Croissant de Lune
Par : ghost
Genre : Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 6
Publié le 13/04/11 à 17:37:25 par ghost
Chapitre 6 :
Une semaine s’était écoulée depuis l’affrontement au bord de la plage, la disparition de Sarah et de ses amis avaient fait polémique dans la ville de Portland. Des avis de recherche publiés par leur parent puis par la Police avaient fait choux blanc et les autorités en étaient arrivé à la conclusion d’une fugue. Il n’y avait que Glenn qui savait ce qu’il leur été arrivé et il savait pertinemment qu’il devait garder le secret.
Les transformations physiques et mentales qu’il avait senti s’opérer en lui depuis la destruction de son pendentif étaient arrivées à leur terme. C’est du moins ce qu’il pensait lorsqu’il se regardait dans le miroir chaque matin. Il en avait longuement réfléchit et d’après lui, la mort de ses parents n’avait pas été accidentelle. De plus, grâce aux dernières paroles de Nyf, il savait qu’il faisait parti d’un Clan … Mais de là à savoir lequel … Peut-être était-ce en rapport à la religion ? Ses parents devaient faire parti d’une Secte ou d’un groupuscule.
La sonnerie du Lycée le coupa dans sa réflexion. Il était dix-sept heures et il voulait parler à Hélène sur le chemin du retour. Glenn prit la direction du sentier de terre qui menait à la bordure de la forêt, l’endroit se situait à quelques centaines de mètres du lycée et ils avaient prit l’habitude de se retrouver ici. De longues minutes s’écoulèrent et la jeune fille n’était toujours pas là, un doute s’insinua dans l’esprit du jeune homme. Il avait oublié son portable dans sa chambre et la perspective d’attendre dans l’obscurité des arbres ne lui plaisait pas. Il n’avait pas oublié qu’on voulait le voir mort et le cri d’un corbeau le poussa à rentrer chez lui directement.
Malgré l’avancé du soir, il sentait la chaleur du soleil sur sa nuque et son sac semblait peser une tonne. Son regard se perdit sur le lointain, là ou la mer n’en finissait plus puis il revint sur la chaussé sur laquelle il marchait. Il n’y avait pas âme qui vive à ce moment là sauf un petit homme emmitouflé dans un imposant manteau sombre. Son regard était fixé sur Glenn et il commença à s’avancer vers lui.
Le jeune homme ne bougeait plus et malgré la banalité de la scène, il sentait que l’homme en face de lui avait quelque chose d’exceptionnel, seulement, sa première impression fut la méfiance.
- Bonsoir. Êtes-vous Glenn Anderson ? S’enquit l’individu.
Sa voix était celle d’un vieillard et avec du recul, n’importe qui aurait pu voire que cet homme était très âgé.
Glenn répondit :
- Oui. Qui êtes-vous ?
- Mon nom est Girardo, j’ai servi votre famille pendant quarante cinq ans, j’ai été très attristé de savoir que vos défunts parents avaient été obligé de vous faire adopté. D’autant plus qu’il ne reste que vous désormais. Il m’a fallu deux mois pour vous retrouver. Heureusement que vous avez utilisé vos pouvoirs sinon j’aurai cherché pendant encore longtemps et mes vieux os ne l’auraient pas supporté.
Les paroles du vieillard clouèrent le jeune homme sur place. La méfiance laissa la place à la surprise et c’est avec une certaine curiosité que Glenn ajouta :
- Prouvez-moi que ce que vous dites est vrai !
- Mais certainement mon jeune maître. Mon nom est écrit à la fin de l’ouvrage !
- Mais de quoi parlez-vous ? Je n’ai aucun ouvrage ! Soyez plus précis ! Réplica Glenn.
- De qu… Mais comment ? Vous n’avez toujours pas le livre des 12 générations en votre possession ? C’est scandaleux. Il aurait normalement dû vous être envoyé à votre majorité ! Et quel âge avez-vous maintenant ? Dix neuf ans ? S’écria le vieil homme.
- Je les aurai bientôt. Montrez-moi ce livre et je vous croirai !
Les paroles de cet homme avait fait renaitre les vieux souvenirs de Glenn, notamment sa discussion avec son arrière grand-mère. Elle lui avait dit qu’il recevrait un livre à sa majorité et qu’il pourrait grâce à celui-ci contrôler ses pouvoirs. Alors comment cet homme pouvait-il être au courant ? Disait-il la vérité ? Ou cherchait-il à le piéger ?
- Récupérer le livre ? Il n’y a rien de plus facile. Il émet des pulsations indiscernables pour les humains normaux, je vous propose donc de me suivre. Laissez-moi quelques minutes, le temps de me concentrer ! Je n’ai, hélas, plus l’âge de faire ce genre de chose …
Girardo ferma les yeux et lorsqu’il les rouvrit, ils brillèrent d’un léger éclat.
- A présent, suivez-moi, je vous prie …
Ils prirent la direction d’une rue qui menait directement à l’arrière d’une maison. Celle-ci était en grande partie camouflée par d’importantes haies. Une petite porte de jardin leur permit d’accéder à une cabane qui devait contenir des outils de jardinage. Le jardin était bien entretenu et il fallu à Girardo quelques tours de passe-passe pour ouvrir le cadenas qui maintenait la cabane fermé. Après quelques secondes d’inspection, le vieil homme trouva ce qu’il était venu chercher. Un livre de taille normal reposait dans le creux de ses mains et c’est avec une certaine satisfaction qu’il déclara :
- Voici le fameux ouvrage !
Mais Glenn ne l’écoutait pas, son regard était posé sur l’imposante bâtisse. Ses yeux reflétaient l’étonnement et le mécontentement car la maison qu’il regardait, c’était la sienne …
Une semaine s’était écoulée depuis l’affrontement au bord de la plage, la disparition de Sarah et de ses amis avaient fait polémique dans la ville de Portland. Des avis de recherche publiés par leur parent puis par la Police avaient fait choux blanc et les autorités en étaient arrivé à la conclusion d’une fugue. Il n’y avait que Glenn qui savait ce qu’il leur été arrivé et il savait pertinemment qu’il devait garder le secret.
Les transformations physiques et mentales qu’il avait senti s’opérer en lui depuis la destruction de son pendentif étaient arrivées à leur terme. C’est du moins ce qu’il pensait lorsqu’il se regardait dans le miroir chaque matin. Il en avait longuement réfléchit et d’après lui, la mort de ses parents n’avait pas été accidentelle. De plus, grâce aux dernières paroles de Nyf, il savait qu’il faisait parti d’un Clan … Mais de là à savoir lequel … Peut-être était-ce en rapport à la religion ? Ses parents devaient faire parti d’une Secte ou d’un groupuscule.
La sonnerie du Lycée le coupa dans sa réflexion. Il était dix-sept heures et il voulait parler à Hélène sur le chemin du retour. Glenn prit la direction du sentier de terre qui menait à la bordure de la forêt, l’endroit se situait à quelques centaines de mètres du lycée et ils avaient prit l’habitude de se retrouver ici. De longues minutes s’écoulèrent et la jeune fille n’était toujours pas là, un doute s’insinua dans l’esprit du jeune homme. Il avait oublié son portable dans sa chambre et la perspective d’attendre dans l’obscurité des arbres ne lui plaisait pas. Il n’avait pas oublié qu’on voulait le voir mort et le cri d’un corbeau le poussa à rentrer chez lui directement.
Malgré l’avancé du soir, il sentait la chaleur du soleil sur sa nuque et son sac semblait peser une tonne. Son regard se perdit sur le lointain, là ou la mer n’en finissait plus puis il revint sur la chaussé sur laquelle il marchait. Il n’y avait pas âme qui vive à ce moment là sauf un petit homme emmitouflé dans un imposant manteau sombre. Son regard était fixé sur Glenn et il commença à s’avancer vers lui.
Le jeune homme ne bougeait plus et malgré la banalité de la scène, il sentait que l’homme en face de lui avait quelque chose d’exceptionnel, seulement, sa première impression fut la méfiance.
- Bonsoir. Êtes-vous Glenn Anderson ? S’enquit l’individu.
Sa voix était celle d’un vieillard et avec du recul, n’importe qui aurait pu voire que cet homme était très âgé.
Glenn répondit :
- Oui. Qui êtes-vous ?
- Mon nom est Girardo, j’ai servi votre famille pendant quarante cinq ans, j’ai été très attristé de savoir que vos défunts parents avaient été obligé de vous faire adopté. D’autant plus qu’il ne reste que vous désormais. Il m’a fallu deux mois pour vous retrouver. Heureusement que vous avez utilisé vos pouvoirs sinon j’aurai cherché pendant encore longtemps et mes vieux os ne l’auraient pas supporté.
Les paroles du vieillard clouèrent le jeune homme sur place. La méfiance laissa la place à la surprise et c’est avec une certaine curiosité que Glenn ajouta :
- Prouvez-moi que ce que vous dites est vrai !
- Mais certainement mon jeune maître. Mon nom est écrit à la fin de l’ouvrage !
- Mais de quoi parlez-vous ? Je n’ai aucun ouvrage ! Soyez plus précis ! Réplica Glenn.
- De qu… Mais comment ? Vous n’avez toujours pas le livre des 12 générations en votre possession ? C’est scandaleux. Il aurait normalement dû vous être envoyé à votre majorité ! Et quel âge avez-vous maintenant ? Dix neuf ans ? S’écria le vieil homme.
- Je les aurai bientôt. Montrez-moi ce livre et je vous croirai !
Les paroles de cet homme avait fait renaitre les vieux souvenirs de Glenn, notamment sa discussion avec son arrière grand-mère. Elle lui avait dit qu’il recevrait un livre à sa majorité et qu’il pourrait grâce à celui-ci contrôler ses pouvoirs. Alors comment cet homme pouvait-il être au courant ? Disait-il la vérité ? Ou cherchait-il à le piéger ?
- Récupérer le livre ? Il n’y a rien de plus facile. Il émet des pulsations indiscernables pour les humains normaux, je vous propose donc de me suivre. Laissez-moi quelques minutes, le temps de me concentrer ! Je n’ai, hélas, plus l’âge de faire ce genre de chose …
Girardo ferma les yeux et lorsqu’il les rouvrit, ils brillèrent d’un léger éclat.
- A présent, suivez-moi, je vous prie …
Ils prirent la direction d’une rue qui menait directement à l’arrière d’une maison. Celle-ci était en grande partie camouflée par d’importantes haies. Une petite porte de jardin leur permit d’accéder à une cabane qui devait contenir des outils de jardinage. Le jardin était bien entretenu et il fallu à Girardo quelques tours de passe-passe pour ouvrir le cadenas qui maintenait la cabane fermé. Après quelques secondes d’inspection, le vieil homme trouva ce qu’il était venu chercher. Un livre de taille normal reposait dans le creux de ses mains et c’est avec une certaine satisfaction qu’il déclara :
- Voici le fameux ouvrage !
Mais Glenn ne l’écoutait pas, son regard était posé sur l’imposante bâtisse. Ses yeux reflétaient l’étonnement et le mécontentement car la maison qu’il regardait, c’était la sienne …
13/04/11 à 23:07:08
Pas mal, l?orthographe s?améliore, le scénario se développe, le style se clarifie, ça commence à prendre une chouette forme
Je suis content que tu continues cette fic, parce qu'on dirait que tu as du potentiel, quelques maladresses cependant:
dans le chapitre 4, la description des créatures n'est, à mon avis, pas assez poussée, leur apparition n'a pas assez d'impact j'ai l'impression, on ne ressent pas grand chose, mais c'est peut-être pour s'accorder au personnage
Sinon, pas grand chose d'autre à dire, continues à t'améliorer et décris un peu plus l'action
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