<h1>Noelfic</h1>

Spirit


Par : Snake-suicide

Genre : Action , Fantastique

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 8

Publié le 28/11/10 à 16:25:37 par Snake-suicide

Chapitre 7 : Le Paradox

L'immense bâtiment, le siège du Paradox se dressait au milieu du centre-ville, étincelant, magnifique, il semblait échapper aux incessantes guerres que se livrait les fous furieux,

Caché dans un vieux bâtiment abandonné, Arthur regardait le bâtiment à travers le mur éventré, accroupi, il essayait de voir les gardes

- Il ne semble pas vraiment surveiller...
- Pourtant il l'est, crois moi, il l'est énormément... déclara Chloé en nettoyant son arme
- Comment allons nous entrer ? Continua Arthur
- Aucune idée, vraiment aucune...

Marine était assise sur un vieux clic clac, elle semblait pensive, un silence pesant planait, Arthur était à cran, il voulait absolument sauver sa soeur, le plus rapidement possible mais tout semblait vouloir le ralentir

- J'ai peut-être une idée...
- Les blondes n'ont pas d'idée...

Ignorant la remarque de Chloé, elle continua

- Je... je peux y aller et dire que je fais un reportage pour une grande chaîne, j'ai ma carte... Il me laissera entrer
- Et nous, on entre comment Blondie ?
- Arthur pourra se faire passer pour le caméraman et toi, pour l'ingénieur du son
- J'ai une gueule d'ingénieur du son ?

La petite blonde baissa la tête, Arthur s'apprêta à la défendre mais celle ci la redressa vivement, s'approchant de Chloé, le teint rouge

- Ecoute moi bien connasse, c'est le seul et unique plan suffisamment bien construit qu'on a, tu as une meilleure idée ? Hein ? Tu en a une ? Non ! Alors tu ferme ta grande gueule et tu suis le plan !

Le jeune coursier était abasourdi, il s'approcha lentement, surs ses gardes, craignant une réponse violente de Chloé qui se décida finalement à... rire

- Ok, ok grande prêtresse ! Je vais suivre ton plan...

Arthur lâcha un soupir de soulagement, Marine s'approcha de lui

- Tu pense pouvoir créer une perche de son et une caméra ?
- Oui, je pense pouvoir faire ça !

Arthur se concentra, une longue perche terminé par un micro se matérialisa dans ses mains, une petite caméra se matérialisa à son tour, la journaliste fit un petit sourire satisfait à Arthur, l'ancienne OST prit la perche et Arthur garda la caméra

- Bon, on se lave, on nettoie nos vêtements et on y va...



Il ne pouvait désormais plus reculer, juste devant la grande porte du bâtiment, les 2 gardes, bras croisés, ne bougèrent pas d'un cils lorsque Marine annonça le but de sa visite, quelques secondes passèrent lorsque la porte coulissante s'ouvra, les gardes s'écartèrent, le groupe pénétra dans le bâtiment

Encadré par 3 colosses, ils furent escorté jusqu'à l'ascenseur, sans un mot, sans explication, la monté jusqu'au dernier étage fut longue malgré la rapidité de l'ascenseur, une fois arrivé, la porte s'ouvra automatiquement donnant sur le très grand bureau

Le sol était en marbre noire avec des petites lignes blanches et grise, les murs étaient gris foncé, des petites plantes vertes se trouvaient à chaque coin de la pièce

Spacieux, étrangement vide, au fond de la pièce, il y avait le grand bureau en bois noir, a quelques mètres se trouvait la grande baie vitrée donnant une vue imprenable sur les restes de la ville

Le chef du Paradox était assit a son bureau, un homme d'une cinquantaine d'année, les cheveux d'un blanc impeccable, plaqué en arrière, un costume blanc avec une chemise noire en dessous, un cigare dans la main et un bandeau façon pirate sur l'oeil gauche

Sur le côté du bureau se trouvait deux hommes, qui se tenait debout

Plus Arthur s'en approchait, plus l'homme le plus près du bureau lui semblait familier, il plissa les yeux et c'est à cet instant qu'il se remémora tout, son visage devint crispé, la caméra sembla se fondre au niveau de se main, formant sa lame secrète, il se mit à courir vers l'homme, poing levé, lame sortit, il bondit en l'air pour finalement atterrir sur sa cible, il entendait des hurlements derrière lui, un coup de feu mais il s'en fichait, il planta la lame dans la gorge de l'homme qui tomba à terre, les yeux grand ouvert, bouche bée.

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