Mutisme.
Par : Paraphrase
Genre : Action , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Déception.
Publié le 15/11/10 à 11:51:30 par Paraphrase
Il était l'heure.
- Vous êtes prêt ?
- Oui...
Ce goût amer, cette mauvaise impression. Je savais que mon heure était arrivée. Et pourtant lucide, je me résignais tant bien que mal à accepter cette fatalité. J'étais prédestiné à succomber, devant mes camarades de combat. L'audace de ces derniers les avaient ramenés à combattre jusqu'à l'épuisement. Un sifflement se fit entendre. Il était vraiment temps de se défendre.
- Ils nous bombardent ! s'écria Pierre, compagnon fidèle, invétéré et toujours contre les règles qu'on a pu lui imposer jusque ici.
Un éblouissement, du bruit. Des cris. L'ennemi avait subtilement déployé une contre-attaque. Quelqu'un devait nous avoir trahi, l'esprit de groupe était littéralement brisé. A la recherche d'un traître pourtant inconnu. Les ennemis connaissaient nos positions et commencèrent à bombarder aléatoirement le champ, pour finalement tuer les survivants un par un, sans aucune retenue.
Un fumet barbare s'exhalait de la scène. Et, beauté profonde, son caractère lui venait, non pas du décor, mais des âmes tombées pour l'honneur de toute une communauté.
- Et merde..
Pierre nous fit comprendre que nos espèrances étaient déjà du passé. La totalité de nos camarades ont rendu l'âme, m'avait-il dit. Il décida d'effectuer une scission du groupe, pour but de démanteler les divers campements ennemis. Jean, au teint pâle, les cheveux aux vents, était l'un des rares à rester calme, malgré les mimiques que son visage laissait apparaître. Tel un mort, il nous lança, d'un ton désespéré :
- Je.. j'opte plus.. pour l'abandon.. nous allons perdre toutes.. toutes nos unités.
Pierre, hébété, ne sachant que répondre agréa cette suggestion.
- Suivez-moi. affirma-t-il.
Notre dessein funeste était proche.
Je l'espérais.
- Vous êtes prêt ?
- Oui...
Ce goût amer, cette mauvaise impression. Je savais que mon heure était arrivée. Et pourtant lucide, je me résignais tant bien que mal à accepter cette fatalité. J'étais prédestiné à succomber, devant mes camarades de combat. L'audace de ces derniers les avaient ramenés à combattre jusqu'à l'épuisement. Un sifflement se fit entendre. Il était vraiment temps de se défendre.
- Ils nous bombardent ! s'écria Pierre, compagnon fidèle, invétéré et toujours contre les règles qu'on a pu lui imposer jusque ici.
Un éblouissement, du bruit. Des cris. L'ennemi avait subtilement déployé une contre-attaque. Quelqu'un devait nous avoir trahi, l'esprit de groupe était littéralement brisé. A la recherche d'un traître pourtant inconnu. Les ennemis connaissaient nos positions et commencèrent à bombarder aléatoirement le champ, pour finalement tuer les survivants un par un, sans aucune retenue.
Un fumet barbare s'exhalait de la scène. Et, beauté profonde, son caractère lui venait, non pas du décor, mais des âmes tombées pour l'honneur de toute une communauté.
- Et merde..
Pierre nous fit comprendre que nos espèrances étaient déjà du passé. La totalité de nos camarades ont rendu l'âme, m'avait-il dit. Il décida d'effectuer une scission du groupe, pour but de démanteler les divers campements ennemis. Jean, au teint pâle, les cheveux aux vents, était l'un des rares à rester calme, malgré les mimiques que son visage laissait apparaître. Tel un mort, il nous lança, d'un ton désespéré :
- Je.. j'opte plus.. pour l'abandon.. nous allons perdre toutes.. toutes nos unités.
Pierre, hébété, ne sachant que répondre agréa cette suggestion.
- Suivez-moi. affirma-t-il.
Notre dessein funeste était proche.
Je l'espérais.
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