longtemps ses origines et dès qu’il fut majeur il découvrit ce qu’étaient ses parents. Un bandit et une pauvre fille désespéré. Il avait apprit aussi le crime de son père avant qu’il ne rende son dernier souffle mais cela lui était égale. Julien avait une haine énorme envers les habitants de son village natal qui lui avait caché la vérité. Ce fut pourquoi dès qu’il devint un adulte, il quitta le village pour vivre sa vie en dehors des menteurs.
« Enfoiré, après tout ce que tu as fait, tu ose revenir ici ? » « Comment tu pensais qu’on allait t’accueillir imbécile ? »
Sous les multiples coups de ses éternels ennemis, June tenta de se relever en prenant appuie sur ses coudes et ses genoux. Mais une pierre vint le heurter en plein crâne. Ses efforts furent anéantis, il retomba piteusement au sol
« Qui m’a lancé une pierre pensa t-il ? Je n’ai plus la force ni de me lever, ni de parler, mais qui a été assez lâche pour ne pas venir m’affronter comme font tout les autres ? »
Etrangement, les attaques de ses adversaires s’estompèrent. Les villageois voulaient donc faire durer son agonie le plus longtemps possible. Non, ce n’était pas cela, c’était autre chose. Une voix retentit vers lui, une voix qui devenait de plus en forte.. Elisabeth venait de d’accourir et elle s’étaient interposé entre les lions et la gazelle. June la sentit près de lui, s’accroupir et lui caresser légèrement le front.
-Je suis là mon ange. Tiens bon, je vais m’occuper de toi. Demain il s’en ira et ne reviendra plus je vous le promets.
Les seuls mots que June parvint a laisser s’échapper ce moment furent :
-Non, je ne suis pas… un ange.
Si Elisabeth n’était pas intervenu, June serait mort, tabassé par ceux qu’il avait détestés tout le long de sa vie, c’était quelque chose d’horrible, de monstrueux et d’honteux. Les villageois ont d’abord protesté, ce bandit, cet enfoiré, cette enflure devait mourir, pour le bien du village mais aussi pour le bien de la région tout autour. Mais il n’aurait pas voulu mourir comme ça mais il savait éperdument que sa mort ressemblerait a celle qu’il avait frôlé. Déjà que les coups des villageois furent horrible a supporter pour lui et son corps, il n’allait sûrement pas pouvoir y survivre. Une heure passa depuis cet incident et June fut peu a peu soigné par sa vielle amie qui lui avait prodigué des soins dont il ignorait l’origine. Etait-ce des plantes ? Ou quelconque potions ? Il n’avait pas été capables de le déterminer, mais une chose était sûr.. il allait beaucoup mieux maintenant. Allongé sur le lit d’Elisabeth, June n’avait la force de se lever pour aller lui parler car après l’avoir soigné elle était partit dans la salon et n’était pas remonté le voir, il se demandait pourquoi elle était venu l’aider. Lui, ignorait encore les sentiments de sa vielle amie a son égard.
Vers le soir, avant que June ne s’endorme, elle remonta voir comment il allait. Le pauvre homme avait passé l’après-midi a se poser des questions. Dès qu’il pourra s’en aller, il quittera les lieux sans se retourner. Venir dans ce village avait été trop risqué, surtout tout seul. Elisabeth ouvrit doucement la porte et s’avança vers lui. Le silence oublié régnait dans toute la pièce, seul les pas de la jeune fille sur le parquet se faisait entendre. June avait légèrement tourné la tête vers elle. Quand elle fut devant son propre lit, elle s’accroupit pour être a la hauteur de l’homme qu’elle aimait. Elle le regarda, le fixa, l’observa sans les yeux. Et ce regard suffit à June pour retrouver la moitié de ses forces. Il sentit une étrange puissance pénétrer dans son corps. Puis, avec la force qui lui restait, il se leva pour s’asseoir sur le rebord du lit. Il l’a prit d’abord dans ses bras, elle ne dit rien. Il la déshabilla. Lorsqu’il la vue nue, ainsi, devant lui, il ne put réprimer un murmure « Mon amour… ». Elle tressaillit de tout son corps, alors il l’aimait aussi. C’était magnifique, magique, merveilleux. Tout les deux, ensemble. Il était comblé, chaque jours depuis son bannissement, il n’avait cessé de penser a la seule personne qui ne l’avait pas rejeté, mais il ne s’était pas rendu compte a quel point il la désirait, jusqu’à maintenant. S’il l’aurait su plus tôt, il se serait rué vers elle quand il l’avait aperçut ce matin. Ce parfum à la framboise qu’elle portait.. les entouraient. Lorsqu’il la prit dans les draps chaud du lit, elle l’embrassa, il se laissa faire le sourire aux lèvres. Puis il s’abandonna sans lutter, laissant Elisabeth faire ce qu’ils avaient tout les envie de faire.
June sortit de la maison d’Elisabeth, le lendemain matin sans avoir échangé un seule mot avec elle. Ce qu’ils avaient vécu avait suffit, les mots n’auraient servis a rien. Ils s’étaient endormis côte à côte, laissant la folie de l’amour les endormir. La maison d’Elisabeth était juste en face de celle du maire. Il avait fouillé dans un meuble de la maison de son amour et avait déniché un vieux pistolet rouillé mais encore chargé. Elisabeth le possédait sûrement si jamais quelqu’un s’en prenait à elle ; un bandit ou un autre crapule dans le genre. June l’accrocha sa ceinture et se dirigea vers la maison du maire non loin de sa position. Ce dernier avait sûrement eut peur de la réaction de sa fille quand elle avait défendu son amoureux. Mais il pensait que June mourrait dans la nuit, qu’il repartirait vraiment la veille sans rien tenter. Il n’avait pas tout a fait raison sur ce point. Devant la maison du maire, il dégaina son arme, tapa cinq fois sur la porte et pointa son pistolet devant le bois chaud de la porte. Le maire ouvrit rapidement en poussant une injure. Il releva la tête et sentit son front toucher le canon du pistolet de June. Soudain, un frisson parcouru son corps tout entier, ses cheveux se hérissèrent sur sa nuque, il prit un teint blanc livide.
-J’ai couché avec Elisabeth cette nuit. J’ai pris mon pieds. Elle avait bien dit que je partirais et que je ne reviendrais plus. Elle a eut raison. Mais votre fille a oublié de préciser ceci.
Sans retenu, il déclencha la détente. La balle ne fit aucun sifflement, elle se logea dès son départ dans le front de sa cible, lui toucha le cerveau et le tua sur le coup. June n’attendit pas un éternité cette fois. Il jeta son arme sur le cadavre du maire et cria pour que tout le monde l’entende
« June s’est vengé ! »
Mais avant que tout le monde sorte pour constater le désastre, June avait déjà prit les jambes a son cou, il avait déjà bientôt prit la route de la liberté, il avait bientôt atteint les portes encore ouverte du village, il était bientôt en sécurité. Personne ne le vit s’enfuir. Tout le monde se rua dans la maison du maire pour voir quel horreur June avait commis. Les villageois avait entendu son cri sardonique. Mais lui avait déjà quitté les lieux.
Peu de temps après, de cette nuit, June mourra au pied d’un saule pleureur, succombant a ses blessures. S’il avait su ce qui devait naitre de cette journée, il aurait esquissé un dernier sourire. Mais il était trop tard.
Elisabeth tomba enceinte. La pauvre femme allait donner la vie a un enfant qui n’aura jamais rien, voué a la même destiné que son père car sa mère mourra après avoir accouché. C’est ainsi que la lignée des Whibley se forma. June Whibley étant le premier de la longue lista qui va suivre, il s’était lui-même donné ce nom après avoir gagné en notoriété. Une famille aurait dû naitre en ce jour brûlant mais la mère n’eut vraiment pas de chance et le père s’était enfui avant de quitter la vie à son tour. Ce fils fut recueillit par un couple stérile du village qui ne pouvait manifestement pas avoir d’enfant. Le jeune fut nommé : Julien. Mais on ne lui donnait pas le nom horrible de son paternel devenu maintenant tabou à l’intérieur de ce petit village. Mais on ne pouvait pas lui cacher longtemps ses origines et dès qu’il fut majeur il découvrit ce qu’étaient ses parents. Un bandit et une pauvre fille désespéré. Il avait apprit aussi le crime de son père avant qu’il ne rende son dernier souffle mais cela lui était égale. Julien avait une haine énorme envers les habitants de son village natal qui lui avait caché la vérité. Ce fut pourquoi dès qu’il devint un adulte, il quitta le village pour vivre sa vie en dehors des menteurs.
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