Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Chasseur d'esprit


Par : maxarus
Genre : Fantastique, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : Une journée normale


Publié le 15/09/2010 à 18:25:28 par maxarus

Salut...

Bon voilà j'vous l'balance de but en blanc, j'écris un livre .

Ouais ça parait con comme ça mais ça faisait longtemps que ça me trottait dans la tête, de plus bah j'ai un plan mes idées sont précises, bref c'est tout bon...

Enfin ce que je vous propose là n'est qu'une partie du premier chapitre, qui lui n'est même pas fini en plus :( .

Bon voilà à part ça il y aura surement quelques fautes, les verbes peut-être, le reste j'ai essayé d'être bon .

Sinon j'ai séparé en plusieurs paragraphes pour que ce soit plus facile pour vous .

Voilà ça s'appele chasseur d'esprit et en voci une partie .

Bonne lecture !

Maxarus qui aime son pseudo en gras



Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !



Ainsi sur ses paroles qui résonnèrent dans le grand centre commercial délabré, des morceaux de verres qui jonchaient le sol, quelques papiers qui traînaient grâce à une légère brise, un silence de mort régnai dans ce grand carrefour de consommation, K esquiva de justesse un énorme morceau du plafond qui venait de se déloger .
La nuit était tombé depuis peu de temps, une lune ronde et blanche dominait tout le ciel et une lumière irréelle baignai toute la zone, K, confiant et patient attendait debout, regardant tout autour de lui, le manque de personnes ne l’affectait pas .

Il savait que c’était normal, il était habitué à cette situation, le Comédien à côté de lui était un peu plus effrayé par l’ambiance apocalyptique de cet endroit .
Après quelques minutes de réflexion à tourner en rond, il interrogea le Comédien d’une question toute simple :
-Combien de temps ?
Le Comédien était nerveux, il frissonnait, de froid mais surtout de peur, il regardait K pendant quelques instant puis il lui répondit en bafouillant :


-Je pense que nous n’en n’avons plus que pour quelques minutes…
K fronçait les sourcils, pour lui la précision de cette information était capitale, il reposait la question cette fois d’un ton plus ferme :
-Comédien je te demande combien de temps précisément .
Le Comédien regarda alors sa montre, une vielle Quartz, mais qui cependant n’avait pourtant pas l’air dégradé au fil du temps .
-Ils nous restent quarante secondes avant son apparition, c’est peu…
-Je sais que c’est peu, affirma K, mais nous ne pouvions pas faire autrement, l’esprit est beaucoup trop agressif pour que nous puissions rester dans un des plan trop longtemps…

La légère brise qui n’était qu’un élément peu important pour l’instant brisa le doux silence de ce lieu en se transformant peu à peu en un zéphyr puis un vent d’une force moyenne .
K jubilai et un petit sourire se dessina sur ses lèvres .
L’esprit n’était plus très loin…
Le Comédien le savait lui aussi, et cela le remplit d’effroi et le déstabilisa .

Le vent de plus en plus fort décoiffa les deux personnes, K se concentra encore plus, scrutant de ses yeux chaque recoin du centre commercial .
L’esprit était déjà là… il en était convaincu, le vent redoublait d’effort à chaque seconde, il empoigna fermement sa boussole, celle-ci se déréglait à l’approche d’un esprit puissant, l’aiguille de la boussole s’affolait, s’arrêtant des fois sur un des quatre points cardinaux puis s’emballa en tournant d’en un sens ou un autre .
Quelques vitres commençaient à se fissurer sous la force de ce vent, d’autres se brisaient en mille morceaux .

-Comédien prépare toi, souffla K, il est ici…
Soudain toutes les vitres encore intact du centre éclatèrent toutes en même temps dans un grand fracas assourdissant .
Puis un grand silence, le vent s’arrêta, plus rien ne bougeaient, les deux personnes était aussi immobiles que des statues .
Concentrés, ils attendaient son arrivée .

Soudain, une femme aux cheveux brun descendit, en compagnie d’une petite fille, l’escalator qui ne marchait plus .
La femme d’une trentaine d’années tenait fermement la main de la petite fille, elle semblait triste, la tête baissé, alors que la femme avait la tête haute, confiante, comme si elle savait que tout marcherait en sa faveur .

Elles descendirent donc l’escalator hors-service et usé par le temps, et s’arrêtèrent à quelques mètres de K, face à face .
Le chasseur d’esprit regardait la jeune femme d’un sévèrement, le Comédien, lui, s’était rapproché et se tenait à côté de son ami .
Un silence gênant ponctua cette petite assemblée . Puis, la femme brune prit la parole :

-Vous n’avez pas le droit de me la prendre… siffla t’elle .
-Vous n’avez aucun droit sur elle, et vous le savez très bien . Répondit K imperturbable .
-Je suis sa mère ! Hurla t’elle d’une manière agressive en tenant encore plus fermement la main de sa prétendu progéniture .
La petite fille gémit, sa « mère » lui tenait trop fermement le poignée, le chasseur l’avait remarqué et fit la remarque :
-Vous lui faites mal… dit t’il sur un ton grave .
La femme tourna la tête vers la petite et lui lâcha un peu la main mais pas assez pour qu’elle puisse s’enfuir .
-C’est fini madame… commença doucement K, regardez : elle ne veut plus rester avec vous .
-C’est à cause de vous ! Articula la femme méchamment, vous l’avez retourner contre moi ! Vous avez retourner ma propre fille contre moi ! Cria t’elle fortement si bien que des échos résonnèrent dans tout le bâtiment .

-Ce n’est pas votre fille, affirma le Comédien, sa vraie mère est morte il y a de ça deux ans… dans l’incendie du centre commercial où nous nous trouvons .
-Son père l’élève tout seul, continua K, vous n’êtes pas sa mère, juste un esprit qui s’est fait passer pour .
Le Comédien se rapprocha d’un pas du groupe féminin, plus déterminé que tout à l’heure il parlait doucement sans gestes brusques :

-Vous voyez bien que c’est fini, allons… Elisabeth ne veut plus rester avec vous, elle a découvert qui vous étiez réellement, lâchez là . Dit-il d’une manière compatissante
L’esprit avait l’air vexé de sa remarque, cependant elle tenta de négocier : elle lâcha la main d’Elisabeth, puis s’agenouilla près d’elle et lui susurra d’une voix douce :

-Ma chérie… tu préfères rester avec maman ou partir avec ces messieurs ?
La jeune enfant resta muette quelques instants puis elle murmura :
-Je veux revoir mon papa…
A ces mots le visage de l’esprit se décomposa, la petite fille marcha rapidement vers K puis elle se logea dans ces bras, l’esprit ne bougeait plus, tétanisé par les paroles de la jeune fille .

Les deux personnes, accompagnés de la petite fille, s’en allèrent en marchant rapidement .
Soudain, l’esprit se releva, se tourna lentement vers les deux gêneurs, elle baragouinait quelques mots, puis elle s’en alla en direction du groupe, K l’avait remarqué .

-Comédien je pense pas qu’elle est accepté l’idée de voir le moteur qui permet que tout cela soit réelle lui soit enlevé en fin de compte, ça va être à toi de jouer .
Le Comédien hocha la tête, il se retourna et se mit en travers du chemin de l’esprit .

-Plus un pas . Dit-il sur un ton ferme .
Cependant, la jeune femme ne l’entendait pas de cette oreille :
-Vous ne me l’enlèverez pas ! Hurla t’elle pleine d’énergie .
A ces mots, elle fit un grand mouvement de bras en direction du sol et une bourrasque énorme projeta le Comédien contre un des vieux piliers du bâtiment, il était tombé dans les pommes, un petit filet de sang sortait de sa bouche .

K se retournait souvent et il pu assister à la scène du Comédien face à la « mère » d’Elisabeth, le temps était compté, il marchait alors de plus en plus vite puis se mit à courir, toujours plus loin, il prenait des couloirs en essayant de semer le jouet de l’imagination de la petite fille, mais elle connaissait mieux le centre commercial que lui, ce centre commercial et le même où la petite Elisabeth a vu sa mère mourir, intoxiquée par les flammes . Le même à une condition prêt : celui-ci se trouve dans une dimension parallèle .

K essayait tant bien que mal de parvenir à ses fins, mais avec une petite fille dans les bras et une connaissance approximative des lieux, cela devenait extrêmement difficile…

***

Seasmus lisait tranquillement un livre assis d’une manière très confortable les pieds sur un bureau, rien ne pouvait le déconcentrer de sa lecture .

A côté de lui, Martin pianotait sur son ordinateur, soudain le bippeur de Seasmus se mit à sonner .
Surpris, il faillit tomber à la renverse mais il se rattrapa vite et l’empoigna .
Une simple phrase était marqué dessus :

En danger, trouve un portail .
Seasmus se leva illico de sa chaise et se précipita sur l’ordinateur de Martin, sans même lui dire ce qu’il se passe il ouvra un fichier, en parcourut les lignes des yeux puis écrivit une phrase sur le bippeur
552-456-987

Seasmus envoya le message à son interlocuteur et s’adressa à Martin d’un ton grave :
-Il est en fâcheuse posture, on prépare le matériel d’urgence pour le sortir de là .

***

K courait maintenant à toute jambes, l’esprit à ses trousses se déplaçait du sol aux murs, se donnant de la vitesse avec des petits sauts à chaque changement de gravité, autour d’eux le centre commercial tombait littéralement en ruine : le plafond abandonnait ses fondations pour rejoindre le carrelage, les piliers étaient lézardés de fissures et se réduisirent en cendres .

Puis tout d’un coup, le sol se déroba devant K, il s’arrêta à temps, un gouffre énorme se tenait tout autour de lui, sauf derrière .
Il n’avait plus le choix, il se retourna et il put voir l’esprit, un petit sourire narquois sur son visage éclairé par la lumière de lune, un visage déformé par la cruauté :

-Tu va me la rendre maintenant d’accord ? Dit elle sur un ton doux mais plein de folie .
-Vous ne savez plus ce que vous faites, il n’en est pas question ! Répondit K courageusement .
-Tu va me la rendre, maintenant ! Aboya t’elle alors avec un soupçon de cruauté .

K serra la jeune fille contre lui il ne savait plus trop comment faire, l’esprit dominait entièrement la situation, cependant s’il ne faisait pas quelque chose très vite il allait sûrement mourir, c’était même sûr, peut-être même que Elisabeth y laissera la vie, et ça il ne pouvait l’accepter .

Il réfléchissait vite : il ne pouvait plus fuir et son don d’imagination ne pouvait le sauver d’une situation comme celle-ci .
C’est alors qu’une musique se mit en marche toute seule, comme d’une seule voix la musique entonna quelques paroles :

Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !

C’était le signal…
Le signal qui voulait dire que K était en danger, un signal qui prévenait d’une future mort .
Cela il le savait déjà mais cette musique qu’il connaissait sur le bout des doigts lui donna une motivation supplémentaire pour trouver une solution .

Le petit bout de femme fluette qui était l’esprit il y a quelques minutes c’est transformée en une folle furieuse, son regard noir comme l’obscurité et son petit rictus qui montrait ses pommettes saillantes lui donnait un petit air démoniaque .
K regardait tout autour de lui, l’esprit ne bougeait plus, attendant une action de la part de son interlocuteur.

Il eut soudain une idée : c’était la petite fille qui contrôlait la majorité de cette dimension où sa fausse mère l’avait enfermée, le chasseur regarda alors la jeune fille et lui demanda doucement :
-Tu veux vraiment revoir ton père ?
-Oui… répondit elle dans un sanglot .
-Il va donc falloir que tu m’aides . Lui susurra t’il dans l’oreille .

K n’avait pas l’habitude d’utiliser ses propres clients pour s’échapper d’une dimension parallèle, c’était quelque chose qui ne se faisait pas mais là c’était un cas de force majeur .

Après lui avoir chuchoté quelques mots dans l’oreille, la petite fille s’échappa des bras du chasseur d’esprit et se mit debout soigneusement, elle fit quelques pas en direction de la femme et lui déclara solennellement :

-Je veux que tu t’en ailles…
Le visage de son interlocutrice passa de l’assurance à la surprise, elle ne s’attendait apparemment pas à cela .
-Qu’est ce que tu as osé dire à ta mère ? Demanda t’elle alors avec un ton courroucé .
-Je t’ai demandé de t’en aller… répéta la petite fille d’un ton très sur d’elle .

K savait que les esprit copiaient les émotions de leurs maîtres, Elisabeth était une petite fille qui avait du mal à réfléchir sous tension, Il espérait donc que le don de caméléon de cette esprit allait faire de même et ainsi il pouvait gagner quelques minutes pour réfléchir à une tentative de fuite plus élaborée .
Seasmus lui avait répondu, il lut le message rapidement et répéta à haute voix :

-552-456-987…
C’était un code… il se mit à penser très vite :
-Ca pourrait être un code de carte de crédit ou alors d’une cellule de prison, sauf qu’il n’y a pas de prison ici, ou alors…
Son regard s’arrêta sur une banque .

-Un compte en banque… souffla t’il, le portail se trouve dans une banque !
Soudain un homme apparut à côté de la femme, d’une taille moyenne, des lunettes de soleil sur le nez, une veste en jean et un pantalon de même matière troué au genoux .
-Alors, on sait plus gérer ses enfants ?
K sourit : une de ses personnalités, le Cynique venait de faire son entrée, il n’attendit pas une minute de plus, il reprit la jeune Elisabeth dans ses bras lui murmura :

-Il faudrait que tu nous téléportes là-bas . Dit il en montrant du doigt la façade de la petite banque .
Le Cynique était en pleine diversion, l’esprit ne l’avait toujours pas remarqué mais qu’en elle vit que les deux personnes n’était plus là, elle comprit très vite qu’on s’était joué d’elle, elle poussa un cri de rage et provoqua une énorme bourrasque qui fit envoler le pauvre homme devant elle, il retomba sur le sol à vingt mètres, il fallait qu’il l’empêches de retrouver K et Elisabeth, il se releva avec un peu de mal et se tint droit devant elle, la tête haute et en guise de réponse :
-T’as pas mieux ?


De son côté, K arriva à l’entrée de la banque, il posa la petite sur un des guichets abandonnés depuis longtemps et barricada la porte pour tenir un moment l’esprit .
Il se dirigea ensuite vers un des ordinateur des bureaux des employés mais aucun ne marchaient, il devait donc trouver ce fameux compte tout seul .

Il s’introduisit dans la salle des coffres rapidement vu qu’elle n’était pas fermée, en entrant ce fut un véritable coup au cœur :
La salle faisait bien quarante mètres de haut pour une bonne centaine de longueur, des coffres collés les uns aux autres, avec un petit numéro de série gravé dessus, de l’extérieur on pourrait se dire que ce n’est pas possible, que ce n’est pas réelle, et justement ce n’est pas réelle, tout cela provient de l’imagination de la fillette .

-Ca va me prendre une éternité . Souffla t’il .
Il écrivit le code sur un petit bout de papier qu’il avait dans la poche et le répéta à haute voix :
-552-456-987 .

Le Cynique commençait sérieusement à fatiguer, l’esprit avait le dessus depuis le début mais il essayait de résister le plus longtemps possible pour donner le temps à K de s’enfuir avec la jeune fille .
-Si vous me la rendez, j’arrêterai d’essayer de vous tuez vous savez ! Dit la jeune femme sur un ton moqueur .

-Avez vous un nom madame ?
Son interlocutrice semblait troublée par cette question, mais après quelques secondes elle répondit :
-Biensur, je m’appelle Mary Johns, femme de Peter Johns et la mère de Elisabeth Johns .
-Et votre nom de jeune fille ? Demanda alors le Cynique sur un ton ironique .

Un silence s’installa, Mary baissa la tête sur le côté, le Cynique reprit alors la parole :

-Elisabeth est une petite fille de six ans non ? A six ans on ne connaît pas le nom de jeune fille de sa mère… vous saviez que l’esprit partage la même mémoire que son maître ? Affirma t’il avec un petit sourire en coin . Pourtant vous devriez le connaître votre propre nom de famille non ? En fait, je pense que vous n’êtes pas sa mère, et le pire c’est que vous le savez déjà et c’est ça qui vous énerve, vous voulez rester ici pour l’éternité, se sentir humain c’est ça le plus important, vous l’avez enlevé d’abord puis vous l’avez plongé dans une autre dimension qui ressemble à la réalité, afin que vous puissez vivre une vie humaine, c’est ça ? Questionna t’il .

Un silence se tint après ce monologue, la faussaire releva la tête, elle était très en colère, sa tête trahissait ses émotions .
-Est-ce que au moins vous savez ce que c’est de l’entendre pleurez tout les jours à cause de sa défunte mère ? Demanda t’elle agressivement, avez vous au moins une idée de ce que c’est de n’être qu’un vulgaire pantin d’une petite chouineuse ? Cria t’elle .

-J’avoue que mon maître à moi est plus mature, il s’agit du gars que vous vouliez tuer il y a peine quelques minutes, mais c’est vrai que ça doit être dur d’être le confident d’une petite fille, mais nous sommes des esprits, on a étaient crées pour ça . Et je peux vous dire que vous avez foutu un beau bordel ! Affirma t’il sur un ton manquant de sérieux . Vous êtes pas la seule qui a essayé de se rebeller pourtant, et vous serez sûrement pas la dernière . Affirma t’il en baissant ses lunettes de soleil .


Après un moment à crier haut et fort le code, un des coffres se déboîta des autres et atterissa devant K .

Cependant, il y avait une combinaison à neuf chiffres sur le côté et K ne la connaissait absolument pas, ceci l’inquiéta, la dimension commençait à tomber en ruine et il avait peur de ne pouvoir achever sa quête .

Nerveux, il se mit à réfléchir très vite quand une petite goûte d’eau vint tomber à côté de lui .
Intrigué par cette goûte, il tourna la tête vers le plafond et il remarqua avec peine que le plafond était imbibé d’eau .
D’énormes étendus humides parcouraient tout le plafond, d’autres goûtes se mirent à tomber, ce qui provoqua une petite pluie à l’intérieur même d’un bâtiment .

K était embrouillé, il fit volte-face et se dirigea vers la porte pour aller chercher Elisabeth, mais au moment de passer la porte, la pluie redoubla d’effort, en une averse agressive .
Il courait à toute jambes là où il avait laisser la jeune fille la dernière fois, elle n’était plus sur la table .

-Elisabeth ! Cria t’il à plein poumons .
Il partait de droite à gauche, fit le tour des guichets .
-Elisabeth !
Enfin, il put apercevoir Elisabeth, debout contre la vitrine, le regard droit devant, face à sa confidente qui était juste de l’autre côté, le Cynique avait apparemment disparu, il n’y avait qu’a l’extérieur cette esprit qui ne pouvait représenter que la jalousie, un petit sourire aux lèvres .

K se précipita sur la gamine, la prit dans ses bras et s’en alla en direction des coffres à toutes jambes, derrière lui, la fausse mère hurlait qu’on lui rende sa fille .
Arrivé près du petit coffre, il posa la petite fille au sol, l’eau était à présent au niveau des pieds des deux personnes .
Le chasseur d’esprit ne savait plus comment faire : d’abord ce coffre n’était pas le bon, en suite la faussaire réclamait à tout pris la jeune fille, enfin, une averse venait ponctuer cette assemblée en malheurs .
Il se concentra alors que sur sa respiration, de manière à ne pas se laisser perturber par toute cette agitation . Après quelques secondes de méditation, il ouvrit les yeux .
Rapidement il posa la petite sur le coffre et entonna quelques suites de nombres :

-555-456, 555-987,456-987 .
Trois coffres assez près de lui se déroba de leur position et se placèrent près de K .
Tout à coup le plafond se déroba et une énorme quantité d’eau déferla sur les deux personnes surprises .
Quelques secondes après le choc, le chasseur chercha du regard sa protégée, il vit à la surface de l’eau un corps qui flottait doucement . Apeuré il hurla son nom et nagea vers la jeune fille .

Il la redressa dans la position de la planche et il posa son oreille contre son cœur .
Rien, pas un pouls…
-Non, non ! Hurla t’il, reste avec moi Elisabeth, ne t’en va pas ! Pas maintenant !
Le visage blanc de la jeune fille, angélique, ne bougea pas d’un trait .
C’est de ta faute ! Cria la fausse mère qui avait réussi à entrer dans la banque .

-Allez vous-en ! Elle est morte maintenant ! Vous ne pouvez plus rien faire, tout ça va s’effondrer ! Dit-il sur un ton agressif .
L’esprit se tenait à peu près à dix mètres des deux personnes, quand tout à coup un toussotement se fit entendre, K fit volte face, c’était Elisabeth qui se réveillait peu à peu de sa fausse mort .


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