1969 : Agent de l'ombre
Par : Woods
Genre : Action , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Retour au Etats-Unis
Publié le 13/02/11 à 12:24:52 par Woods
:globe: ~ Chapitre 2 ~ :globe:
Retour aux États-Unis
9 novembre 1969 – 06h20
Chambre 312 dans un hôtel égyptien
Objectif : Rentrer aux États-Unis pour effectuer le débriefing
« Capitaine, les viets sont partout ! Ou sont nos putains de renforts !
- J’en sais rien Jonas, toi et Pete ne les attaquez pas de front, flanquez la mitrailleuse montée !
- Compris ! Pete suis-moi !
- Ouais je te….
-Pete ! Putain non ! Non, non, non, non….. Ah ! Satané cauchemar ! »
Si ce n’était pas le réveil qui m’aurait sorti de ce macabre songe, j’aurai détruit absolument tout la chambre sans aucune raison. Il m’annonça qu’il était six heures du matin, et j’ai dormi comme un bébé. La tête un peu brouillé et les cheveux en batailles, je me redressai doucement sur le lit, et je me levai en direction de la salle de bain. Je vis mon visage dans le miroir, yeux à peine ouverts, mes cheveux bruns décoiffés, la marque du coussin s’étalaient sur mon visage fatigué. J’ouvris le robinet, et je me jetai un peu d’eau sur la figure afin d’être d’attaque pour la journée, et je me frottai avec une serviette pour me sécher. Après m’être étiré les bras, je pris ma douche dans une eau froide. Après ça, je mis mon peignoir et me coiffa en brosse, raie sur le côté. Sans plus attendre, je pris mes vêtements qui se résumaient à une chemise blanche, cravate, costume noir et en cachemire puis mes chaussures en cuir noir très élégante. Ma toilette étant faite, il ne me restait plus qu’à vérifier mon pistolet caché dans la valise depuis hier. Je le détache des poulies, enfila deux nouvelles balles dans le chargeur et je reconfigurai le système. Puis je vérifiai si les plans étaient toujours dans le compartiment caché de la valise.
Une fois tout ceci fait, je descendis au rez-de-chaussée et régla la note auprès du brave aubergiste. En sortant, le soleil rouge de l’aube pointa le bout de son nez à l’horizon et éclaira une partie de la ville ou seuls les travailleurs sont debout tôt le matin. Un taxi passa dans la rue, et je lui fis signe du bras. Je montai donc sur la banquette arrière et le chauffeur demanda ma destination, qui fut l’aéroport. Peu de voitures circulaient à cette heure la, deux ou trois chats passait dans les rues calmes. Le trajet mit vingt minutes et l’aéroport était vide, seulement quelques personnes dans les halls de départ mais celui des arrivés était vraiment pas peuplé. Mon billet d’avion se trouvait déjà dans la poche droite de ma veste, et j’ai juste eu à le présenter aux contrôleurs. Une chance qu’ils n’aient pas vérifiés ma valise.
Cinq minutes à attendre et nous voici dans le Boeing 727 de l’American Airlines. Je m’assis à ma place attitrée en classe éco, sur un fauteuil en mousse un peu arraché. Sachant que c’était un vol sans escales, et très long, je commençais à dormir lorsque soudain, derrière moi, un homme en uniforme de l’US Army alluma une radio et mit le son pas très fort, mais malgré le bruit des réacteurs qui ronronnaient, je reconnu Jumpin’ Jack Flash des Rolling Stones. Cette musique me rappela beaucoup de souvenir lorsqu’on glandait au camp de Khe Sanh. Je ne voulais pas me présenter à lui par ce que je ne voulais pas parler du Nam comme on l’appelle chez les Marines. Alors j’écoutais sans modération entre les Stones, Neil Young, The Kinks, et The Stooges.
Le vol fut long, près de six heures sans pouvoir se dégourdir les jambes. Heureusement que l’hôtesse donnait des exemplaires de MAD magazine dont ses rubriques sont toujours géniales à lire même à 25 ans. L’avion atterrissait enfin à l’aéroport national de Washington, ce ne fut vraiment pas trop tôt. Les passagers se bousculèrent à sortir de l’avion comme des dératés pendant que je patientais sur mon siège. Une fois que l’avion soit moins chargé je sortis à mon tour, mais l’officier de l’US Army tapota à mon épaule :
« Vous êtes l’agent Galleno n’est-ce pas ?
- Oui, comment vous le savez ? disais-je interloqué.
- Le Pentagone m’a envoyé pour vous chercher. Suivez-moi, répondit-il.
- On ne descend pas par l’avant de l’avion ?
- Non, car nous ne serons pas sur le tarmac, un chinook nous attends.
- Bien. »
Nous étions descendus donc par l’arrière de l’appareil, et j’y vis l’hélicoptère, moteurs allumés à bas régime, préservé par des hommes de la Garde Nationale. Nous entrâmes par la rampe d’accès, puis celle-ci se referma et c’était parti pour un autre vol. Sérieusement, les avions et hélicos ça ne me déplait pas mais la j’en avais ras la casquette de ne plus toucher la terre ferme. L’officier devant moi devait être un lieutenant vu son grade d’épaule et il ne parlait plus du tout. L’ambiance était pour ainsi dire morose. Dix minutes plus tard l’hélicoptère se posa sur sa place à coté du Pentagone et nous dûmes nous y rendre à pieds. Nous avons rencontré la sécurité à l’entrée et nous indiqua donc par où il fallu aller. Nous dûmes emprunter des milliards de couloir et un ascenseur avant d’arriver enfin dans le centre des opérations tactiques. Il y avait une carte du monde géant sur un tableau transparent, des vingtaines de bureaux et des téléphones qui sonnaient toutes les secondes. Le Directeur Richard Helms, nous attendait dans le bureau qui surplombait le C.O.T.
« Bonjour monsieur le Directeur. disais-je fièrement.
- Bonjour agent Galleno, vous avez fait bon voyage ?
- Oui, ça aurait pu être mieux.
- Bon où sont les plans que vous aviez ramenés ? disait-il avec impatience.
- Ils sont là-dedans monsieur. Trois plans à faire examiner à nos spécialistes. répondis-je, en ouvrant le compartiment caché de la valise, situé juste au dessus du pistolet.
-Bon très bien, monsieur Flaherty, donnez les plans à la cellule scientifique, pour me décortiquer tout sa.
- Oui monsieur le Directeur. disait l’officier Flaherty en sortant de la pièce.
- Sinon, que vous à dit Ben Hata, au sujet du missile ?
- Il est encore en expérimentation dans un laboratoire en Ukraine, aux alentours d’Ochakov, de plus il serait doté d’une énorme charge explosive, pouvant raser la Californie, le Nevada et l’Oregon. Tout dépend de l’épicentre de l’explosion. Mais encore, le laboratoire d’Ochakov est d’après lui bien gardé. Les Spetsnaz y sont surement stationné là-bas. expliquais-je au directeur
- D’accord. Excellent travail. Vous pouvez disposez. On se revoit dans une semaine en Virginie à Langley. ordonna le directeur Helms.
-Compris. »
A SUIVRE…
PS: Le Directeur Richard Helms était le véritable directeur de la C.I.A. à cette époque.
Retour aux États-Unis
9 novembre 1969 – 06h20
Chambre 312 dans un hôtel égyptien
Objectif : Rentrer aux États-Unis pour effectuer le débriefing
« Capitaine, les viets sont partout ! Ou sont nos putains de renforts !
- J’en sais rien Jonas, toi et Pete ne les attaquez pas de front, flanquez la mitrailleuse montée !
- Compris ! Pete suis-moi !
- Ouais je te….
-Pete ! Putain non ! Non, non, non, non….. Ah ! Satané cauchemar ! »
Si ce n’était pas le réveil qui m’aurait sorti de ce macabre songe, j’aurai détruit absolument tout la chambre sans aucune raison. Il m’annonça qu’il était six heures du matin, et j’ai dormi comme un bébé. La tête un peu brouillé et les cheveux en batailles, je me redressai doucement sur le lit, et je me levai en direction de la salle de bain. Je vis mon visage dans le miroir, yeux à peine ouverts, mes cheveux bruns décoiffés, la marque du coussin s’étalaient sur mon visage fatigué. J’ouvris le robinet, et je me jetai un peu d’eau sur la figure afin d’être d’attaque pour la journée, et je me frottai avec une serviette pour me sécher. Après m’être étiré les bras, je pris ma douche dans une eau froide. Après ça, je mis mon peignoir et me coiffa en brosse, raie sur le côté. Sans plus attendre, je pris mes vêtements qui se résumaient à une chemise blanche, cravate, costume noir et en cachemire puis mes chaussures en cuir noir très élégante. Ma toilette étant faite, il ne me restait plus qu’à vérifier mon pistolet caché dans la valise depuis hier. Je le détache des poulies, enfila deux nouvelles balles dans le chargeur et je reconfigurai le système. Puis je vérifiai si les plans étaient toujours dans le compartiment caché de la valise.
Une fois tout ceci fait, je descendis au rez-de-chaussée et régla la note auprès du brave aubergiste. En sortant, le soleil rouge de l’aube pointa le bout de son nez à l’horizon et éclaira une partie de la ville ou seuls les travailleurs sont debout tôt le matin. Un taxi passa dans la rue, et je lui fis signe du bras. Je montai donc sur la banquette arrière et le chauffeur demanda ma destination, qui fut l’aéroport. Peu de voitures circulaient à cette heure la, deux ou trois chats passait dans les rues calmes. Le trajet mit vingt minutes et l’aéroport était vide, seulement quelques personnes dans les halls de départ mais celui des arrivés était vraiment pas peuplé. Mon billet d’avion se trouvait déjà dans la poche droite de ma veste, et j’ai juste eu à le présenter aux contrôleurs. Une chance qu’ils n’aient pas vérifiés ma valise.
Cinq minutes à attendre et nous voici dans le Boeing 727 de l’American Airlines. Je m’assis à ma place attitrée en classe éco, sur un fauteuil en mousse un peu arraché. Sachant que c’était un vol sans escales, et très long, je commençais à dormir lorsque soudain, derrière moi, un homme en uniforme de l’US Army alluma une radio et mit le son pas très fort, mais malgré le bruit des réacteurs qui ronronnaient, je reconnu Jumpin’ Jack Flash des Rolling Stones. Cette musique me rappela beaucoup de souvenir lorsqu’on glandait au camp de Khe Sanh. Je ne voulais pas me présenter à lui par ce que je ne voulais pas parler du Nam comme on l’appelle chez les Marines. Alors j’écoutais sans modération entre les Stones, Neil Young, The Kinks, et The Stooges.
Le vol fut long, près de six heures sans pouvoir se dégourdir les jambes. Heureusement que l’hôtesse donnait des exemplaires de MAD magazine dont ses rubriques sont toujours géniales à lire même à 25 ans. L’avion atterrissait enfin à l’aéroport national de Washington, ce ne fut vraiment pas trop tôt. Les passagers se bousculèrent à sortir de l’avion comme des dératés pendant que je patientais sur mon siège. Une fois que l’avion soit moins chargé je sortis à mon tour, mais l’officier de l’US Army tapota à mon épaule :
« Vous êtes l’agent Galleno n’est-ce pas ?
- Oui, comment vous le savez ? disais-je interloqué.
- Le Pentagone m’a envoyé pour vous chercher. Suivez-moi, répondit-il.
- On ne descend pas par l’avant de l’avion ?
- Non, car nous ne serons pas sur le tarmac, un chinook nous attends.
- Bien. »
Nous étions descendus donc par l’arrière de l’appareil, et j’y vis l’hélicoptère, moteurs allumés à bas régime, préservé par des hommes de la Garde Nationale. Nous entrâmes par la rampe d’accès, puis celle-ci se referma et c’était parti pour un autre vol. Sérieusement, les avions et hélicos ça ne me déplait pas mais la j’en avais ras la casquette de ne plus toucher la terre ferme. L’officier devant moi devait être un lieutenant vu son grade d’épaule et il ne parlait plus du tout. L’ambiance était pour ainsi dire morose. Dix minutes plus tard l’hélicoptère se posa sur sa place à coté du Pentagone et nous dûmes nous y rendre à pieds. Nous avons rencontré la sécurité à l’entrée et nous indiqua donc par où il fallu aller. Nous dûmes emprunter des milliards de couloir et un ascenseur avant d’arriver enfin dans le centre des opérations tactiques. Il y avait une carte du monde géant sur un tableau transparent, des vingtaines de bureaux et des téléphones qui sonnaient toutes les secondes. Le Directeur Richard Helms, nous attendait dans le bureau qui surplombait le C.O.T.
« Bonjour monsieur le Directeur. disais-je fièrement.
- Bonjour agent Galleno, vous avez fait bon voyage ?
- Oui, ça aurait pu être mieux.
- Bon où sont les plans que vous aviez ramenés ? disait-il avec impatience.
- Ils sont là-dedans monsieur. Trois plans à faire examiner à nos spécialistes. répondis-je, en ouvrant le compartiment caché de la valise, situé juste au dessus du pistolet.
-Bon très bien, monsieur Flaherty, donnez les plans à la cellule scientifique, pour me décortiquer tout sa.
- Oui monsieur le Directeur. disait l’officier Flaherty en sortant de la pièce.
- Sinon, que vous à dit Ben Hata, au sujet du missile ?
- Il est encore en expérimentation dans un laboratoire en Ukraine, aux alentours d’Ochakov, de plus il serait doté d’une énorme charge explosive, pouvant raser la Californie, le Nevada et l’Oregon. Tout dépend de l’épicentre de l’explosion. Mais encore, le laboratoire d’Ochakov est d’après lui bien gardé. Les Spetsnaz y sont surement stationné là-bas. expliquais-je au directeur
- D’accord. Excellent travail. Vous pouvez disposez. On se revoit dans une semaine en Virginie à Langley. ordonna le directeur Helms.
-Compris. »
A SUIVRE…
PS: Le Directeur Richard Helms était le véritable directeur de la C.I.A. à cette époque.
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