« J’abandonne la fic. Trop de prise de tête, trop de temps perdus, je me perds et me mélange moi-même dans les idées.

Je ne laisse pas que « Libertae » au banc mais le site de NoelFic aussi. Je laisse trois fictions orphelines derrière moi. J’ai passé 2 ans de ma putain de vie sur ce site. J’y ai connus des sourires, des soufflages de nez, des rires mais aussi des peines et des chocs d’émotions à travers les différents textes conçu par des auteurs au talent précieux qu’ai l’écriture. Une série de remerciement est d’ailleurs dédié à ces personnes avec qui j’ai passé quelque moment énorme en leur compagnie :

Je ne remercierais jamais assez CrazyMarty, sans qui je n’aurais sans doute jamais progressé dans la conception et l’amélioration de mes fics.

Merci à Cartman qui a été le seul, sans doute, à me comprendre dans mes délires.

Merci à Nirvana de m’avoir invité dans sa société secrète (groupes msn).

Merci à GreenStatik de m’avoir fait découvrir une autre vision du métal.

Merci à Hui de bien m’avoir fait déliré.

Merci à Hell-March pour m’avoir compris qu’être sudiste était un concept.

Merci à …

Merci à …

Merci à tout les autres que j’oublis et que je regretterais. J’espère que vous, lecteur et auteur, prenaient ce site comme un refuge où l’on peut exposer ses rêves, ses idées, ses peurs et ses craintes sans risque de se voir démonter sans pitié par des personnes qui n’ont tout simplement pas les mêmes opinions que vous.

Je félicite bien entendus Arbu et Droran pour la bonne conduite de NoelFic.

Je vous souhaite le bonheur de ne pas finir comme moi.

Adieu. »

J’avais enfin finis. Mon chapitre d’adieu, ma lettre de démission à la vie. Le soulagement et les larmes étaient au rendez-vous. Je le posté sachant que pendant plusieurs jours certain aller se poser des questions jusqu’à m’oublier. Je descendis dans la cuisine. La pièce où tous mes cauchemars allaient disparaitre d’une seule étincelle. Ce même endroit où ma vie s’est arrêtée, il y a deux semaines de cela. Je rentrais d’une magnifique journée au lycée, celle que l’on n’a pas souvent dans sa vie. Un sourire plus que géant sur mes lèvres. La porte entre-ouverte laissé passer l’air frais du mistral au dehors. La cuisine était sombre. J’aurais voulus me crever les yeux avant de voir cela et cette scène est toujours gravée sur mes pupilles. Ma famille, gisait là dans son sang, une balle dans la tête. Ma mère, mon père, ma sœur. Tous sans exception. Un cambriolage qui avait mal tourné m’avait dit la cellule psychologique. L’info me paraissait lointaine et irréelle.

Je sortis la bouteille de gaz et enleva le tuyau d’arrivée. Je tenais le briquet en main. J’avais réfléchis longtemps avant de prendre cette décision. Mes yeux restaient ternes et sans vie. Un cri s’éleva soudain dans l’air. Je courus vers la porte pour regarder ce qui se passait, la poignée me parus lointaine voir inaccessible. Un picotement léger dans mes poumons, je sentais mon cerveau se ramollir au rythme du cœur qui ralentissait. J’étais à terre. Le plafond monta brusquement, un haut-le-cœur me traversa rapidement et de quelques spasmes. Je ne bougeais plus. J’étais enfin libéré de mon esprit taché.

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Je vous ai eu hein ? Cette lettre était, bien entendus, fausse (je ne saurais pas quoi faire en mes instants perdus), je tiens aussi à m’excuser de mon comportement ces derniers jours pour que vous y croyez encore plus.
Par contre, j’abandonne vraiment Libertae qui est en ce moment une perte de temps et me consacrerais plutôt à des petits textes.
Voilà j’espère que vous y avez crus un maximum jusqu’au bout.