La mort dans l'âme
Par : Lulla[-]Y2
Genre : Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 8
Publié le 16/07/11 à 15:36:24 par Lulla[-]Y2
Cela fait maintenant un long moment que ces phénomènes ont disparu et j’arrive à revivre plus ou moins normalement. Grâce au chemin parcouru avec mon psy je suis désormais sorti de ma dépression et je vois la vie sous un autre angle qui peut me plaire davantage. Il est vrai que depuis tout ce temps, j’ai changé. Ma personnalité, mon caractère, ma vision des choses et ma vie elle-même a changée.
Depuis l’été de ma dépression, j’ai déménagé en septembre car je pensais que la solution se trouvait dans l’éloignement de cette ville et de cette vie. J’ai donc fait ma rentrée des classes en Terminale dans un autre lycée bien loin de celui où j’étais et je pense que cela m’a fait beaucoup de bien. J’y suis arrivé sans avoir de connaissances et personne ne pouvait donc savoir ce que j’avais vécu, l’idéal pour repartir de zéro.
Au bout de quelques semaines, je me suis fait des amis, de très bons amis, ce qui ne m’était jusqu’alors jamais arrivé. Ben était celui qui m’avait le mieux accueilli dès la rentrée, c’était un garçon ouvert d’esprit, drôle et assez bavard qui avait la fâcheuse tendance de donner son avis sur tout mais en gardant une grande part de gentillesse. Mick me ressemblait davantage, assez introverti, timide et peu sûr de lui, il restait cependant très sympathique et j’étais sûr de pouvoir compter sur lui en cas de besoin, tout comme lui le savait à mon égard. Enfin, dans notre petit groupe, deux filles se plaisaient à passer du temps avec nous quelques fois, Aline et Charlyn.
Ah ! Charlyn ! Cela faisait bien longtemps qu’une fille ne m’avait pas autant plu. Oui, j’avais changé depuis cet été, au point de me ré intéresser aux filles, et je projetai même de me rapprocher d’elle.
De ce que j’en savais, elle avait elle aussi souffert dernièrement, c’est pourquoi je ne voulais pas brusquer les choses et lui prouver tout d’abord que j’étais quelqu’un de bien. Aline était plutôt du genre à ne pas s’attacher aux garçons dans le domaine amoureux mais elle aimait beaucoup notre compagnie amicale c’est d’ailleurs elle qui venait spontanément vers nous entraînant Charlyn avec elle pour mon plus grand plaisir.
J’avais repris goût à la vie et sortir avec mes amis était une nouvelle occupation, une que j’attendais depuis longtemps. Bon nombre de soirées se sont terminées tôt dans la matinée et j’éprouvai un immense plaisir à passer du temps avec eux. On riait beaucoup, notamment des blagues et des histoires de Ben, et de temps à autre mon ancien moi ressortait et je participai aussi aux moments d’humour en y ajoutant mes jeux de mots et autres expressions souvent drôles. Ben faisait ça naturellement, c’était dans ses gènes de faire rire les gens et je le voyais bien d’ici quelques années faire du théâtre comique. Quant à moi, ma facette humour, je ne l’utilisai dans le seul but de faire rire Charlyn et de pouvoir admirer son sourire le plus souvent possible.
Je pouvais considérer que tout allait mieux, fini les cauchemars, fini les angoisses, fini la dépression, j’allai de l’avant et pour la première fois de ma vie je me sentais entouré, utile, et indispensable.
Depuis l’été de ma dépression, j’ai déménagé en septembre car je pensais que la solution se trouvait dans l’éloignement de cette ville et de cette vie. J’ai donc fait ma rentrée des classes en Terminale dans un autre lycée bien loin de celui où j’étais et je pense que cela m’a fait beaucoup de bien. J’y suis arrivé sans avoir de connaissances et personne ne pouvait donc savoir ce que j’avais vécu, l’idéal pour repartir de zéro.
Au bout de quelques semaines, je me suis fait des amis, de très bons amis, ce qui ne m’était jusqu’alors jamais arrivé. Ben était celui qui m’avait le mieux accueilli dès la rentrée, c’était un garçon ouvert d’esprit, drôle et assez bavard qui avait la fâcheuse tendance de donner son avis sur tout mais en gardant une grande part de gentillesse. Mick me ressemblait davantage, assez introverti, timide et peu sûr de lui, il restait cependant très sympathique et j’étais sûr de pouvoir compter sur lui en cas de besoin, tout comme lui le savait à mon égard. Enfin, dans notre petit groupe, deux filles se plaisaient à passer du temps avec nous quelques fois, Aline et Charlyn.
Ah ! Charlyn ! Cela faisait bien longtemps qu’une fille ne m’avait pas autant plu. Oui, j’avais changé depuis cet été, au point de me ré intéresser aux filles, et je projetai même de me rapprocher d’elle.
De ce que j’en savais, elle avait elle aussi souffert dernièrement, c’est pourquoi je ne voulais pas brusquer les choses et lui prouver tout d’abord que j’étais quelqu’un de bien. Aline était plutôt du genre à ne pas s’attacher aux garçons dans le domaine amoureux mais elle aimait beaucoup notre compagnie amicale c’est d’ailleurs elle qui venait spontanément vers nous entraînant Charlyn avec elle pour mon plus grand plaisir.
J’avais repris goût à la vie et sortir avec mes amis était une nouvelle occupation, une que j’attendais depuis longtemps. Bon nombre de soirées se sont terminées tôt dans la matinée et j’éprouvai un immense plaisir à passer du temps avec eux. On riait beaucoup, notamment des blagues et des histoires de Ben, et de temps à autre mon ancien moi ressortait et je participai aussi aux moments d’humour en y ajoutant mes jeux de mots et autres expressions souvent drôles. Ben faisait ça naturellement, c’était dans ses gènes de faire rire les gens et je le voyais bien d’ici quelques années faire du théâtre comique. Quant à moi, ma facette humour, je ne l’utilisai dans le seul but de faire rire Charlyn et de pouvoir admirer son sourire le plus souvent possible.
Je pouvais considérer que tout allait mieux, fini les cauchemars, fini les angoisses, fini la dépression, j’allai de l’avant et pour la première fois de ma vie je me sentais entouré, utile, et indispensable.
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