Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

La mort dans l'âme


Par : Lulla[-]Y2
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 7


Publié le 25/08/2010 à 11:05:39 par Lulla[-]Y2

Je fixai maintenant le cadre contenant la photo de mon anniversaire le jour de mes 3 ans. J?aimais particulièrement cette image, elle me rappelait le temps où j?étais heureux, insouciant et sans problème. On m?y voyait assis sur une chaise d?enfant en plastique, un chapeau de cow-boy sur la tête, soufflant les trois bougies de mon gâteau au chocolat fait par ma grand-mère.

C?était la première fois que je remarquai que personne d?autre ne figurait sur cette photo. Peut-être un signe du destin reflétant ma solitude actuelle. Cette pensée me serra le c½ur et me tira quelques larmes. Je pris ma tête dans mes mains et me frotta les yeux tout en étant pensif sans trop savoir à quoi je pensai.

Quelque chose tomba sur le sol et me tira de mes rêves. Je levai la tête et regardai autour de moi et soudain je remarquai que ce cadre de mon anniversaire n?était plus sur le mur. Le clou n?avait pas cédé et pourtant l?image gisait sur le sol entouré de ces quatre morceaux de bois.

Je me levai pour le ramasser et me pencha au dessus de lui. Je vis alors une lueur très forte, briller au centre de la photo. Je le ramassai et l?approchai de moi pour mieux voir et les bougies du gâteau semblait brûler réellement. Je posai alors mon doigt dessus et je ressentis une douleur semblable au toucher d?une casserole sur le feu.

La tension commença à monter en moi, mon c½ur s?accéléra et je commençai à revivre les angoisses de toutes ces apparitions étranges. Ce que je redoutai le plus était en train de se manifester à nouveau. Sur la photo mes yeux commençaient à briller eux aussi et petit à petit toute l?image se consumait sans aucune raison apparente. J?étais pétrifié avec le cadre dans les mains je ne savais que faire, ma conscience me dictait de fuir à grands pas mais il m?était impossible de faire un mouvement.

Tout à coup la photo et le cadre disparurent et cela me provoqua une immense douleur au c½ur. Je m?écroulai sur le sol en me tenant la poitrine, je cru que ma tête explosait.
Alertés par mes cris, mes parents accoururent et je me rendis compte qu?il était alors 23h.

Six heures à rester planté là, au milieu de ma chambre, fixant ce cadre du regard. Cette pensée me glaça le sang une nouvelle fois.

Je n?avais pas dormi de la nuit et il me semblait que cela allait durer quelques jours encore jusqu?à ce que finalement je tombe d?épuisement. J?avais sans cesse le c½ur qui battait à tout rompre et au moindre bruit pourtant banal tel un volet qui claque ou une portière de voiture, je faillai tomber en syncope.

Mes parents étaient eux aussi de plus en plus inquiets car il ne comprenait pas ce qu?il m?arrivait et de mon côté la situation était de pire en pire. J?aurais tant voulu avoir des amis pour leur en parler, des gens confiants qui auraient pu m?aider mais à part mes parents qui me prenaient pour un dingue et mon psy je n?avais personne.


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