La mort dans l'âme
Par : Lulla[-]Y2
Genre : Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Publié le 17/07/10 à 11:19:33 par Lulla[-]Y2
Je n’avais jamais connu pareille douleur. La mort de mes parents ou de n’importe qui d’autre aussi proche n’aurait pas été si difficile à encaisser. Je ne suis pas d’un naturel triste d’habitude, je suis assez joyeux, tout le temps à sortir des vannes pourries pour faire rire mon entourage.
Mais là ce n’était plus pareil, je ne ressentais plus vraiment de joie ou d’entrain dans mon cœur. J’étais vide sans espoir et je ne savais vraiment pas comment j’allais m’en sortir. Je pensais à mes proches qui devaient certainement être mal de me voir comme cela. Et je me rendis alors compte du cercle vicieux dans lequel j’étais. Plus je serais triste, plus ils le seraient et je les ferais souffrir autant que moi à chaque étape.
Cela fait maintenant quatre jours que je cherche un moyen de m’en sortir. Je suis enfermé dans ma chambre dans le noir, je prétexte la chaleur pour y rester ainsi et je ne me nourris qu’une fois par jour. Je bois une bouteille de coca ouverte et au soleil depuis au moins une semaine et je souhaite à chaque fois que je la vide un peu plus, tomber malade avec ce que j’ai ingurgité. Je me dis qu’au moins en étant malade, j’aurais autre chose en tête que mes soucis actuels. Pourtant même ça je n’en suis pas si sûr, je pourrais très bien me laisser aller et ne pas me soigner par manque de motivation ou d’envie d’être en bonne santé. Pour qui, pour quoi voudrais-je être en bonne santé ?!
Nous sommes aujourd’hui le 24 juin, je viens de le voir sur mon calendrier accroché à mon mur. Cela m’arrive une bonne centaine de fois de regarder la date, tout comme l’ensemble de ma chambre que je scrute de mon lit. Lorsque je vois mon PC sur le bureau je me dis que devenir un no-life serait peut-être la meilleure des solutions pour ne plus penser au reste. Je resterais là pendant des heures comme je le fais déjà maintenant mais au moins j’aurais une occupation et je pourrais me faire de nouveaux amis. Malheureusement à cause de ce fléau qu’est l’épilepsie je ne peux pas.
Il est à présent 12h15, n’ayant rien mangé hier soir mon ventre commence à crier famine. Après vingt minutes à rêvasser je me lève enfin et ouvre la porte de ma chambre. Aïe ! La lumière du jour. Je ne la vois tellement peu souvent qu’elle me brûle les yeux à chaque fois. Je marche jusqu’à la première marche de l’escalier et écoute attentivement le bas de la maison pour savoir s’il y a quelqu’un. J’ai depuis cette période noire une forte tendance à éviter tout contact pour ne pas avoir à répondre à des questions du type « Ca va ? On ne t’a pas vu depuis hier. Tu fais quoi de tes journées ? ».
Je n’entendais rien et me décidai donc à descendre. Arrivé au milieu de l’escalier, j’entendis un bruit sourd venant de la cave. Je me demandais ce que cela pouvait être mais n’y prêta pas plus attention. Après tout je suis tellement absent du monde extérieur qu’il pourrait très bien y avoir des travaux dans ma rue ou même dans ma cave sans que je le sache.
J’ouvris le frigo et n’y vit rien de ce que je mange d’habitude. Cela renfloua encore plus mon sentiment de tristesse, je pensai que mes parents ne se donnaient même plus la peine de m’acheter ce que je mange d’habitude tellement je participe peu aux repas quotidiens. Finalement après quelques minutes je rejetai cette bêtise en me disant qu’ils n’avaient tout simplement pas encore fais des courses.
Je pris donc une tranche de jambon et alla me couper un morceau de pain. Ce dernier était très rassis et je me demandai pourquoi il n’en avait pas acheté du frais. De la même manière je me répondis moi-même en pensant qu’ils ne rentraient peut être plus entre midi et qu’ils n’en achetaient que le soir.
Mais là ce n’était plus pareil, je ne ressentais plus vraiment de joie ou d’entrain dans mon cœur. J’étais vide sans espoir et je ne savais vraiment pas comment j’allais m’en sortir. Je pensais à mes proches qui devaient certainement être mal de me voir comme cela. Et je me rendis alors compte du cercle vicieux dans lequel j’étais. Plus je serais triste, plus ils le seraient et je les ferais souffrir autant que moi à chaque étape.
Cela fait maintenant quatre jours que je cherche un moyen de m’en sortir. Je suis enfermé dans ma chambre dans le noir, je prétexte la chaleur pour y rester ainsi et je ne me nourris qu’une fois par jour. Je bois une bouteille de coca ouverte et au soleil depuis au moins une semaine et je souhaite à chaque fois que je la vide un peu plus, tomber malade avec ce que j’ai ingurgité. Je me dis qu’au moins en étant malade, j’aurais autre chose en tête que mes soucis actuels. Pourtant même ça je n’en suis pas si sûr, je pourrais très bien me laisser aller et ne pas me soigner par manque de motivation ou d’envie d’être en bonne santé. Pour qui, pour quoi voudrais-je être en bonne santé ?!
Nous sommes aujourd’hui le 24 juin, je viens de le voir sur mon calendrier accroché à mon mur. Cela m’arrive une bonne centaine de fois de regarder la date, tout comme l’ensemble de ma chambre que je scrute de mon lit. Lorsque je vois mon PC sur le bureau je me dis que devenir un no-life serait peut-être la meilleure des solutions pour ne plus penser au reste. Je resterais là pendant des heures comme je le fais déjà maintenant mais au moins j’aurais une occupation et je pourrais me faire de nouveaux amis. Malheureusement à cause de ce fléau qu’est l’épilepsie je ne peux pas.
Il est à présent 12h15, n’ayant rien mangé hier soir mon ventre commence à crier famine. Après vingt minutes à rêvasser je me lève enfin et ouvre la porte de ma chambre. Aïe ! La lumière du jour. Je ne la vois tellement peu souvent qu’elle me brûle les yeux à chaque fois. Je marche jusqu’à la première marche de l’escalier et écoute attentivement le bas de la maison pour savoir s’il y a quelqu’un. J’ai depuis cette période noire une forte tendance à éviter tout contact pour ne pas avoir à répondre à des questions du type « Ca va ? On ne t’a pas vu depuis hier. Tu fais quoi de tes journées ? ».
Je n’entendais rien et me décidai donc à descendre. Arrivé au milieu de l’escalier, j’entendis un bruit sourd venant de la cave. Je me demandais ce que cela pouvait être mais n’y prêta pas plus attention. Après tout je suis tellement absent du monde extérieur qu’il pourrait très bien y avoir des travaux dans ma rue ou même dans ma cave sans que je le sache.
J’ouvris le frigo et n’y vit rien de ce que je mange d’habitude. Cela renfloua encore plus mon sentiment de tristesse, je pensai que mes parents ne se donnaient même plus la peine de m’acheter ce que je mange d’habitude tellement je participe peu aux repas quotidiens. Finalement après quelques minutes je rejetai cette bêtise en me disant qu’ils n’avaient tout simplement pas encore fais des courses.
Je pris donc une tranche de jambon et alla me couper un morceau de pain. Ce dernier était très rassis et je me demandai pourquoi il n’en avait pas acheté du frais. De la même manière je me répondis moi-même en pensant qu’ils ne rentraient peut être plus entre midi et qu’ils n’en achetaient que le soir.
18/07/10 à 13:21:33
Merci de ton soutien :)
18/07/10 à 10:44:26
Cela m'intéresse beaucoup. J'aime et j'en demande la suite.
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