L'homme qui valait trois cartouches.
Par : Conan
Genre : Polar , Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 5
Premier sang
Publié le 13/02/11 à 19:09:07 par Conan
Il y à trois dictons qui me viennent en tête."Qui veut la paix prépare la guerre", "Pour vivre heureux vivons cachés" et "L'union fait la Force". Si je respecte assez fidèlement les deux premiers, c'est plus compliqué pour ce qui est du troisième. Le gros lard et ses potes savent ou je crèche et savent aussi que je veux leur faire la peau, ce qui est tout de même assez gênant. Ils savent aussi que je suis armé et un peu furieux, que je n'ai plus grand chose à perdre et que pour m'arrêter il faudrait que truffer de plomb.
Ce qui est sur en tout cas, c'est que mon 357 pourrait ne pas suffire pour tous les avoir.
En attendant, il vaut mieux que je reste cloitré chez moi avec mon flingue à portée de main. Ça fait couard, mais pour l'instant c'est le meilleur moyen de me défendre, au moins je sais où ils vont essayer de me buter.
22h30. Je regarde la télé depuis le début de l'après-midi. Période de noël oblige, j'ai revu pour la énième fois la trilogie du Flic de Beverly Hills, le Grinch et La Grande Vadrouille.
Je suis mort de fatigue, mais il ne me faut pas relâcher mon attention... Hé puis merde, je vais mettre mon flingue sous l'oreiller et roupiller quelques heures.
Vers 0h30, la porte s'ouvre légèrement. L'intrus doit être un bon crocheteur pour avoir réussi à déjouer mon verrouillage ultra sécurisé à double tour. Il se faufile dans l'ouverture et entre dans l'appartement. Ses baskets ne font aucun bruit sur le linoléum. Tout en s'approchant lentement de la porte de ma chambre, il sort un micro Uzi équipé d'un silencieux. Il pousse la porte et vise le grand lit juste devant lui puis il tire quelques rafales qui viennent traverser les couvertures et trouer les oreillers. C'est alors qu'il se retourne et me voit, caché derrière la porte, mettant mon canon contre son torse.
J'appuie bien le bout de mon arme contre lui, afin que le coup de feu que je lui tire dans le cœur ne fasse pas trop de bruit. Rien qu'un bruit sourd, puis de la fumée. Il s'écroule en gémissant. J'enlève la cagoule qui lui cache le visage. Derrière, ce n'est autre qu'un des soldats de Youssouf qui était présent lors du tabassage. Il me regarde, l'air attristé. Triste de m'avoir raté? Triste d'être en train de crever? Il est trop occuper à s'étouffer dans son sang pour me parler. Tandis qu'il m'épie, je me dirige lentement vers mon lit. J'enlève les couvertures trouées et lui montre le traversin et le sac de linge sale que j'ai planqués dans mon plumard. Dire que cet idiot à réellement cru que la masse difforme sous les draps c'était moi... Je reviens vers lui. Il semble qu'il va pleurer.
-T'as perdu mon gars, c'est comme ça.
Je récupère son Uzi puis prépare mon sac avant de partir. Avec un macchabée dans mon appart, je risque de pas aller bien loin si je reste dans le secteur.
Je sonne chez Ritchie qui m'ouvre après quelques minutes.
-Conan? Je suis pas seul là, t'as besoin de quelque chose?
-Tu pourrais me prêter ta caisse? Lui répondis-je, serein.
-Pour quoi faire?
-Je vais me planquer quelques temps à Paris, le temps que l'affaire du cadavre de chez moi soit oubliée.
-Hein?!
-Un type s'est faufilé chez moi y'a pas cinq minutes, je l'ai flingué, j'crois qu'il a crevé.
-Putain, t'es malade! Bon, je t'amènes chez un pote. Tu verras la bas tu seras tranquille. Laisse moi le temps de me saper.
Il m'invite à entrer. A l'intérieur je fais connaissance avec une punkette à moitié nue et décorée de plusieurs tatouages. Je discute tout naturellement avec elle tandis que Ritchie enfile des godasses et une veste.
Nous sortons du bâtiment et montons dans son véhicule.
-Putain, tu viens de me niquer mon coup là, merde!
-Excuse moi... On va chez qui là?
-Le quartier Chinois de Paris. J'y connais un Asiat' qui loue des caves à bas prix.
-Ça m'ira déjà bien assez...T'as déjà buté un mec?
-Non... Celui là c'était ton premier?
-Ouais... C'est bizarre mais ça me donne pas envie de vomir contrairement aux idées reçues.
Il rit. Nous arrivons enfin dans le 13ème arrondissement, tout décoré de rouge et de lampions de papier. Ritchie s'arrête devant un restaurant Thaï. Nous sortons du véhicule et nous dirigeons vers l'arrière du bâtiment. Nous descendons quelques marches et Ritchie donne deux coups sur la lourde porte métallique. Un judas s'ouvre et deux yeux bridés nous regardent par l'ouverture :
-Qui est ici? Demandent les yeux avec un fort accent Asiatique.
-Ritchie. J'ai tellement changé depuis le mois dernier?
L'épaisse porte s'ouvre :
-Ritchie! Mon ami! Entre, entre!
Soudain, le petit vieux chétif marque le stop en me voyant et son visage se ferme :
-Qui est celui-là?
-C'est Conan, un ami, il à besoin de trouver un endroit où dormir.
-Hmmm... Lui clandestin?
-Non, il est recherché par les flics.
-Je veux pas savoir plus! Le local, 200 euros par mois! Le matelas cinquante euros! Payer à l'avance!
-Devant d'autorité je ne puis que m'exécuter. Répondis-je, ironique.
Je sors une liasse de billets de ma fouille. Il faudra que je pense à vider mon compte en banque avant la découverte du corps, car il doit au moins y avoir 500 euros...
Je raccompagne Ritchie à son véhicule et le remercie encore de m'aider. J'en profite pour retirer mon argent à un distributeur assez éloigné de ma nouvelle planque. Je reviens ensuite vers la cave. C'est un enchevêtrement de couloirs et de petits locaux vétustes surpeuplés. Je vais vers celui qui m'est attribué. Il y à dedans trois autres types dont deux Chinois ne parlant pas un mot de Français. Le troisième est châtain avec des reflets roux. Assez affuté physiquement, il porte un sweat vert orné d'un trèfle à quatre feuilles.
-Irish? Lui dis-je en posant mon sac sur un matelas crasseux.
-Je parle Français, l'ami. Me répond-il dans un Français quasi-parfait si ce n'est un accent Irlandais assez marqué.
Il me tends la main :
-Jack O'Reilly. Et toi?
Ce qui est sur en tout cas, c'est que mon 357 pourrait ne pas suffire pour tous les avoir.
En attendant, il vaut mieux que je reste cloitré chez moi avec mon flingue à portée de main. Ça fait couard, mais pour l'instant c'est le meilleur moyen de me défendre, au moins je sais où ils vont essayer de me buter.
22h30. Je regarde la télé depuis le début de l'après-midi. Période de noël oblige, j'ai revu pour la énième fois la trilogie du Flic de Beverly Hills, le Grinch et La Grande Vadrouille.
Je suis mort de fatigue, mais il ne me faut pas relâcher mon attention... Hé puis merde, je vais mettre mon flingue sous l'oreiller et roupiller quelques heures.
Vers 0h30, la porte s'ouvre légèrement. L'intrus doit être un bon crocheteur pour avoir réussi à déjouer mon verrouillage ultra sécurisé à double tour. Il se faufile dans l'ouverture et entre dans l'appartement. Ses baskets ne font aucun bruit sur le linoléum. Tout en s'approchant lentement de la porte de ma chambre, il sort un micro Uzi équipé d'un silencieux. Il pousse la porte et vise le grand lit juste devant lui puis il tire quelques rafales qui viennent traverser les couvertures et trouer les oreillers. C'est alors qu'il se retourne et me voit, caché derrière la porte, mettant mon canon contre son torse.
J'appuie bien le bout de mon arme contre lui, afin que le coup de feu que je lui tire dans le cœur ne fasse pas trop de bruit. Rien qu'un bruit sourd, puis de la fumée. Il s'écroule en gémissant. J'enlève la cagoule qui lui cache le visage. Derrière, ce n'est autre qu'un des soldats de Youssouf qui était présent lors du tabassage. Il me regarde, l'air attristé. Triste de m'avoir raté? Triste d'être en train de crever? Il est trop occuper à s'étouffer dans son sang pour me parler. Tandis qu'il m'épie, je me dirige lentement vers mon lit. J'enlève les couvertures trouées et lui montre le traversin et le sac de linge sale que j'ai planqués dans mon plumard. Dire que cet idiot à réellement cru que la masse difforme sous les draps c'était moi... Je reviens vers lui. Il semble qu'il va pleurer.
-T'as perdu mon gars, c'est comme ça.
Je récupère son Uzi puis prépare mon sac avant de partir. Avec un macchabée dans mon appart, je risque de pas aller bien loin si je reste dans le secteur.
Je sonne chez Ritchie qui m'ouvre après quelques minutes.
-Conan? Je suis pas seul là, t'as besoin de quelque chose?
-Tu pourrais me prêter ta caisse? Lui répondis-je, serein.
-Pour quoi faire?
-Je vais me planquer quelques temps à Paris, le temps que l'affaire du cadavre de chez moi soit oubliée.
-Hein?!
-Un type s'est faufilé chez moi y'a pas cinq minutes, je l'ai flingué, j'crois qu'il a crevé.
-Putain, t'es malade! Bon, je t'amènes chez un pote. Tu verras la bas tu seras tranquille. Laisse moi le temps de me saper.
Il m'invite à entrer. A l'intérieur je fais connaissance avec une punkette à moitié nue et décorée de plusieurs tatouages. Je discute tout naturellement avec elle tandis que Ritchie enfile des godasses et une veste.
Nous sortons du bâtiment et montons dans son véhicule.
-Putain, tu viens de me niquer mon coup là, merde!
-Excuse moi... On va chez qui là?
-Le quartier Chinois de Paris. J'y connais un Asiat' qui loue des caves à bas prix.
-Ça m'ira déjà bien assez...T'as déjà buté un mec?
-Non... Celui là c'était ton premier?
-Ouais... C'est bizarre mais ça me donne pas envie de vomir contrairement aux idées reçues.
Il rit. Nous arrivons enfin dans le 13ème arrondissement, tout décoré de rouge et de lampions de papier. Ritchie s'arrête devant un restaurant Thaï. Nous sortons du véhicule et nous dirigeons vers l'arrière du bâtiment. Nous descendons quelques marches et Ritchie donne deux coups sur la lourde porte métallique. Un judas s'ouvre et deux yeux bridés nous regardent par l'ouverture :
-Qui est ici? Demandent les yeux avec un fort accent Asiatique.
-Ritchie. J'ai tellement changé depuis le mois dernier?
L'épaisse porte s'ouvre :
-Ritchie! Mon ami! Entre, entre!
Soudain, le petit vieux chétif marque le stop en me voyant et son visage se ferme :
-Qui est celui-là?
-C'est Conan, un ami, il à besoin de trouver un endroit où dormir.
-Hmmm... Lui clandestin?
-Non, il est recherché par les flics.
-Je veux pas savoir plus! Le local, 200 euros par mois! Le matelas cinquante euros! Payer à l'avance!
-Devant d'autorité je ne puis que m'exécuter. Répondis-je, ironique.
Je sors une liasse de billets de ma fouille. Il faudra que je pense à vider mon compte en banque avant la découverte du corps, car il doit au moins y avoir 500 euros...
Je raccompagne Ritchie à son véhicule et le remercie encore de m'aider. J'en profite pour retirer mon argent à un distributeur assez éloigné de ma nouvelle planque. Je reviens ensuite vers la cave. C'est un enchevêtrement de couloirs et de petits locaux vétustes surpeuplés. Je vais vers celui qui m'est attribué. Il y à dedans trois autres types dont deux Chinois ne parlant pas un mot de Français. Le troisième est châtain avec des reflets roux. Assez affuté physiquement, il porte un sweat vert orné d'un trèfle à quatre feuilles.
-Irish? Lui dis-je en posant mon sac sur un matelas crasseux.
-Je parle Français, l'ami. Me répond-il dans un Français quasi-parfait si ce n'est un accent Irlandais assez marqué.
Il me tends la main :
-Jack O'Reilly. Et toi?
14/02/11 à 15:34:55
Salut à tous. Le héros a acheté un P38 pour son ami taxi qui avait besoin d'une arme mais ne savait pas à qui s'adresser. En regardant les armes, il a décidé de se prendre un 357 pour lui, en plus du P38 qu'il a revendu à son pote taxi.
13/02/11 à 23:02:28
Puis pardon, le 357 il a gardé !
13/02/11 à 23:01:51
Suite demandée :) Pour ce qui est des flingues, il a gardé que le p38 non ? Son pote lui a racheté 300balles dans le bar où il bossait le second jpense...
13/02/11 à 22:05:21
Je pense qu'à la base il voulait un flingue pour son pote taxi, et un pour lui.
Finalement il a gardé les deux...
Suite !!
13/02/11 à 19:22:50
C'est bien mais j'ai pas pigé pourquoi il à acheté le P38, alors qu'il a un 357 dans sa boite à gants.
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