Phobos Grunt
Par : MassiveDynamic , Shika-Kun
Genre : Science-Fiction
Status : Abandonnée
Note :
Chapitre 2
La Découverte
Publié le 12/08/10 à 01:21:56 par MassiveDynamic
(MassiveDynamic)
Je passe à travers la porte au combien futuriste pour déboucher sur un vaste couloir aux vitres teintées. Je ne peux pas voir à travers les vitres, mais le couloir est fortement éclairé d'une lumière blanche éblouissante. Les structures de l'endroit sont toutes d'un blanc métallisé déconcertant. Je continue de marcher, avec un peu de mal pour tout avouer, comme si cela faisait une éternité que je n'avais pas posé pied sur le sol. Le couloir débouche sur deux portes. Je lis les inscriptions rédigées en russe. L'une indique la salle de contrôle, l'autre semble amener à un autre couloir. Bien que je ne comprends pas tout à fait ce qu'une salle de contrôle vient faire là, j'opte pour le second couloir m'amenant vers l'inconnu, appelé par la faim et une irrépressible envie de... pisser un coup, comme on dit. Pour cette porte, même topo, je tape un code machinalement, dépressurisation... et une nouvelle issue. Même décor que le couloir que je viens tout juste de traverser. J'arrive à nouveau vers une fin en trois débouchés. La salle des machines, la salle de "vie commune" et l'armurerie. Je tente ma chance pour la seconde, et débouche sur une toute nouvelle pièce, toujours éclairée par cette même lumière éblouissante. Pourvue d'une cuisine, de toilettes dans un petit compartiment, de sièges, fauteuils, et d'un mini-bar, c'est visiblement la maison en kit de ce lieu. J'y reste une bonne demi-heure pour me ravitailler, mais ne trouve que de la bouillie dans des tupperwares... Pas terrible, le repas. Pour les toilettes, heureusement, la chasse-d'eau était fonctionnelle.
Après avoir bien digéré, je me décide enfin à faire le point. Je suis russe, apparemment. Également apparemment seul dans cet endroit, je n'ai pour l'instant trouvé qu'un simple journal de bord, détenu et rédigé également par un russe. L'environnement est sobre, très sobre, trop. Comme dans un lieu confiné. Je pourrais explorer les autres pièces, mais la curiosité me pousse vers la salle de contrôle. En y entrant, j'y découvre une large pièce, un grand bureau électronique rempli de boutons divers en son milieu. Et un journal posé sur le rebord. . Je l'ouvre.
Je le lis.
Et je le referme.
Si le journal trouvé dans la pièce de mon réveil était incompréhensible, celui-là l'est beaucoup trop à mon goût. C'est un rapport de mission rédigé par moi-même.
Je suis le capitaine Vassili Reznov, cryogénisé vingt-neuf ans à bord du Nikita, dans le cadre de la mission "Phobos Grunt", envoyé dans un vaisseau spatial à destination de Mars pour une mission de reconnaissance avant la colonisation de cette même planète.
Je suis le capitaine Vassili Reznov, je suis toujours amnésique, et je sais foutrement pas comment je vais me sortir de là.
Je passe à travers la porte au combien futuriste pour déboucher sur un vaste couloir aux vitres teintées. Je ne peux pas voir à travers les vitres, mais le couloir est fortement éclairé d'une lumière blanche éblouissante. Les structures de l'endroit sont toutes d'un blanc métallisé déconcertant. Je continue de marcher, avec un peu de mal pour tout avouer, comme si cela faisait une éternité que je n'avais pas posé pied sur le sol. Le couloir débouche sur deux portes. Je lis les inscriptions rédigées en russe. L'une indique la salle de contrôle, l'autre semble amener à un autre couloir. Bien que je ne comprends pas tout à fait ce qu'une salle de contrôle vient faire là, j'opte pour le second couloir m'amenant vers l'inconnu, appelé par la faim et une irrépressible envie de... pisser un coup, comme on dit. Pour cette porte, même topo, je tape un code machinalement, dépressurisation... et une nouvelle issue. Même décor que le couloir que je viens tout juste de traverser. J'arrive à nouveau vers une fin en trois débouchés. La salle des machines, la salle de "vie commune" et l'armurerie. Je tente ma chance pour la seconde, et débouche sur une toute nouvelle pièce, toujours éclairée par cette même lumière éblouissante. Pourvue d'une cuisine, de toilettes dans un petit compartiment, de sièges, fauteuils, et d'un mini-bar, c'est visiblement la maison en kit de ce lieu. J'y reste une bonne demi-heure pour me ravitailler, mais ne trouve que de la bouillie dans des tupperwares... Pas terrible, le repas. Pour les toilettes, heureusement, la chasse-d'eau était fonctionnelle.
Après avoir bien digéré, je me décide enfin à faire le point. Je suis russe, apparemment. Également apparemment seul dans cet endroit, je n'ai pour l'instant trouvé qu'un simple journal de bord, détenu et rédigé également par un russe. L'environnement est sobre, très sobre, trop. Comme dans un lieu confiné. Je pourrais explorer les autres pièces, mais la curiosité me pousse vers la salle de contrôle. En y entrant, j'y découvre une large pièce, un grand bureau électronique rempli de boutons divers en son milieu. Et un journal posé sur le rebord. . Je l'ouvre.
Je le lis.
Et je le referme.
Si le journal trouvé dans la pièce de mon réveil était incompréhensible, celui-là l'est beaucoup trop à mon goût. C'est un rapport de mission rédigé par moi-même.
Je suis le capitaine Vassili Reznov, cryogénisé vingt-neuf ans à bord du Nikita, dans le cadre de la mission "Phobos Grunt", envoyé dans un vaisseau spatial à destination de Mars pour une mission de reconnaissance avant la colonisation de cette même planète.
Je suis le capitaine Vassili Reznov, je suis toujours amnésique, et je sais foutrement pas comment je vais me sortir de là.
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