L'Ombre Noire
Par : MassiveDynamic
Genre : Science-Fiction , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Prémices
Publié le 28/10/10 à 21:51:44 par MassiveDynamic
Hs : Je change radicalement de style pour cette nouvelle fiction qui, si tout ce passe bien, prendra la même ampleur que "J'ai Vu", par conséquent si jamais vous avez des critiques, n'hésitez surtout pas. :)
Enjoy
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&feature=related
"L'Ordre Nouveau arrive. "
L'homme au large caban noir effleurant le sol fixe le ciel couvert de nuages noirs, sombres et menaçants, évoquant l'avènement de terribles évènements. Levant le bras, il pointe son doigt vers le haut, puis à nouveau s'exclame, cette fois d'une voix bien plus inquiétante.
"L'Ordre Nouveau arrive ! "
l'héraut se tenait droit au beau milieu du ponton en bord de mer. Les vagues commençaient à s'agiter, et les derniers rayons de soleils venaient de se faire avaler. La tourmente dans laquelle semblait se trouver les éléments, tant la mer que les cieux, n'attiraient pas les foules. Seul quelques personnes, dont un jeune garçon dont les cheveux commençaient à frisotter en raison de la faible pluie qui commençait à tomber restaient contemplatif. C'est ce même garçon qui, visiblement curieux, se mit à répondre à l'homme au caban qui paraissait inexistant aux yeux des autres, comme un simple mendiant quémandant de l'argent.
" A part un violent orage, y'a pas grand chose qui arrive, mon gars. "
Le jeune homme était plein de sarcasmes, et apparemment le mystérieux prophète n'en restait pas indifférent.
"Un orage ? Mais c'est la fin ! C'est en train d'arriver ! "
Le garçon se grattait la nuque avec insouciance en soupirant.
"M'ouais, Ashtar Sheron va débarquer de la planète Zurkon pour nous punir, nous méchants humains égoïstes et égocentriques de ne pas nous entraider, tout ça, et il va rétablir l'ordre naturel en nous distribuant des bonbons à base de plante verte pour qu'on se mette tous à cultiver de l'orge, c'est ça ? La fin du monde, c'est pas pour aujourd'hui mon gars. Désolé mais je me les caille, je vais rentrer, et vous feriez mieux de trouver un abris où dormir, les nuits d'hiver sont rudes. "
Le jeune homme donna un billet de cinq à l'illuminé. Illuminé, voir fou, il l'était probablement. Son caban, qui était d'ailleurs déchiré, peinait à couvrir le bas de son corps, vêtu d'un simple jean déchiré, contrastant avec son haut et lui donnant des allures de sans domicile fixe, un vagabond, ce qu'il était visiblement, puisqu'une fois le billet du sarcastique en poche, il s'empressa de gagner le bar le plus proche pour se réchauffer dans la boisson.
La pluie s'abattait avec fracas et se faisait de plus en plus violente. Le garçon, trempé puisque modestement vêtu, habitait un petit village en bord de mer, à l'ouest de la France. Il vivait au rythme de sa musique, et sa curieuse rencontre avec l'homme au caban déchiré était déjà loin, oubliée, même. A quelques pas de chez lui, il put entendre le tonnerre gronder, puis un éclair le suivit quelques secondes plus tard.
Ce garçon, c'était Mehdi. Un jeune adulte, mais dans la tête seulement. A seulement seize ans, il se sentait déjà l'âge d'un fonctionnaire. Issu comme beaucoup d'une jeunesse immigrée, il se plaisait à rêver d'un avenir glorieux, d'un métier idéal voir inaccessible, de trouver l'amour, peut-être, aussi. Même s'il ne l'attendait plus. Mais, plus que tout, ce qu'il espérait, ce jeune adulte, c'était un père attentionné. Ou du moins simplement d'un père qui porterait un minimum d'attention à son fils. Même ça, ça lui suffirait, pensait-il. Mais non, chaque jour, chaque soir, à chaque fois que le jeune maghrébin franchissait la porte de sa maison, c'était la même rengaine. Il entendait de l'arabe, encore et toujours. Pourtant, il ne la comprenait pas, cette langue. Le français était enraciné dans sa tête dès son plus jeune âge. Sa vie familiale fut très mouvementée. Quand il ne vivait qu'avec son père, après le divorce de ses parents, parler français n'était pas un problème, loin de là, c'était même la normalité, puis, depuis que son père s'était remarié à une marocaine ne parlant que la langue du pays, il était devenu le parasite. Incapable d'assimiler sa langue d'origine, adresser la parole à ses parents, enfin, à son père, était devenu une véritable corvée. Et, de toute façon, ils n'avaient jamais été proches, ne partageaient rien ensemble, par conséquent, même si son père comptait pour lui, Mehdi le considérait comme quelqu'un d'absent. Dans sa tête, tout était clair, il vivait seul. Dans sa chambre. Son ordinateur était sa télévision. Ses amis étaient sa famille. Le quai au bord de la mer était son lieu de relaxation, et les ballades en forêt sa source d'inspiration.
Mais ce soir, le violent orage qui avait éclaté le scotcha sur l'ordinateur, si tant est que l'électricité daignait rester stable et opérationnelle. A force de cliques, Mehdi finit par remarquer l'agitation inhabituelle sur les forums. Puis sur msn. Puis par sms. Et finalement par appel. Son téléphone se mit soudainement à sonner.
"Allô ? "
"Mehdi ? "
"Ouais... ? Shaun ? "
"Ouais ! Merde !Mais t'as vu ce merdier ! "
Tirant ses rideaux pour jeter un coup d'oeil par sa fenêtre, le jeune homme réplique.
"Ouais, bah... y'a de l'orage quoi. "
"Non pas ça ! Putain mais tu débarques ou quoi ? Allumes ta télé ! Oh merde ! Je te laisse, y'a flash spécial en direct ! Merde, tous les programmes sont interrompus ! Putain, là c'est vraiment grave. Je te rappelle ! "
"Hein... ? Euh, ouais, okay. "
Le téléphone coupa. Shaun semblait réellement excité et sincère, du moins suffisamment pour attiser la curiosité de Mehdi.
"Et évidemment, la télé est squattée H-24 ! "
Pesta-il. Le site de SAO, chaine de télévision consultable en ligne, lui fut salutaire. Il put suivre le reportage et surtout ce qui était en train de se passer en direct. L'adolescent fixait l'écran et faisait des captures secondes après secondes. Il n'en croyait pas ses yeux. Visiblement, il allait y avoir pas mal d'agitation sur la planète terre pour les jours à venir.
"Putain... Non mais c'est quoi ce délire ?! "
Il parlait seul et sans le savoir. A vrai dire, il tremblait d'excitation mais frissonnait également de peur, en plus de respirer comme un boeuf. Fixant l'écran, il essayait de faire le moins de bruit possible pour ne pas perdre un mot de ce que racontait la présentatrice alors que des images irréalistes défilaient à l'écran. Et, bientôt, dans sa chambre qui reflétait sa personnalité ne résonnait plus qu'une seule la voix, une voix émanant de son ordinateur. Le reportage.
"Le président appel au calme et maintient qu'une situation de panique est inacceptable. Il n'y a pas lieu de paniquer a-t-il déclaré, les services secrets européens et américains travaillent déjà sur l'affaire de cette mystérieuse disparition et des personnes portées disparues, mais également sur les gravures au sol, similaires à de la peinture mais n'en étant pas, les experts ont pour l'instant déclaré que le produit utilisé demeurait inconnu pour le moment. Enfin nous le répétons, ne cédez pas à la panique. Le Champ De Mars demeurera cependant inaccessible toute la journée de demain afin que les enquêteurs puissent mener leurs investigations. De fortes perturbations de trafic sont à prévoir dès demain voir même ce soir en raison du violent orage qui s'abat sur la France entière. "
Et alors que la présentatrice reste vague, les images parlent d'elles-mêmes. Une vue hélicopter du champ de mars à Paris. Et, surtout, la stupéfaction. La Tour Eiffel n'était plus là. Envolée. Pas abattue par un quelconque attentat, non, pire que ça, elle avait disparue. Aucune trace d'elle. Elle a juste disparue d'un seul coup, en plein milieu de la soirée. Et, pire que ça, les centaines de personnes présentes dessus au moment de la disparition de sont volatilisées avec elle. Et, à la place, sur le sol, peint d'un rouge dont il est impossible de déterminer la provenance, un simple numéro au sol, suivit d'une lettre.
<< 6 U >> Un six, et un U géant, qui se suivent, voilà ce qui remplaçait désormais le symbole touristique mais aussi de renommée de la France.
Abasourdi par les évènements, Mehdi s'empressa de trier les vidéos sur youtube par date de mise en ligne, avec Tour Eiffel en mot-clé. Plusieurs centaines de vidéos montraient très clairement la disparition du monument et des gens présents. Comme si on les avait gommé d'un dessin d'un coup très sec et qu'ils n'avaient jamais été là. Le garçon ne pouvait pas s'en empêcher, il frissonnait comme jamais. Son coeur battait à toute vitesse, parce qu'il assistait à un évènement d'une ampleur mondiale, et les gouvernements du monde entier semblaient aussi largués que lui, à en voir les commentaires d'anglophones sur les diverses vidéos. L'un pourtant attira son attention plus que les autres, passés les << what the fuck >> et autres joyeusetés. Et en plus, ce commentaire là, c'était celui d'un français. Mais la tournure du commentaire inquiéta Mehdi au plus au point.
<< On voit clairement la disparition sur toutes les vidéos. Mais le six et le U géant, ils apparaissent quand ? Ils sont là depuis quand ? Vous ne savez pas, hein, pas vrai ? Je défi quiconque de décrypter ce code, et ceux qui suivront. Vous mériterez peut-être mon attention pour la suite des évènements. Le changement. Que ça soit les réptiliens de la famille Bush ou Ben Laden et son rayon désintégreur, le fait est que plus rien ne sera comme avant. L'Ordre Nouveau est en marche. >>
Si Mehdi s'était empressé de screener le commentaire et d'envoyer le lien de la page à tous ses contacts, il n'eut pas le temps de continuer à suivre le moindre changement de situation. L'orage venait de faire sauter l'électricité de sa maison, et il venait de se retrouver dans le noir complet. Le téléphone dans la main, le garçon tremblait. Il tremblait, parce qu'il s'était rappelé de ce mendiant, ce vieux fou, l'homme en caban. C'était quoi, ce qu'il prêchait, déjà... ?
<< L'Ordre Nouveau arrive. >>
Enjoy
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"L'Ordre Nouveau arrive. "
L'homme au large caban noir effleurant le sol fixe le ciel couvert de nuages noirs, sombres et menaçants, évoquant l'avènement de terribles évènements. Levant le bras, il pointe son doigt vers le haut, puis à nouveau s'exclame, cette fois d'une voix bien plus inquiétante.
"L'Ordre Nouveau arrive ! "
l'héraut se tenait droit au beau milieu du ponton en bord de mer. Les vagues commençaient à s'agiter, et les derniers rayons de soleils venaient de se faire avaler. La tourmente dans laquelle semblait se trouver les éléments, tant la mer que les cieux, n'attiraient pas les foules. Seul quelques personnes, dont un jeune garçon dont les cheveux commençaient à frisotter en raison de la faible pluie qui commençait à tomber restaient contemplatif. C'est ce même garçon qui, visiblement curieux, se mit à répondre à l'homme au caban qui paraissait inexistant aux yeux des autres, comme un simple mendiant quémandant de l'argent.
" A part un violent orage, y'a pas grand chose qui arrive, mon gars. "
Le jeune homme était plein de sarcasmes, et apparemment le mystérieux prophète n'en restait pas indifférent.
"Un orage ? Mais c'est la fin ! C'est en train d'arriver ! "
Le garçon se grattait la nuque avec insouciance en soupirant.
"M'ouais, Ashtar Sheron va débarquer de la planète Zurkon pour nous punir, nous méchants humains égoïstes et égocentriques de ne pas nous entraider, tout ça, et il va rétablir l'ordre naturel en nous distribuant des bonbons à base de plante verte pour qu'on se mette tous à cultiver de l'orge, c'est ça ? La fin du monde, c'est pas pour aujourd'hui mon gars. Désolé mais je me les caille, je vais rentrer, et vous feriez mieux de trouver un abris où dormir, les nuits d'hiver sont rudes. "
Le jeune homme donna un billet de cinq à l'illuminé. Illuminé, voir fou, il l'était probablement. Son caban, qui était d'ailleurs déchiré, peinait à couvrir le bas de son corps, vêtu d'un simple jean déchiré, contrastant avec son haut et lui donnant des allures de sans domicile fixe, un vagabond, ce qu'il était visiblement, puisqu'une fois le billet du sarcastique en poche, il s'empressa de gagner le bar le plus proche pour se réchauffer dans la boisson.
La pluie s'abattait avec fracas et se faisait de plus en plus violente. Le garçon, trempé puisque modestement vêtu, habitait un petit village en bord de mer, à l'ouest de la France. Il vivait au rythme de sa musique, et sa curieuse rencontre avec l'homme au caban déchiré était déjà loin, oubliée, même. A quelques pas de chez lui, il put entendre le tonnerre gronder, puis un éclair le suivit quelques secondes plus tard.
Ce garçon, c'était Mehdi. Un jeune adulte, mais dans la tête seulement. A seulement seize ans, il se sentait déjà l'âge d'un fonctionnaire. Issu comme beaucoup d'une jeunesse immigrée, il se plaisait à rêver d'un avenir glorieux, d'un métier idéal voir inaccessible, de trouver l'amour, peut-être, aussi. Même s'il ne l'attendait plus. Mais, plus que tout, ce qu'il espérait, ce jeune adulte, c'était un père attentionné. Ou du moins simplement d'un père qui porterait un minimum d'attention à son fils. Même ça, ça lui suffirait, pensait-il. Mais non, chaque jour, chaque soir, à chaque fois que le jeune maghrébin franchissait la porte de sa maison, c'était la même rengaine. Il entendait de l'arabe, encore et toujours. Pourtant, il ne la comprenait pas, cette langue. Le français était enraciné dans sa tête dès son plus jeune âge. Sa vie familiale fut très mouvementée. Quand il ne vivait qu'avec son père, après le divorce de ses parents, parler français n'était pas un problème, loin de là, c'était même la normalité, puis, depuis que son père s'était remarié à une marocaine ne parlant que la langue du pays, il était devenu le parasite. Incapable d'assimiler sa langue d'origine, adresser la parole à ses parents, enfin, à son père, était devenu une véritable corvée. Et, de toute façon, ils n'avaient jamais été proches, ne partageaient rien ensemble, par conséquent, même si son père comptait pour lui, Mehdi le considérait comme quelqu'un d'absent. Dans sa tête, tout était clair, il vivait seul. Dans sa chambre. Son ordinateur était sa télévision. Ses amis étaient sa famille. Le quai au bord de la mer était son lieu de relaxation, et les ballades en forêt sa source d'inspiration.
Mais ce soir, le violent orage qui avait éclaté le scotcha sur l'ordinateur, si tant est que l'électricité daignait rester stable et opérationnelle. A force de cliques, Mehdi finit par remarquer l'agitation inhabituelle sur les forums. Puis sur msn. Puis par sms. Et finalement par appel. Son téléphone se mit soudainement à sonner.
"Allô ? "
"Mehdi ? "
"Ouais... ? Shaun ? "
"Ouais ! Merde !Mais t'as vu ce merdier ! "
Tirant ses rideaux pour jeter un coup d'oeil par sa fenêtre, le jeune homme réplique.
"Ouais, bah... y'a de l'orage quoi. "
"Non pas ça ! Putain mais tu débarques ou quoi ? Allumes ta télé ! Oh merde ! Je te laisse, y'a flash spécial en direct ! Merde, tous les programmes sont interrompus ! Putain, là c'est vraiment grave. Je te rappelle ! "
"Hein... ? Euh, ouais, okay. "
Le téléphone coupa. Shaun semblait réellement excité et sincère, du moins suffisamment pour attiser la curiosité de Mehdi.
"Et évidemment, la télé est squattée H-24 ! "
Pesta-il. Le site de SAO, chaine de télévision consultable en ligne, lui fut salutaire. Il put suivre le reportage et surtout ce qui était en train de se passer en direct. L'adolescent fixait l'écran et faisait des captures secondes après secondes. Il n'en croyait pas ses yeux. Visiblement, il allait y avoir pas mal d'agitation sur la planète terre pour les jours à venir.
"Putain... Non mais c'est quoi ce délire ?! "
Il parlait seul et sans le savoir. A vrai dire, il tremblait d'excitation mais frissonnait également de peur, en plus de respirer comme un boeuf. Fixant l'écran, il essayait de faire le moins de bruit possible pour ne pas perdre un mot de ce que racontait la présentatrice alors que des images irréalistes défilaient à l'écran. Et, bientôt, dans sa chambre qui reflétait sa personnalité ne résonnait plus qu'une seule la voix, une voix émanant de son ordinateur. Le reportage.
"Le président appel au calme et maintient qu'une situation de panique est inacceptable. Il n'y a pas lieu de paniquer a-t-il déclaré, les services secrets européens et américains travaillent déjà sur l'affaire de cette mystérieuse disparition et des personnes portées disparues, mais également sur les gravures au sol, similaires à de la peinture mais n'en étant pas, les experts ont pour l'instant déclaré que le produit utilisé demeurait inconnu pour le moment. Enfin nous le répétons, ne cédez pas à la panique. Le Champ De Mars demeurera cependant inaccessible toute la journée de demain afin que les enquêteurs puissent mener leurs investigations. De fortes perturbations de trafic sont à prévoir dès demain voir même ce soir en raison du violent orage qui s'abat sur la France entière. "
Et alors que la présentatrice reste vague, les images parlent d'elles-mêmes. Une vue hélicopter du champ de mars à Paris. Et, surtout, la stupéfaction. La Tour Eiffel n'était plus là. Envolée. Pas abattue par un quelconque attentat, non, pire que ça, elle avait disparue. Aucune trace d'elle. Elle a juste disparue d'un seul coup, en plein milieu de la soirée. Et, pire que ça, les centaines de personnes présentes dessus au moment de la disparition de sont volatilisées avec elle. Et, à la place, sur le sol, peint d'un rouge dont il est impossible de déterminer la provenance, un simple numéro au sol, suivit d'une lettre.
<< 6 U >> Un six, et un U géant, qui se suivent, voilà ce qui remplaçait désormais le symbole touristique mais aussi de renommée de la France.
Abasourdi par les évènements, Mehdi s'empressa de trier les vidéos sur youtube par date de mise en ligne, avec Tour Eiffel en mot-clé. Plusieurs centaines de vidéos montraient très clairement la disparition du monument et des gens présents. Comme si on les avait gommé d'un dessin d'un coup très sec et qu'ils n'avaient jamais été là. Le garçon ne pouvait pas s'en empêcher, il frissonnait comme jamais. Son coeur battait à toute vitesse, parce qu'il assistait à un évènement d'une ampleur mondiale, et les gouvernements du monde entier semblaient aussi largués que lui, à en voir les commentaires d'anglophones sur les diverses vidéos. L'un pourtant attira son attention plus que les autres, passés les << what the fuck >> et autres joyeusetés. Et en plus, ce commentaire là, c'était celui d'un français. Mais la tournure du commentaire inquiéta Mehdi au plus au point.
<< On voit clairement la disparition sur toutes les vidéos. Mais le six et le U géant, ils apparaissent quand ? Ils sont là depuis quand ? Vous ne savez pas, hein, pas vrai ? Je défi quiconque de décrypter ce code, et ceux qui suivront. Vous mériterez peut-être mon attention pour la suite des évènements. Le changement. Que ça soit les réptiliens de la famille Bush ou Ben Laden et son rayon désintégreur, le fait est que plus rien ne sera comme avant. L'Ordre Nouveau est en marche. >>
Si Mehdi s'était empressé de screener le commentaire et d'envoyer le lien de la page à tous ses contacts, il n'eut pas le temps de continuer à suivre le moindre changement de situation. L'orage venait de faire sauter l'électricité de sa maison, et il venait de se retrouver dans le noir complet. Le téléphone dans la main, le garçon tremblait. Il tremblait, parce qu'il s'était rappelé de ce mendiant, ce vieux fou, l'homme en caban. C'était quoi, ce qu'il prêchait, déjà... ?
<< L'Ordre Nouveau arrive. >>
03/01/11 à 21:17:48
De rien, c'est normal :)
Malheureusement, je ne pourrais lire convenablement et commenter la suite que demain soir, j'ai un partiel demain matin.
03/01/11 à 19:32:49
Sarezzo, merci pour ton commentaire, au cas où tu lirais cette réponse, les relations entre les personnages et surtout familiales seront beaucoup plus approfondies vers le chapitre 20, avant cela c'est l'intrigue de base qui prime mais j'essaie de rentre le tout crédible au maximum. Merci pour ton avis en tout cas.
03/01/11 à 17:59:29
Très prenant, mais de légères maladresses ponctues le texte. Des fautes d'étourderies, entre autre, mais surtout le style que tu emploies qui frôle le familier parfois alors que tu tends globalement à lui donner un ton soutenu. C'est dommage. Surtout que tu insistes bien sur le fait que Medhi soit un ado très mature pour son âge; le voir parler comme les autres amenuise trop cet aspect à mon goût.
Au niveau du fond, je trouve aussi que tu passes trop sur les éléments importants que tu aurais aisément pu dévoiler lors du reportage; c'est trop rapide. Idem pour l'orage; même si ton héros trouve que c'en est un comme un autre, rien ne t'empêche de le rendre différent en le décrivant d'un point de vue omniscient.
Mais reste qu'un bon potentiel réside dans ton texte, dont je lirai la suite dès que ce commentaire sera terminé :)
Ah, aussi, évite les prénoms trop kitch tel que "Shaun". Puis les clichés comme la belle-mère qui ne sait pas baragouiner un mot de français; je ne vois pas pourquoi cela a eu pour effet de détériorer la relation père/fils. Autant au départ on croirait que le père tenait à ce que son fils soit le mieux intégré possible, autant ensuite on a juste l'impression de voir un de ces couill*ns qui croit toujours être au bled. À peaufinier donc.
29/10/10 à 19:32:55
Suiiiiiite !
29/10/10 à 00:17:33
Suite ?
28/10/10 à 23:14:32
J'aime le début c'est intriguant :) Suite.
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