La Pire des Cibles
Par : Hev
Genre : Action , Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Ce qu'il y a
Publié le 07/01/11 à 13:38:42 par Hev
Le premier s'avérait soutenir par dessus son épaule le bras de la seconde, celle-ci étant visiblement fort mal en point. La jeune femme boitait quelque peu et avait l'air incapable de lever la tête vers ses compagnons, comme si elle allait bientôt s'endormir. Il semblait pourtant n'y avoir aucune tâche de sang particulière sur le cuir de sa veste et le jean de son pantalon, ni sur ses bottes blanchies par les cendres de la ville. Sam la porta tant bien que mal du trottoir où ils étaient jusqu'à celui opposé, celui qui précédait la grande bâtisse où Sylviane était déjà retournée se cacher. Bam. Bam. Un zombie venait de se lever parmi ses défunts congénères, que le fou attitré de la gâchette envoya se recoucher aussitôt. Puis le couple de survivants rejoignit le trio sous le palier du bâtiment. Le groupe était maintenant au complet, Sam à bout de souffle, et son amie au bord de l'évanouissement.
« Tiens, prends-la ! » demanda le jeune dégarni à son ami Gordon, parce que lui ne le pouvait plus sous la chaleur étouffante de son manteau noir.
Mallory ne sut même pas accompagner le mouvement par lequel il la donna aux bras du franc-tireur. Celui-ci enlaça son bras gauche par dessus son épaule et ils continuèrent à trois la route vers l'intérieur de la bâtisse, Sam gardant tout de même une prise sur le bras libre de la pauvre malade. Son épais vêtement avait beau l'encombrer pour porter qui ou quoi que ce soit, il ne pouvait s'en débarrasser à moins de faire une croix sur les explosifs et les munitions dont il était rempli. Heureusement, ses efforts ne furent pas de longue durée, et le nouveau trio ne tarda pas à rejoindre enfin Sylviane et Jeff, regroupés dans le salon du bâtiment. Cela tenait vraiment à trois fois rien que Mallory tienne debout. Les deux hommes allèrent l'asseoir sur une table que Sylviane venait de débarrasser, tandis que derrière eux Jeff bloquait l'entrée avec l'unique meuble du hall. L'armoire attendrait. Des questions plus urgentes s'imposaient au groupe.
« Qu'est-ce qu'elle a ? » interrogea Gordon devant le corps maladif de la jeune survivante.
Sam préféra ne pas répondre alors. Son visage était blanc, blanc de malaise. Il redoutait ce qui lui venait à l'esprit. Jeff revint auprès du groupe pour s'informer de la situation. Sylviane ouvrit quelques fenêtres et cassa certaines planches de leurs volets, faisant d'une part entrer la lumière dans la pièce sombre et de l'autre augmenter la visibilité sur l'extérieur. Mais cela ne réglait en rien la question de Mallory.
« Sam, dis-nous ce qu'elle a ! insista le chevelu. Qu'est-ce qui vous est arrivé ?
- Je... bégaya fébrilement la jeune brune, je sais pas... Je me sens...
- Moi, rien ! Il m'est rien arrivé, répondit Sam d'un air gêné.
- Alors qu'est-ce qui lui est arrivé à elle ? Réponds, merde ! » s'impatienta le franc-tireur.
Sylviane était venue joindre son regard inquisiteur à ceux des deux autres, postée comme eux devant un Sam qui ne cessait d'hésiter. Son amie malade toussa plusieurs fois. Elle, en revanche, était pire que pâle, comparée à lui. Presque... non, il n'osait y penser.
« S... Sam... » souffla-t-elle avec difficulté.
Personne n'aurait su dire si c'était pour l'encourager à parler, ou bien pour l'en dissuader. Malheureusement, si cette dernier occurrence était la bonne, trois autres contraires l'emportaient déjà sur elle. Celles-ci n'étaient d'ailleurs même pas des encouragements, mais de sérieux ordres. Le pauvre Sam savait qu'il n'y couperait pas. C'était ses camarades qui risquaient de le couper, s'il conservait un tel mutisme. Et il n'appréciait guère cela.
« Bon, Sam, je vais pas me répéter, reprit Gordon sur le même ton inflexible. Soit tu parles, soit...
- C'est bon ! C'est bon ! l'arrêta-t-il prestement. Je vais vous le dire... Seulement... seulement, vous allez devoir me promettre quelque chose avant ça.
- Sam... Putain...
- Chut... Détends-toi, Mallory, ça va aller, la rassura Jeff en serrant sa main.
- Bon, vas-y, Sam, demanda Gordon, dis-nous ce que tu veux comme promesse. Allez, vite. Dépêche-toi.
- Je veux... répondit ce dernier en inspirant fort, je veux que vous gardiez votre calme, avant tout. Vous gardez votre calme, okay ? »
Un court silence de perplexité se fit dans le cercle des cinq survivants. Mais de quoi voulait-il parler, à la fin ? songea intérieurement Sylviane. Pour le savoir, il n'y avait qu'une promesse à faire. D'un même mouvement, ils acquiescèrent.
« Ouais, okay, répondit Gordon au nom du trio, ça marche. Maintenant, dis-nous ce qu'elle a. »
La respiration de Sam parut s'accélérer. Il avait toujours autant de mal à lâcher le morceau. Le fou de la gâchette approchait déjà sa main du semi-automatique qu'il avait rangé dans son dos, prêt à perdre sa patience. Sam déglutit en le remarquant. L'état de Mallory semblait aller de pire en pire.
« Hein ? Vous me mentez pas, hein ? demanda Sam en sueur. Vous restez calme si je vous dis que...
Il s'interrompit quelques secondes.
- S... Sam... répéta Mallory d'une voix profondément souffreteuse. S'il-te-plaît...
Le pauvre homme la regarda une dernière fois dans les yeux. Ceux de couleur bleus qu'elle fermait déjà à demi. Observant ses moindres détails pour être sûr de ne pas se tromper, de ne pas passer à coté d'une faille... Mais elle avait déjà cessé de transpirer. Sa peau était sèche comme du papier. Ses cernes, noires comme de l'encre. Même sa respiration était particulièrement rapide, presque aussi rapide que ne l'était la sienne sous l'effet du stress. Non, il n'arrivait plus à avoir de doute. Ses amis n'avaient toujours pas cessé de le fixer durement. Il ouvrit de nouveau la bouche.
- S... Sam... soupira une dernière fois Mallory.
- Je crois bien qu'elle est infectée. »
« Tiens, prends-la ! » demanda le jeune dégarni à son ami Gordon, parce que lui ne le pouvait plus sous la chaleur étouffante de son manteau noir.
Mallory ne sut même pas accompagner le mouvement par lequel il la donna aux bras du franc-tireur. Celui-ci enlaça son bras gauche par dessus son épaule et ils continuèrent à trois la route vers l'intérieur de la bâtisse, Sam gardant tout de même une prise sur le bras libre de la pauvre malade. Son épais vêtement avait beau l'encombrer pour porter qui ou quoi que ce soit, il ne pouvait s'en débarrasser à moins de faire une croix sur les explosifs et les munitions dont il était rempli. Heureusement, ses efforts ne furent pas de longue durée, et le nouveau trio ne tarda pas à rejoindre enfin Sylviane et Jeff, regroupés dans le salon du bâtiment. Cela tenait vraiment à trois fois rien que Mallory tienne debout. Les deux hommes allèrent l'asseoir sur une table que Sylviane venait de débarrasser, tandis que derrière eux Jeff bloquait l'entrée avec l'unique meuble du hall. L'armoire attendrait. Des questions plus urgentes s'imposaient au groupe.
« Qu'est-ce qu'elle a ? » interrogea Gordon devant le corps maladif de la jeune survivante.
Sam préféra ne pas répondre alors. Son visage était blanc, blanc de malaise. Il redoutait ce qui lui venait à l'esprit. Jeff revint auprès du groupe pour s'informer de la situation. Sylviane ouvrit quelques fenêtres et cassa certaines planches de leurs volets, faisant d'une part entrer la lumière dans la pièce sombre et de l'autre augmenter la visibilité sur l'extérieur. Mais cela ne réglait en rien la question de Mallory.
« Sam, dis-nous ce qu'elle a ! insista le chevelu. Qu'est-ce qui vous est arrivé ?
- Je... bégaya fébrilement la jeune brune, je sais pas... Je me sens...
- Moi, rien ! Il m'est rien arrivé, répondit Sam d'un air gêné.
- Alors qu'est-ce qui lui est arrivé à elle ? Réponds, merde ! » s'impatienta le franc-tireur.
Sylviane était venue joindre son regard inquisiteur à ceux des deux autres, postée comme eux devant un Sam qui ne cessait d'hésiter. Son amie malade toussa plusieurs fois. Elle, en revanche, était pire que pâle, comparée à lui. Presque... non, il n'osait y penser.
« S... Sam... » souffla-t-elle avec difficulté.
Personne n'aurait su dire si c'était pour l'encourager à parler, ou bien pour l'en dissuader. Malheureusement, si cette dernier occurrence était la bonne, trois autres contraires l'emportaient déjà sur elle. Celles-ci n'étaient d'ailleurs même pas des encouragements, mais de sérieux ordres. Le pauvre Sam savait qu'il n'y couperait pas. C'était ses camarades qui risquaient de le couper, s'il conservait un tel mutisme. Et il n'appréciait guère cela.
« Bon, Sam, je vais pas me répéter, reprit Gordon sur le même ton inflexible. Soit tu parles, soit...
- C'est bon ! C'est bon ! l'arrêta-t-il prestement. Je vais vous le dire... Seulement... seulement, vous allez devoir me promettre quelque chose avant ça.
- Sam... Putain...
- Chut... Détends-toi, Mallory, ça va aller, la rassura Jeff en serrant sa main.
- Bon, vas-y, Sam, demanda Gordon, dis-nous ce que tu veux comme promesse. Allez, vite. Dépêche-toi.
- Je veux... répondit ce dernier en inspirant fort, je veux que vous gardiez votre calme, avant tout. Vous gardez votre calme, okay ? »
Un court silence de perplexité se fit dans le cercle des cinq survivants. Mais de quoi voulait-il parler, à la fin ? songea intérieurement Sylviane. Pour le savoir, il n'y avait qu'une promesse à faire. D'un même mouvement, ils acquiescèrent.
« Ouais, okay, répondit Gordon au nom du trio, ça marche. Maintenant, dis-nous ce qu'elle a. »
La respiration de Sam parut s'accélérer. Il avait toujours autant de mal à lâcher le morceau. Le fou de la gâchette approchait déjà sa main du semi-automatique qu'il avait rangé dans son dos, prêt à perdre sa patience. Sam déglutit en le remarquant. L'état de Mallory semblait aller de pire en pire.
« Hein ? Vous me mentez pas, hein ? demanda Sam en sueur. Vous restez calme si je vous dis que...
Il s'interrompit quelques secondes.
- S... Sam... répéta Mallory d'une voix profondément souffreteuse. S'il-te-plaît...
Le pauvre homme la regarda une dernière fois dans les yeux. Ceux de couleur bleus qu'elle fermait déjà à demi. Observant ses moindres détails pour être sûr de ne pas se tromper, de ne pas passer à coté d'une faille... Mais elle avait déjà cessé de transpirer. Sa peau était sèche comme du papier. Ses cernes, noires comme de l'encre. Même sa respiration était particulièrement rapide, presque aussi rapide que ne l'était la sienne sous l'effet du stress. Non, il n'arrivait plus à avoir de doute. Ses amis n'avaient toujours pas cessé de le fixer durement. Il ouvrit de nouveau la bouche.
- S... Sam... soupira une dernière fois Mallory.
- Je crois bien qu'elle est infectée. »
09/01/11 à 18:00:57
Merci pour vos coms
Manesels J'ai pas bien compris ce que tu entends par "j'ai un peu loupé le début"
C'est vrai que le début n'a presque aucun autre intérêt sinon celui de planter un semblant de décor et d'amener la suite, mais la trame de cette fic va très vite apparaître dès le prochain chap
Ponahoum Pareil, qu'entends-tu par lourdeur ? Toujours une question de chap trop long ou bien de narration ratée ?
J'ai pas une très bonne inspiration pour les pseudos, mais le manque d'effort au niveau de la démarcation avec Left 4 Dead, elle, est due au fait que je préfère me concentrer sur la suite, quitte à ne pas me soucier de la reprise fumiste du groupe de lambdas qui tirent sur des hordes de zombies. En gros, c'est ça, les deux premiers chaps n'ont vraiment pas une grande importance pour la suite, hormis dans la toute dernière réplique de Sam.
Bientôt la sweet
07/01/11 à 13:49:02
Bon texte dans l'ensemble meme si je trouve qu'il est encore un peu lourd et qu'il pique encore un peu au yeux, surtout le chapitre 1. Du niveau de l'ambience c'est pas mal grace a ta bonne description mais ca reste un peu trop collé a Left For Dead,et avec ton pseudo ca le fait encore moins .
Sur ceux bon texte meme si je ne suis pas fan des textes de zombie habituellement
Ps: Si tu as le temps va donc lire "Le jour ou je suis devenu Salmanzare"
07/01/11 à 13:46:41
Pas mal, bon rythme, mais j'ai un epu l'impression d'avoir loupé le début...
Sinon c'est pas super original, mais ça a le mérite d'être plutôt bien fait.
Sweet !
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