L'homme qui valait trois cartouches.
Par : Conan
Genre : Polar , Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 11
Emma
Publié le 14/02/11 à 19:19:21 par Conan
Nous sommes de retour au Dandy à peine 15 minutes après en être sortis. Nous passons par la porte arrière par soucis de discrétion. Le videur nous reconnaît et nous laisse passer.
Scorni est toujours assis à sa table. Nous allons vers lui, quand il nous voit c'est limite si ses yeux ne pétillent pas comme ceux d'un gamin attendant son cadeau.
-Alors?
Ritchie sort une casquette imbibée de sang et moi un bout d'oreille du brun coupée avec son propre couteau.
-Hahaha! Je savais que je pouvais vous faire confiance!
-Et en prime on à dilué sa came dans la flotte.
-Tant mieux, vous avez bien fait, j'ai jamais touché à cette saloperie et je compte pas commencer. Vous leur avez fait quoi en gros?
-On leur a collé une trempe, on les a fait flipper, ensuite nous leurs avons écrasé les mains a coups de chaussures... Commence Ritchie.
-Puis on les a un peu travaillé au couteau, histoire de montrer au brun que ce qu'il a voulu me faire, nous on était capables de l'accomplir. Oh rien de bien méchant, quelques estafilades ça et la sur le visage, puis j'ai emprunté un morceau d'oreille au chef. Le rouquin on lui a juste pris sa casquette et on lui a frotté sur la gueule.
-Et ensuite?
-Ensuite on leur a fait promettre de ne plus remettre les pieds à Pigalle. Ils ont juré et se sont évanouis.
-Hahaha! Du grand art! Tenez, vos 4000 euros, comme prévu. Allez je vous paye le champagne.
Nous avons donc attaqué au champagne pour se finir au whisky et à la vodka. Je ne me souviens plus du reste de la nuit.
Je me réveille dans ma chambre d'hôtel, à poil dans mes draps. Je me retourne et vois une femme assise sur le bord du lit. A première vue elle est bien gaulée. Sa chevelure blonde lui tombe au niveau des reins. Elle se retourne et me laisse admirer toute son anatomie.
-Hé bien, c'est pas trop tôt.
-Merde... On a couché ensemble?
-Oui. Et maintenant, il faut payer.
-Hein? Mais t'es qui?
-Une des call-girls du Dandy, ça ne m'étonne pas que tu ne te souviennes de rien, t'étais complètement ivre quand on a baisé hier.
Je me frotte le visage pour reprendre mes esprits. Putain qu'est ce que j'ai mal au crâne.
-J'te dois combien?
-1000 euros pour une nuit.
-Quoi?!
-C'est ça les putes de luxe.
Je me lève me dirige vers mon blouson d'où je sors la moitié de ce que j'ai gagné hier.
-On pourra se revoir?
-Si t'as encore assez d'argent, oui. Dit-elle en se rhabillant.
Je commence à lui toucher les fesses.
-On peut pas recommencer?
-Je crois pas, non. Répond-elle sèchement en s'éloignant pour mettre son jean slim et ses bottes. Alors qu'elle enfile son manteau et ouvre la porte je lui demande :
-Attends, c'était bien au moins?
-30 secondes pour faire "l'amour", déshabillage compris, et 6 heures à t'entendre ronfler comme un porc.
Elle part en claquant la porte. J'enfile mon caleçon et me fait couler un verre d'eau dans lequel je mets une aspirine. Un téléphone vibre. Bizarre, j'ai jeté le mien après le meurtre. Je sors un Samsung rose de sous l'oreiller et réponds. L'appel provient de Jean Scorni.
-Allô Emma?
-Emma c'est son vrai nom?
-Tiens, Conan, ça va? Alors, la nuit fut bonne?
-Je sais pas, par contre je me demandais si toutes tes call-girls avaient un aussi mauvais caractère au réveil?
-Non, juste Emma. Elle est là?
-Non, elle vient juste de partir, apparemment elle a oublié son portable.
-Je te donne son adresse tu vas lui ramener.
-Génial, j'aurais peut être droit à un sourire.
-C'est au 90 rue des Pyrénées. Le nom de famille c'est Ternan.
-J'y vais.
Je raccroche, enfile mon jean, un pull, mes bottes et mon blouson et descends à ma moto après avoir absorbé mon aspirine en grimaçant.
Après quelques minutes de route j'arrive au quartier de Belleville, un mix entre Chinatown et Bamako. Je gare ma moto devant le hall de l'immeuble d'Emma et sonne à Ternan.
-Oui? Dit sa jolie voix à l'interphone.
-T'as oublié ton portable à l'hôtel.
Elle soupire puis ouvre et raccroche. Je regarde son nom sur la boite à lettres et monte les 5 étages sans ascenseur. Elle m'attends à la porte de son appartement.
-Je me doutais bien que j'avais laissé mon portable dans ta chambre. Me dit-elle pendant que je lui rends.
-Merci c'est pour les chiens?
-Merci mon chien! Répond-elle en souriant narquoisement.
-On reparlera de la qualité d'accueil des Parisiennes hein? T'as pas une aspirine à me filer au moins pour me dire merci de t'avoir filé 1000 euros pour 30 secondes de sensualité?
-Un verre d'eau ça t'ira, ivrogne?
-Un café fera l'affaire.
Elle rentre dans son appart' préparer deux cafés.
-Bah entre, tu vas pas rester planter sur le pallier! Me dit-elle depuis la cuisine.
J'essuie mes pompes et ferme la porte derrière moi. Son appartement est un vrai studio de gonzesse : du rose, du rose, du violet et du rose.
Elle m'engueule pour que je m'assoie sur le sofa tandis qu'elle m'apporte mon café.
-Dis moi, Barbie, ça t'arrive de passer deux minute sans engueuler quelqu'un?
-J'ai eu une semaine de merde, et j'ai passé la nuit avec un arsouille alors que je devais sortir avec des amies.
-Bah les 1000 euros de l'arsouille qui baise mal t'offrirons de jolies vacances tout de même.
-Pfff, tu peux les reprendre tes mille balles.
-Non, je suis une âme généreuse.
Elle sourit :
-Sauf quand tu dois donner ton temps pour satisfaire une femme hein?
-Hé, j'ai des circonstances atténuantes, j'étais beurré.
-Oui merci, j'ai vu ça!
Nous rions et l'atmosphère se détend. Soudain l'interphone sonne. Elle va décrocher tandis que je finis ma tasse.
-Oui?.. C'est toi?.. Non, tu ne peux pas monter, je suis pas seule... Non, avec une amie... Non! Ne monte pas!
Elle raccroche.
-Faut que tu partes.
-Qu'est ce qu'il se passe?
-C'est mon ex. Il va monter et si il me voit avec un homme il va péter un câble.
-Si c'est ton ex, je vois pas ce que ça pourrait lui foutre. De toutes manières tu lui à pas ouvert.
-Il serait capable de prendre un pied de biche pour ouvrir la porte, faut pas que tu restes ici!
-Ho, du calme, il te fait peur où quoi?
-Non mais mêle toi de tes affaires!
Quelqu'un tambourine à la porte.
-Emma! Ouvre! Ouvre, je sais que t'es avec un mec! Espèce de sale petite pute!
-C'est lui, cache toi!
-Va lui ouvrir, moi je reste là.
Elle va dans l'entrée, tremblante.
Une voix d'homme résonne :
-Tu m'as vite remplacé hein!
Un type déboule dans le salon. On dirait un proxénète. Des cheveux noirs gominés en arrière, une moustache, une sale gueule balafrée et un long manteau.
-C'est lui ton amie? Hein! Mais réponds salope!
Il attrape Emma par les cheveux qui tente de se débattre.
-Hé toi! Tu la lâches tout de suite!
Le type se tourne vers moi :
-Hein? Je crois que j'ai pas bien compris microbe, c'est à moi que tu parles comme ça?
Il s'approche de moi. Emma tente de le retenir :
-Rolando, non!
-Ta gueule putain!
Il la gifle, elle tombe au sol.
-T'aurais jamais du faire ça espèce d'enculé.
J'agrippe une petite statuette de chat que je casse sur la tête de ce connard. Il tombe le cul par terre. Je l'attrape par le col, le relève et lui fous un coup de boule puis l'envoie valdinguer dans la porte de l'appartement. J'ouvre et le sort à coups de pieds. Il reprend ses esprits, essuie le sang qui coule sur son visage et veut revenir à la charge. Je lui fous un direct dans la gueule et il recule. Il approche à nouveau.
-Essaye de rentrer dans cet appartement et je te tue.
-Il me regarde hargneusement.
-Sale fils de pute. Et toi petite connasse, je reviendrais pour te...
Je fonce sur lui :
-T'as pas l'air de bien comprendre connard!
Je l'agrippe et le jette dans les escaliers qu'il dévale en roulé boulé. Il vient s'exploser contre le mur en bas puis rampe en gémissant jusqu'à la sortie.
Je retourne voir Emma qui a la joue rouge.
-Je ne sais pas comment te remercier... Ça fait des mois qu'il me harcèle.
-Il est jaloux pour un mec qui voulait sortir avec une pute.
-Tu crois pas si bien dire, je l'ai foutu dehors parce qu'il voulait me mettre sur le trottoir.
-Tu me remercieras plus tard, je dois y aller.
Scorni est toujours assis à sa table. Nous allons vers lui, quand il nous voit c'est limite si ses yeux ne pétillent pas comme ceux d'un gamin attendant son cadeau.
-Alors?
Ritchie sort une casquette imbibée de sang et moi un bout d'oreille du brun coupée avec son propre couteau.
-Hahaha! Je savais que je pouvais vous faire confiance!
-Et en prime on à dilué sa came dans la flotte.
-Tant mieux, vous avez bien fait, j'ai jamais touché à cette saloperie et je compte pas commencer. Vous leur avez fait quoi en gros?
-On leur a collé une trempe, on les a fait flipper, ensuite nous leurs avons écrasé les mains a coups de chaussures... Commence Ritchie.
-Puis on les a un peu travaillé au couteau, histoire de montrer au brun que ce qu'il a voulu me faire, nous on était capables de l'accomplir. Oh rien de bien méchant, quelques estafilades ça et la sur le visage, puis j'ai emprunté un morceau d'oreille au chef. Le rouquin on lui a juste pris sa casquette et on lui a frotté sur la gueule.
-Et ensuite?
-Ensuite on leur a fait promettre de ne plus remettre les pieds à Pigalle. Ils ont juré et se sont évanouis.
-Hahaha! Du grand art! Tenez, vos 4000 euros, comme prévu. Allez je vous paye le champagne.
Nous avons donc attaqué au champagne pour se finir au whisky et à la vodka. Je ne me souviens plus du reste de la nuit.
Je me réveille dans ma chambre d'hôtel, à poil dans mes draps. Je me retourne et vois une femme assise sur le bord du lit. A première vue elle est bien gaulée. Sa chevelure blonde lui tombe au niveau des reins. Elle se retourne et me laisse admirer toute son anatomie.
-Hé bien, c'est pas trop tôt.
-Merde... On a couché ensemble?
-Oui. Et maintenant, il faut payer.
-Hein? Mais t'es qui?
-Une des call-girls du Dandy, ça ne m'étonne pas que tu ne te souviennes de rien, t'étais complètement ivre quand on a baisé hier.
Je me frotte le visage pour reprendre mes esprits. Putain qu'est ce que j'ai mal au crâne.
-J'te dois combien?
-1000 euros pour une nuit.
-Quoi?!
-C'est ça les putes de luxe.
Je me lève me dirige vers mon blouson d'où je sors la moitié de ce que j'ai gagné hier.
-On pourra se revoir?
-Si t'as encore assez d'argent, oui. Dit-elle en se rhabillant.
Je commence à lui toucher les fesses.
-On peut pas recommencer?
-Je crois pas, non. Répond-elle sèchement en s'éloignant pour mettre son jean slim et ses bottes. Alors qu'elle enfile son manteau et ouvre la porte je lui demande :
-Attends, c'était bien au moins?
-30 secondes pour faire "l'amour", déshabillage compris, et 6 heures à t'entendre ronfler comme un porc.
Elle part en claquant la porte. J'enfile mon caleçon et me fait couler un verre d'eau dans lequel je mets une aspirine. Un téléphone vibre. Bizarre, j'ai jeté le mien après le meurtre. Je sors un Samsung rose de sous l'oreiller et réponds. L'appel provient de Jean Scorni.
-Allô Emma?
-Emma c'est son vrai nom?
-Tiens, Conan, ça va? Alors, la nuit fut bonne?
-Je sais pas, par contre je me demandais si toutes tes call-girls avaient un aussi mauvais caractère au réveil?
-Non, juste Emma. Elle est là?
-Non, elle vient juste de partir, apparemment elle a oublié son portable.
-Je te donne son adresse tu vas lui ramener.
-Génial, j'aurais peut être droit à un sourire.
-C'est au 90 rue des Pyrénées. Le nom de famille c'est Ternan.
-J'y vais.
Je raccroche, enfile mon jean, un pull, mes bottes et mon blouson et descends à ma moto après avoir absorbé mon aspirine en grimaçant.
Après quelques minutes de route j'arrive au quartier de Belleville, un mix entre Chinatown et Bamako. Je gare ma moto devant le hall de l'immeuble d'Emma et sonne à Ternan.
-Oui? Dit sa jolie voix à l'interphone.
-T'as oublié ton portable à l'hôtel.
Elle soupire puis ouvre et raccroche. Je regarde son nom sur la boite à lettres et monte les 5 étages sans ascenseur. Elle m'attends à la porte de son appartement.
-Je me doutais bien que j'avais laissé mon portable dans ta chambre. Me dit-elle pendant que je lui rends.
-Merci c'est pour les chiens?
-Merci mon chien! Répond-elle en souriant narquoisement.
-On reparlera de la qualité d'accueil des Parisiennes hein? T'as pas une aspirine à me filer au moins pour me dire merci de t'avoir filé 1000 euros pour 30 secondes de sensualité?
-Un verre d'eau ça t'ira, ivrogne?
-Un café fera l'affaire.
Elle rentre dans son appart' préparer deux cafés.
-Bah entre, tu vas pas rester planter sur le pallier! Me dit-elle depuis la cuisine.
J'essuie mes pompes et ferme la porte derrière moi. Son appartement est un vrai studio de gonzesse : du rose, du rose, du violet et du rose.
Elle m'engueule pour que je m'assoie sur le sofa tandis qu'elle m'apporte mon café.
-Dis moi, Barbie, ça t'arrive de passer deux minute sans engueuler quelqu'un?
-J'ai eu une semaine de merde, et j'ai passé la nuit avec un arsouille alors que je devais sortir avec des amies.
-Bah les 1000 euros de l'arsouille qui baise mal t'offrirons de jolies vacances tout de même.
-Pfff, tu peux les reprendre tes mille balles.
-Non, je suis une âme généreuse.
Elle sourit :
-Sauf quand tu dois donner ton temps pour satisfaire une femme hein?
-Hé, j'ai des circonstances atténuantes, j'étais beurré.
-Oui merci, j'ai vu ça!
Nous rions et l'atmosphère se détend. Soudain l'interphone sonne. Elle va décrocher tandis que je finis ma tasse.
-Oui?.. C'est toi?.. Non, tu ne peux pas monter, je suis pas seule... Non, avec une amie... Non! Ne monte pas!
Elle raccroche.
-Faut que tu partes.
-Qu'est ce qu'il se passe?
-C'est mon ex. Il va monter et si il me voit avec un homme il va péter un câble.
-Si c'est ton ex, je vois pas ce que ça pourrait lui foutre. De toutes manières tu lui à pas ouvert.
-Il serait capable de prendre un pied de biche pour ouvrir la porte, faut pas que tu restes ici!
-Ho, du calme, il te fait peur où quoi?
-Non mais mêle toi de tes affaires!
Quelqu'un tambourine à la porte.
-Emma! Ouvre! Ouvre, je sais que t'es avec un mec! Espèce de sale petite pute!
-C'est lui, cache toi!
-Va lui ouvrir, moi je reste là.
Elle va dans l'entrée, tremblante.
Une voix d'homme résonne :
-Tu m'as vite remplacé hein!
Un type déboule dans le salon. On dirait un proxénète. Des cheveux noirs gominés en arrière, une moustache, une sale gueule balafrée et un long manteau.
-C'est lui ton amie? Hein! Mais réponds salope!
Il attrape Emma par les cheveux qui tente de se débattre.
-Hé toi! Tu la lâches tout de suite!
Le type se tourne vers moi :
-Hein? Je crois que j'ai pas bien compris microbe, c'est à moi que tu parles comme ça?
Il s'approche de moi. Emma tente de le retenir :
-Rolando, non!
-Ta gueule putain!
Il la gifle, elle tombe au sol.
-T'aurais jamais du faire ça espèce d'enculé.
J'agrippe une petite statuette de chat que je casse sur la tête de ce connard. Il tombe le cul par terre. Je l'attrape par le col, le relève et lui fous un coup de boule puis l'envoie valdinguer dans la porte de l'appartement. J'ouvre et le sort à coups de pieds. Il reprend ses esprits, essuie le sang qui coule sur son visage et veut revenir à la charge. Je lui fous un direct dans la gueule et il recule. Il approche à nouveau.
-Essaye de rentrer dans cet appartement et je te tue.
-Il me regarde hargneusement.
-Sale fils de pute. Et toi petite connasse, je reviendrais pour te...
Je fonce sur lui :
-T'as pas l'air de bien comprendre connard!
Je l'agrippe et le jette dans les escaliers qu'il dévale en roulé boulé. Il vient s'exploser contre le mur en bas puis rampe en gémissant jusqu'à la sortie.
Je retourne voir Emma qui a la joue rouge.
-Je ne sais pas comment te remercier... Ça fait des mois qu'il me harcèle.
-Il est jaloux pour un mec qui voulait sortir avec une pute.
-Tu crois pas si bien dire, je l'ai foutu dehors parce qu'il voulait me mettre sur le trottoir.
-Tu me remercieras plus tard, je dois y aller.
14/02/11 à 21:03:34
Super.
Vraiment, j'aime ton style.
14/02/11 à 19:34:55
Pas aussi loin, faut pas déconner
14/02/11 à 19:33:40
C'est mon héros des antihéros oui
Genre a Lille ?
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