Le jour où je suis devenu un héros
Par : Salmanzare
Genre : No-Fake , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
Publié le 16/09/10 à 14:44:48 par Salmanzare
Von der Erlkönig ricanait en nous voyant décomposés. Il se rapprocha doucement et baissa son arme, il fit un signe de la tête à son assistant et celui-ci s'en alla se poster au coin du couloir.
- Voyez-vous, je ne pensais pas que je vous trouverais si vite. Mais vous êtes là devant moi ! Le jeune voyageur fringuant du haut de ses... Quel âge avez-vous ?
- 17 ans !
- Du haut de ses 17 ans ! Mais dîtes moi tout. Comment avez vous résolu le problème d'inversion de la masse critique pour permettre le flux temporel d'être malléable aussi facilement.
- Ce n'est pas encore parfait. Je... Au delà de quatre heures, la puissance à générer est trop importante. Je pourrais vous montrer les plans... Si vous baissez votre arme.
- Quatre heures ? Voilà qui n'est pas pratique, il doit avoir un moyen plus simple que de progresser par bond de puce.
- La puissance à générer serait vraiment énorme. Vous ne réalisez pas.
- La centrale nucléaire de Golfech pourrait arranger ça.
- Mais en cas de soucis, l'explosion serait fatal. Ce ne serait pas un Tchernobyl, ce serait la création d'un trou noir à coup sûr !
Le visage du professeur s'éclaira à ses mots. Je ne parvenais pas à comprendre où il voulait en venir, ni comment il m'avait trouvé. Mais si lui avait réussi, il n'était peut-être pas le seul. La situation devenait de plus en plus complexe. L'arme ne me disait rien qui vaille, et le complice du petit homme encore moins. Ils ne semblaient pas être du genre à plaisanter.
- Qu'est ce que vous voulez ?
- La machine !
- Qu'est ce j'y gagne ?
- La vie mon garçon. La vie. Et crois moi, elle est toute devant toi.
- Dans quatre heures, il n'y aura plus rien ici. Il n'y a pas de futur possible.
- Nous verrons ça. Maintenant, tu vas m'y conduire.
J'obtempérais, je n'avais pas le choix. L'assistant suivit. Julien serra ses poings sur les béquilles mais ne souffla mot.
-----------------------------
Base militaire
HO
Mon Capitaine ?
Oui Élève-officier ?
Les appareils repèrent des variations anormales dans l'atmosphère terrestre. C'est à rien y comprendre.
Imprimez les relevés, je me charge de transmettre au Lieutenant-colonel. Cela ne m'inspire rien qui vaille, j'espère que nous ne sommes pas en face d'une catastrophe.
Une catastrophe mon Capitaine ?
Ces guignols de la centrale nucléaire... Prions pour que ce soit une erreur.
L'Élève-officier déglutit douloureusement, puis transmit les informations à son supérieur. La machine militaire venait de se mettre en route.
-----------------------------
- Regardez jeune homme. J'ai une source d'énergie assez puissante pour booster votre machine. Ce boîtier externe suffit à produire assez d'énergie pour un petit département.
- Vous tirez principe de l'inertie thermique ?
- Plus ou moins. Mais nous pourrons y revenir plus tard. Montrez moi où brancher mon alimentation.
J'étais mélangé entre l'excitation et la peur du professeur. Mais sa connaissance m'intriguait, je lançais un regard à Julien. Je lui fis un signe de la tête en essayant de lui montrer ses béquilles. Un coup sur la tête et on en serait débarrassé. Julien haussa les épaules et regarda en direction de Nizar. En effet, il était difficile d'avoir les deux d'un coup.
Von der Erlkönig posa le boîtier et commença à connecter les cables. Un grésillement se fit entendre et je pris peur. La surcharge ne serait pas uniquement fatale à la machine temporelle. Étant donné que j'avais avec les moyens du bord et pour une alimentation minimale, j'étais loin d'être assuré que les résistances tiennent assez. Une explosion capable de détruire un lycée ! Elle était là notre catastrophe ! Elle allait se produire dans un instant et sous mes yeux ! Il ne fallait à aucun prix mettre le système en marche sinon c'en était terminé de nous tous !
- Arrêtez ! Si vous faîtes ça, vous allez nous tuer !
- N'ayez crainte, tout va bien se passer.
- Le cube ne va jamais supporter une telle charge. Les circuits vont fondre dans un premier temps puis imploser ! Vous allez détruire le lycée.
- Je vous dis qu'il n'y a pas mesure de s'inquiéter. Ma technologie est adaptable, elle gère elle-même la tension accumulée et se débarrasse d'un surplus pouvant provoquer un regrettable incident.
Je soufflais. Ma réaction avait été idiote. La machine n'avait pas implosé puisqu'elle était encore là dans quatre heures et que la cave tenait toujours debout. Seul Pistache ne pouvait pas prétendre au même sort. Von der Erlkönig finit de pianoter des informations puis se tourna vers nous.
- Cette machine est une agréable revanche mon bon Nizar !
- Oui Maître !
- Je vais retourner dans le passé ! Mon passé ! Et me fournir de quoi avoir un destin brillant. Le monde va m'appartenir car la connaissance amène le pouvoir ! Je vais d'abord saigner la Hongrie ! Ensuite, j'aurais le reste !
- Vous êtes malade.
- Non, jeune homme. Juste un vieillard qui saisit sa seconde chance. Mais tu ne pourras jamais le comprendre. Mon règne risque de modifier tout ce présent et je serais surpris que tu viennes à naître. Il va y avoir de grands changements !
- Ne faîtes pas ça !
Von der Erlkönig m'attrapa le bras et arracha la montre avidement. Le bracelet se brisa et me lacèra le poignet. Je serrais les dents. Le professeur entra les données.
- Messieurs, j'ai rendez-vous en 1950.
Nizar se retourna brusquement vers son maître, le regard perdu, comme si son coeur venait de se briser. Il s'approcha doucement.
- Et moi Maître ?
- Quoi donc servile créature ?
- Je viens avec vous ?
Von der Erlkönig éclata de rire et tapota la joue de son assistant, le regard méprisant. Son geste voulait tout dire. Et je crois même qu'une larme perla au coin de l'oeil de Nizar.
- Tu vas disparaître stupide Nizar. En remontant le temps, en changeant le passé, ce futur va cesser d'exister. Et toi par la même occasion, et je n'aurais que faire de te recréer. C'est la fin de ta vie Nizar. Tu m'auras bien servi.
- Non ! hurla la créature. Nizar veut vivre !
Le rire gras du professeur éclaboussa de nouveau la pièce. Je m'éloignais doucement de la scène, la tension montait autour de nous. La larme de Nizar vint mourir au sol sur la pierre aride. La créature se jeta sur son maître. La tête du professeur claqua mais il parvint à se dégager en roulant sur le côté. Nizar grogna et frappa le foie de son adversaire. Celui ci eut le souffle coupé et se tordit en deux. La montre roula un peu plus loin. Alors que Nizar apposait ses mains sur le cou de Von der Erlkönig, je me jetais sur la montre pour la récupérer.
Les deux ennemis s'arrêtèrent aussitôt. Von der Erlkönig en profita pour sortir son arme et tira sur Nizar. La balle traversa la poitrine de la créature. L'être rugit alors puis s'effondra. Le professeur se releva doucement et pointa son arme vers mon ventre.
- Donnez moi la montre ou je tire !
- Si vous me tuez, vous perdrez mon savoir !
- J'ai tout les plans en ma possession.
- Sans moi, vous ne pourrez pas l'exploiter !
- J'aurais tout le temps pour y parvenir. Donnez moi cette montre. 1.
- Jamais !
- 2.
- Je vous en supplie. Je veux juste sauver l'avenir.
- 3.
Von der Erlkönig pressa la gâchette, la poudre se fit sentir et la détonation fila jusqu'à mes oreilles. Au même moment, j'appuyais sur le bouton de la montre. Je disparus juste avant que la balle ne m'atteigne. Celle ci vint s'encastrer dans l'alimentation externe du professeur, elle explosa instantanément. Le professeur se couvrit les yeux pour éviter les projectiles. Le cube n'avait rien, j'avais suffisamment protégé la coque pour éviter ce genre de soucis.
La porte de la cave s'ouvrit brusquement. Von der Erlkönig se retourna. Un vieil homme aux cheveux grisonnant fit son entrée l'arme à la main, le visage effrayant de détermination.
- Von der Erlkönig, ça fait longtemps que j'attends ce moment !
Le professeur blêmit.
/Note de l'auteur : J'espère que ça continue de vous plaire :) Que vous commencez à imaginer des théories et que vous êtes à fond dedans /
- Voyez-vous, je ne pensais pas que je vous trouverais si vite. Mais vous êtes là devant moi ! Le jeune voyageur fringuant du haut de ses... Quel âge avez-vous ?
- 17 ans !
- Du haut de ses 17 ans ! Mais dîtes moi tout. Comment avez vous résolu le problème d'inversion de la masse critique pour permettre le flux temporel d'être malléable aussi facilement.
- Ce n'est pas encore parfait. Je... Au delà de quatre heures, la puissance à générer est trop importante. Je pourrais vous montrer les plans... Si vous baissez votre arme.
- Quatre heures ? Voilà qui n'est pas pratique, il doit avoir un moyen plus simple que de progresser par bond de puce.
- La puissance à générer serait vraiment énorme. Vous ne réalisez pas.
- La centrale nucléaire de Golfech pourrait arranger ça.
- Mais en cas de soucis, l'explosion serait fatal. Ce ne serait pas un Tchernobyl, ce serait la création d'un trou noir à coup sûr !
Le visage du professeur s'éclaira à ses mots. Je ne parvenais pas à comprendre où il voulait en venir, ni comment il m'avait trouvé. Mais si lui avait réussi, il n'était peut-être pas le seul. La situation devenait de plus en plus complexe. L'arme ne me disait rien qui vaille, et le complice du petit homme encore moins. Ils ne semblaient pas être du genre à plaisanter.
- Qu'est ce que vous voulez ?
- La machine !
- Qu'est ce j'y gagne ?
- La vie mon garçon. La vie. Et crois moi, elle est toute devant toi.
- Dans quatre heures, il n'y aura plus rien ici. Il n'y a pas de futur possible.
- Nous verrons ça. Maintenant, tu vas m'y conduire.
J'obtempérais, je n'avais pas le choix. L'assistant suivit. Julien serra ses poings sur les béquilles mais ne souffla mot.
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Base militaire
HO
Mon Capitaine ?
Oui Élève-officier ?
Les appareils repèrent des variations anormales dans l'atmosphère terrestre. C'est à rien y comprendre.
Imprimez les relevés, je me charge de transmettre au Lieutenant-colonel. Cela ne m'inspire rien qui vaille, j'espère que nous ne sommes pas en face d'une catastrophe.
Une catastrophe mon Capitaine ?
Ces guignols de la centrale nucléaire... Prions pour que ce soit une erreur.
L'Élève-officier déglutit douloureusement, puis transmit les informations à son supérieur. La machine militaire venait de se mettre en route.
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- Regardez jeune homme. J'ai une source d'énergie assez puissante pour booster votre machine. Ce boîtier externe suffit à produire assez d'énergie pour un petit département.
- Vous tirez principe de l'inertie thermique ?
- Plus ou moins. Mais nous pourrons y revenir plus tard. Montrez moi où brancher mon alimentation.
J'étais mélangé entre l'excitation et la peur du professeur. Mais sa connaissance m'intriguait, je lançais un regard à Julien. Je lui fis un signe de la tête en essayant de lui montrer ses béquilles. Un coup sur la tête et on en serait débarrassé. Julien haussa les épaules et regarda en direction de Nizar. En effet, il était difficile d'avoir les deux d'un coup.
Von der Erlkönig posa le boîtier et commença à connecter les cables. Un grésillement se fit entendre et je pris peur. La surcharge ne serait pas uniquement fatale à la machine temporelle. Étant donné que j'avais avec les moyens du bord et pour une alimentation minimale, j'étais loin d'être assuré que les résistances tiennent assez. Une explosion capable de détruire un lycée ! Elle était là notre catastrophe ! Elle allait se produire dans un instant et sous mes yeux ! Il ne fallait à aucun prix mettre le système en marche sinon c'en était terminé de nous tous !
- Arrêtez ! Si vous faîtes ça, vous allez nous tuer !
- N'ayez crainte, tout va bien se passer.
- Le cube ne va jamais supporter une telle charge. Les circuits vont fondre dans un premier temps puis imploser ! Vous allez détruire le lycée.
- Je vous dis qu'il n'y a pas mesure de s'inquiéter. Ma technologie est adaptable, elle gère elle-même la tension accumulée et se débarrasse d'un surplus pouvant provoquer un regrettable incident.
Je soufflais. Ma réaction avait été idiote. La machine n'avait pas implosé puisqu'elle était encore là dans quatre heures et que la cave tenait toujours debout. Seul Pistache ne pouvait pas prétendre au même sort. Von der Erlkönig finit de pianoter des informations puis se tourna vers nous.
- Cette machine est une agréable revanche mon bon Nizar !
- Oui Maître !
- Je vais retourner dans le passé ! Mon passé ! Et me fournir de quoi avoir un destin brillant. Le monde va m'appartenir car la connaissance amène le pouvoir ! Je vais d'abord saigner la Hongrie ! Ensuite, j'aurais le reste !
- Vous êtes malade.
- Non, jeune homme. Juste un vieillard qui saisit sa seconde chance. Mais tu ne pourras jamais le comprendre. Mon règne risque de modifier tout ce présent et je serais surpris que tu viennes à naître. Il va y avoir de grands changements !
- Ne faîtes pas ça !
Von der Erlkönig m'attrapa le bras et arracha la montre avidement. Le bracelet se brisa et me lacèra le poignet. Je serrais les dents. Le professeur entra les données.
- Messieurs, j'ai rendez-vous en 1950.
Nizar se retourna brusquement vers son maître, le regard perdu, comme si son coeur venait de se briser. Il s'approcha doucement.
- Et moi Maître ?
- Quoi donc servile créature ?
- Je viens avec vous ?
Von der Erlkönig éclata de rire et tapota la joue de son assistant, le regard méprisant. Son geste voulait tout dire. Et je crois même qu'une larme perla au coin de l'oeil de Nizar.
- Tu vas disparaître stupide Nizar. En remontant le temps, en changeant le passé, ce futur va cesser d'exister. Et toi par la même occasion, et je n'aurais que faire de te recréer. C'est la fin de ta vie Nizar. Tu m'auras bien servi.
- Non ! hurla la créature. Nizar veut vivre !
Le rire gras du professeur éclaboussa de nouveau la pièce. Je m'éloignais doucement de la scène, la tension montait autour de nous. La larme de Nizar vint mourir au sol sur la pierre aride. La créature se jeta sur son maître. La tête du professeur claqua mais il parvint à se dégager en roulant sur le côté. Nizar grogna et frappa le foie de son adversaire. Celui ci eut le souffle coupé et se tordit en deux. La montre roula un peu plus loin. Alors que Nizar apposait ses mains sur le cou de Von der Erlkönig, je me jetais sur la montre pour la récupérer.
Les deux ennemis s'arrêtèrent aussitôt. Von der Erlkönig en profita pour sortir son arme et tira sur Nizar. La balle traversa la poitrine de la créature. L'être rugit alors puis s'effondra. Le professeur se releva doucement et pointa son arme vers mon ventre.
- Donnez moi la montre ou je tire !
- Si vous me tuez, vous perdrez mon savoir !
- J'ai tout les plans en ma possession.
- Sans moi, vous ne pourrez pas l'exploiter !
- J'aurais tout le temps pour y parvenir. Donnez moi cette montre. 1.
- Jamais !
- 2.
- Je vous en supplie. Je veux juste sauver l'avenir.
- 3.
Von der Erlkönig pressa la gâchette, la poudre se fit sentir et la détonation fila jusqu'à mes oreilles. Au même moment, j'appuyais sur le bouton de la montre. Je disparus juste avant que la balle ne m'atteigne. Celle ci vint s'encastrer dans l'alimentation externe du professeur, elle explosa instantanément. Le professeur se couvrit les yeux pour éviter les projectiles. Le cube n'avait rien, j'avais suffisamment protégé la coque pour éviter ce genre de soucis.
La porte de la cave s'ouvrit brusquement. Von der Erlkönig se retourna. Un vieil homme aux cheveux grisonnant fit son entrée l'arme à la main, le visage effrayant de détermination.
- Von der Erlkönig, ça fait longtemps que j'attends ce moment !
Le professeur blêmit.
/Note de l'auteur : J'espère que ça continue de vous plaire :) Que vous commencez à imaginer des théories et que vous êtes à fond dedans /
16/09/10 à 22:37:43
Toujours aussi bon.
Matrice
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