Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

La mort dans l'âme


Par : Lulla[-]Y2
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4


Publié le 21/07/2010 à 22:28:44 par Lulla[-]Y2

Je dus rester ainsi pendant quelques heures, car lorsque je repris mes esprits, j’avais de nombreuses courbatures m’empêchant de marcher immédiatement. J’étais assis en biais au dessous de la marche brisée, une main sur celle-ci et le visage à quelques centimètres du trou.

Je ne parvenais pas à savoir ce qui m’avait fait rester là aussi longtemps, ni ce qui m’avait fait bouger à nouveau après tant d’immobilité. Je remarquai cependant que la lueur rouge avait disparu et que les bruits sourds s’étaient eux aussi stoppés.

Je pris ma tête entre mes mains afin de réfléchir à tout ce qu’il venait de se passer aujourd’hui et surtout pour tenter de trouver quelque chose à y faire, ou quelqu’un à prévenir.

Après un temps de réflexion, ma vue fut gênée par une lueur vive, je bougeai alors et remarqua que ce n’était autre que le soleil qui éclairait la cuisine et reflétait dans le couloir. Cela finit tout de même par me choquer car la dernière fois que j’étais en possession de ma raison, il faisait nuit.

Mes parents n’étaient donc toujours pas rentrés plus de 24 h après leur départ, et cela ne fit que m’inquiéter encore plus que ce que je ne l’étais déjà.

J’éprouvais à la fois un sentiment de peur de ce qui pouvait arriver, d’angoisse vis-à-vis de mes parents, de stress du fait que je ne sache pas quoi faire dans cette situation, et je souffrais aussi, encore et toujours de ma tristesse qui me tenait malgré tous ces évènements.

Je décidai d’aller me coucher pour tenter d’oublier, oublier toutes ces mauvaises pensées et peut-être trouver la joie et la sérénité dans mes rêves.

Arrivé dans ma chambre, je vérifiai machinalement que tout était en place et que rien n’avait été déplacé ou abîmé. Etrangement, tout était parfaitement intact et il semblait même que la fenêtre n’avait aucune trace du violent coup de vent qui l’avait secouée la veille.

Désespéré et au plus mal je me couchai sur mon lit, versai de nombreuses larmes pensant au pire quant à mes parents et je n’osais imaginer ce qui pouvait se passer dans ma cave tellement mes idées noires m’aurait encore assombrit le tableau.

Au bout d’une heure je m’endormis enfin réellement et partis pour le pays des rêves, le seul refuge que je pouvais encore espérer trouver sur Terre avant la mort.


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