La mort dans l'âme
Par : Lulla[-]Y2
Genre : Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 19/07/10 à 18:43:57 par Lulla[-]Y2
Habitant d’un endroit assez reculé d’une ville, je n’avais aucun proche à qui téléphoner pour prendre des nouvelles de mes parents encore absents à 18h45. J’essayai de me calmer du mieux que je pouvais en pensant à d’autres choses. Il paraît que c’est une technique efficace contre l’angoisse, certes, mais encore faut-il avoir des choses agréables auxquelles penser or ce n’était absolument pas mon cas. Penser à une fille me rappelai des ruptures, penser à un lieu de vacances me rappelai le monde extérieur contre lequel j’étais en conflit certain et dont je ne pouvais m’échapper, même le fait de penser à un plat que j’appréciai particulièrement ne procurait pas vraiment de plaisir, seul mon estomac se contractait aux images créées par mon cerveau.
Il était maintenant 18h55 et aussi étrange que cela puisse paraître pour un jour de juin, il me semblait qu’à travers mes volets croisés, le jour se finissait et l’obscurité commençait à recouvrir la partie du monde où je me trouvai. Ma curiosité me poussa finalement à avancer jusqu’à la fenêtre pour vérifier et en effet, le ciel était très sombre.
Non pas gris foncé comme lorsqu’un orage se prépare à éclater, mais effectivement comme si la nuit allait tomber. Je décidai d’ouvrir la fenêtre pour mieux discerner ce phénomène et lorsque je tournai la poignée, je fus instantanément projeté au sol, comme si une explosion venait de retentir en face de chez moi. Je repris mes esprits pendant quelques secondes, le calme s’était rétabli et je n’entendais que le bruit du vent qui cependant était assez fort tout de même.
J’étais donc à genoux sous le rebord de ma fenêtre, tel était le résultat de cette détonation, je ne pouvais voir ce qui se passait à l’extérieur et je me contentai de l’écouter, encore troublé par ma chute. J’entendais à la fois les coups sourds de la cave qui continuait sans cesse avec un arrêt à peu près toutes les 3 minutes et ce pendant quelques secondes ; mais aussi le vent et un bruit assez confus qui pouvait être celui d’un moteur ou d’un outil du type perceuse par exemple.
N’importe qui d’autre que moi aurait réagi en refermant la fenêtre, mettant sa chute sur le dos du vent et ces bruits sur celui d’un voisin qui ferait des travaux en dehors des heures de travail d’ouvriers. Pourtant, même en ayant ces raisons en tête je ne parvenais pas à y croire et il semblait clair qu’il se passait des choses étranges dans et autour de ma maison.
Après encore quelques minutes, je me décidai à descendre afin de me rapprocher de ma porte d’entrée et de la porte de la cave, pour être à un emplacement médian entre les zones étranges. J’avais bien entendu vu quelques films d’horreur et je ne pouvais m’empêcher de penser à cela en étant témoin de choses telles que celles-ci.
Arrivé au bas de l’escalier, j’entendis derrière moi un craquement assez énorme. Je crus que le bois de ma fenêtre s’était découpé, mais je me ravisai car je n’avais pas entendu de bruit de verre. Je me retournai lentement vers le haut de l’escalier et tout à coup je vis qu’à la place d’une des marches se trouvait un trou de la dimension exacte de mon pied. Je fus alors saisi d’angoisse à nouveau et mon cœur battait la chamade sans que j’arrive à me rassurer.
Soudain en regardant dans le trou, je vis une lueur rouge qui se déplaçait très rapidement comme si elle décrivait un cercle en dessous de l’escalier. Je la fixai longuement comme hypnotisé et le temps sembla alors s’arrêter, de la même manière que les bruits environnants qui m’avaient troublé jusqu’ici.
Il était maintenant 18h55 et aussi étrange que cela puisse paraître pour un jour de juin, il me semblait qu’à travers mes volets croisés, le jour se finissait et l’obscurité commençait à recouvrir la partie du monde où je me trouvai. Ma curiosité me poussa finalement à avancer jusqu’à la fenêtre pour vérifier et en effet, le ciel était très sombre.
Non pas gris foncé comme lorsqu’un orage se prépare à éclater, mais effectivement comme si la nuit allait tomber. Je décidai d’ouvrir la fenêtre pour mieux discerner ce phénomène et lorsque je tournai la poignée, je fus instantanément projeté au sol, comme si une explosion venait de retentir en face de chez moi. Je repris mes esprits pendant quelques secondes, le calme s’était rétabli et je n’entendais que le bruit du vent qui cependant était assez fort tout de même.
J’étais donc à genoux sous le rebord de ma fenêtre, tel était le résultat de cette détonation, je ne pouvais voir ce qui se passait à l’extérieur et je me contentai de l’écouter, encore troublé par ma chute. J’entendais à la fois les coups sourds de la cave qui continuait sans cesse avec un arrêt à peu près toutes les 3 minutes et ce pendant quelques secondes ; mais aussi le vent et un bruit assez confus qui pouvait être celui d’un moteur ou d’un outil du type perceuse par exemple.
N’importe qui d’autre que moi aurait réagi en refermant la fenêtre, mettant sa chute sur le dos du vent et ces bruits sur celui d’un voisin qui ferait des travaux en dehors des heures de travail d’ouvriers. Pourtant, même en ayant ces raisons en tête je ne parvenais pas à y croire et il semblait clair qu’il se passait des choses étranges dans et autour de ma maison.
Après encore quelques minutes, je me décidai à descendre afin de me rapprocher de ma porte d’entrée et de la porte de la cave, pour être à un emplacement médian entre les zones étranges. J’avais bien entendu vu quelques films d’horreur et je ne pouvais m’empêcher de penser à cela en étant témoin de choses telles que celles-ci.
Arrivé au bas de l’escalier, j’entendis derrière moi un craquement assez énorme. Je crus que le bois de ma fenêtre s’était découpé, mais je me ravisai car je n’avais pas entendu de bruit de verre. Je me retournai lentement vers le haut de l’escalier et tout à coup je vis qu’à la place d’une des marches se trouvait un trou de la dimension exacte de mon pied. Je fus alors saisi d’angoisse à nouveau et mon cœur battait la chamade sans que j’arrive à me rassurer.
Soudain en regardant dans le trou, je vis une lueur rouge qui se déplaçait très rapidement comme si elle décrivait un cercle en dessous de l’escalier. Je la fixai longuement comme hypnotisé et le temps sembla alors s’arrêter, de la même manière que les bruits environnants qui m’avaient troublé jusqu’ici.
22/07/10 à 02:17:32
compréhensible, mais un peu fade ('surtout remarqué avec "par exemple", à un moment), peut-être. Les idées sont pas mal, même si ovni par rapport aux chapitres précédents, mais je n'ai pas réussi à m'immerger dans la scène. Mais les idées sont pas mal :)
20/07/10 à 12:14:40
Je ne serais jamais douté que cela se passerait de cette manière. Dans l'ensemble, c'est original et toujours intéressant . La narration est bien compréhensible.
Suite :)
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