Chapitre 54 : L’enfance de Walberg

Walberg était assit côté passager dans la jeep qui le conduisait vers la victoire, ou du moins, une partie de la victoire.

Il regardait autour de lui l’immensité sablonneuse du désert égyptien, les courbes des dunes rappelant celle d’une femme. Une immensité désertique, calme, là où seul les plus fort pouvait survivre, un silence d’or que lem oteur fatigué de la jeep brisait.

Orland conduisait, il était étonnant d’ailleurs qu’il réussisse a rentrer entièrement dans la jeep avec sa masse corporel. Il semblait fixer la «route» ou plutôt le chemin sablonneux tracé qui permettait de ne pas se perdre dans cet endroit à la fois magnifique et meurtrier

Il n’avait jamais connu ses parents, il s’échappa de l’orphelinat où il était placé à l’âge de 12 ans, les moqueries incessantes dont il fut victime à cause de son énorme musculature l’avait poussé à se refermer sur lui même.

Walbeerg l’avait récupérer alors qu’il venait d’avoir 14 ans, le pauvre était mourant gisant dans un carton au milieu d’une ruelle sombre, le regard plein de bonté et de gentillesse de Orland avait convaincu l’avait convaincu de le prendre sous son aile et de le former pour être son bras droit, son plus fidèle allié dans sa quête.

Grâce à Walberg, Orland devint plus sûr de lui, confiant, intelligent, rusé. Il en était fier.

Walberg se mit alors à repenser à sa propre enfance, a ce jour qui changea sa vie.


- Wally ! Tu devrais sortir un peu ! cria gentiment Kathie Stevensen au rez de chaussé de leur petite maison de banlieue californienne
- Oui maman ! Je finis un truc ! répondit Walberg Stevenson qui était à l’étage, dans sa chambre, allongé sur son lit entrain de lire un comics.


Le petit Walberg était passionné de comics, sa petite chambre était recouverte de poster de super-héros ainsi que de leur némésis, il y en avait tellement que la tapisserie n’était même plus visible !

Il avait aussi une étagère couverte de figurine de héros, une bibliothèque où les comics régnait en maître ( les rares livres que lisaient Walberg était ceux donné à l’école à étudier chez soi ). Sur son bureau traînait des feuilles de dessins où des essais et des reproductions de comics étaient présents.

Walberg rêvait de devenir un super-héros, pour pouvoir défendre les autres, entendre leur remerciement sincère et devenir célèbre !

Il était un garçon rêveur avec une imagination débordante et une joie de vivre à faire sourire le plus névrosé des hommes.

Il se leva précipitamment de son lit en vitesse pour descendre jusqu’au rez de chaussé, faire une bise à sa mère et partir sur son vélo couvert de stickers de héros.

Dehors, le ciel était bleu, le soleil brillait de tout son éclat, Walberg, les yeux fermé, pédalait et profitait du soleil

- Alors tu te prends pour qui espèce de sale mutante ! lâcha une voix nasillarde

Walberg freina brusquement manquant de chuter en faisant un «soleil»

Il descendit de son vélo et s’approcha doucement de l’endroit où il avait entendu le bruit

C’était un petit chemin entre 2 maisons qui était bloqué par un grillage en fer

Des bruits, comme si quelqu’un frappait quelque chose... ou une personne.

Walberg se précipita et commença a escalader le grillage pour ensuite courir vers là d’où venait les bruits. il entendait des petits gémissements ainsi que des «pitié», il continua à courir pour finalement déboucher dans un morceau de la ruelle où il vit 3 personnes.

Une fille à terre, qui ne devait pas avoir plus de 10 ans, recroquevillé, en larme, du sang coulait un peu de son nez, ses cheveux blonds bouclé était d’une beauté époustouflante.

Debout, se tenait 2 garçon, des ados, qui devait être âgés de 14 voir 15 ans. Les 2 étaient assez grand, pas trop musclé, brun pour celui qui frappait la jeune fille au niveau du ventre, blond pour celui qui la frappait dans le dos. Leurs sourires sadiques étaient une chose qu’ils avaient en commun.

Walberg savait qu’il ne pouvait pas rivaliser, il commença à reculer lentement discrètement et prêt à s’enfuir.

Il se retourna et commença à courir puis il s’arrêta devant le grillage, comment pouvait il laisser passer ça ? Il rêvait d’être un héros... et quelqu’un avait besoin d’aide, un héros ne s’enfuirait pas... mais contrairement au héros, il n’avait pas de pouvoir, aucun, il ne pouvait pas rivaliser et pourtant...

Walberg fit demi tour

- Arrêté !

Les 2 jeunes se tournèrent vers Walberg, ils lâchèrent un petit rire en voyant ce gringalet.

- Qu’est ce que tu as morveux ? demanda le garçon blond, sa voix nasillarde, c’était sûrement lui le «chef»
- Arrêté de la frapper ! Walberg serrait les poings, il avait peur et cela se trahissait dans sa voix

Les 2 garçons se regardèrent avant d’éclater de rire

- Quoi, toi aussi tu es un mutant ? demanda le blond
- Un... mutant ?

Walberg ne comprenait pas, qu’est ce que pouvais être un mutant ? La fille ne ressemblait pas à un monstre, loin de là, alors... de quoi pouvait il bien parler ?

Mais ce n’était pas le moment de réfléchir, les 2 jeunes s’approchèrent de lui, il fallait se défendre mais c’était déjà trop tard

Le blond le poussa si violemment qu’il tomba à terre, il fut alors assaillit de coups de pieds et recroquevillé, il essayait tant bien que mal de se protéger.

Walberg voulait mourir, la douleur était insupportable et semblait durer une éternité, il pleurait et les coups ne cessaient de pleuvoir, il était faible.

Les 2 bourreau arrêtèrent leur torture et retournèrent vers la jeune fille qui essayait de se relever pour continuer leur macabre jeu sur elle

Walberg avait la vision brouillé par les larmes, il tourna la tête de chaque côté, il se trouvait toujours dans la ruelle, il cracha du sang et se mit doucement en position assise

Les 2 jeunes s’amusait à attendre que la fille se relève avant de la jeter à terre.

Walberg sentait la colère monter en lui, une colère vive, puissante, une colère unique qu’il n’avait jamais ressenti avant, il tourna la tête vivement, une barre en fer se trouvait près de lui, il la prit d’un geste rapide se releva et courut vers les jeunes dans un hurlement tribal

Les 2 jeunes, surpris, n’eut pas la chance de réagir, Walberg frappa le blond entre les jeunes d’un coup violent, il s’effondra dans un hurlement suivit par des gémissements de douleur.

Walberg se retourna ensuite vivement et frappa l’arrière du genou du brun avec tellement de violence qu’il y eut un puissant craquement indiquant qu’un os venait de céder. Il tomba à genou et Walberg le frappa à la tête, le choc émit un «bing» violent, le brun cracha du sang accompagné de quelque dent avant de tomber à terre

- Espèce de sale petit fils de pute !

Le blond venait de se relever, l’air menaçant, il s’approcha de Walberg avec un couteau mais avant qu’il nai pu faire quoique ce soit, une brique lui atterrit en pleine tête, l’assommant.

Que venait il de se passer ? une brique sortit de nulle part venait d’atterrir en pleine tête du blondinet !

Walberg lâcha sa barre et s’approcha de la jeune fille, il l’aida à se relever

- Est ce que ça va ? tu veux que je t’emmène à l’hôpital ?
- Non... merci...

Walberg tenait la jeune fille par le bras, il l’avait presque colle à lui, il put ainsi contempler le visage de la jeune fille en détail, elle avait les yeux noisette, des petites tâches de rousseur, un visage fin et les lèvres coloré.

- Pourquoi t’ont ils agressé ?

La jeune fille baissa les yeux, elle semblait hésiter

- Si tu ne veux pas me le dire, je ne te forcerais pas... Viens, je vais te ramener chez toi
- Je... Je ne suis pas comme les autres...
- C’est à dire ?

La jeune fille leva la main vers la barre de fer qui se souleva dans les airs

Walberg n’en croyait pas ses yeux, comme dans les comics, cette fille avait un pouvoir, il ne rêvait pas ! Il la regarda avec un grand sourire

- Mais c’est génial ! Tu es comme les super-héros !

La jeune fille lâcha un petit rire

- Allez, suis moi !

Walberg prit la jeune fille par la main et la ramena chez elle en vélo, en suivant ses indications, elle n’habitait pas loin de chez lui.

- On se reverra ? demanda Walberg, plein d’espoir
- Ou...oui, si tu veux !

Walberg lâcha un sourire satisfait, il s’inclina légèrement pour saluer la fille

- Comment tu t’appelle ? demanda t-elle avant qu’il ne reparte
- Walberg, Walberg Stevenson et toi ?
- Samantha Parker !
- Ravi de t’avoir rencontré !

Samantha lâcha un magnifique sourire et rentra chez elle tout en regardant Walberg

Walberg lui fit un signe de la main et repartit chez lui, en chemin, il avait réfléchit, il n’avait pas de super pouvoir et l’essentiel n’était pas là, il pourrait former une équipe de héros qu’il commanderait, il pourrait réunir les héros sous une seule bannière !


Walberg passa le plus clair de son temps avec Samantha, a lui parler des comics, a lui faire comprendre l’étendu des possibilité s’offrait a elle grâce à son pouvoir

Ils grandirent ensemble, au fur et à mesure des années, Walberg put contempler l’intolérance humaine envers ceux doté de dons aussi merveilleux.

Walberg acquis la cause nazie en la tournant à sa manière, il avait compris que le plus grand danger du monde était les humains sans pouvoirs, que les gens sans dons stoppaient une évolution.

Walberg en fut persuadé le jour où Samantha fut assassiné par un fanatique la ligue anti-mutant

Walberg avait 21 ans, 10 ans plus tard, la ligue n’existait plus, Walberg ainsi que quelques uns de ses partisans avait tué tout les membres de la ligue.



- Nous sommes arrivé... dit Orland de sa voix caverneuse en descendant de la jeep

Walberg secoua légèrement la tête, ses lunettes de soleil empêchait de voir son regard humide, cette remémoration l’avait ému, Samantha... elle était comme une soeur, si il faisait ça aujourd’hui, c’était pour elle.

Il descendit à son tour de la jeep, devant lui se dressait un camp à l’allure militaire, une dizaine d’hommes vaquaient à leurs occupations.

Walberg et Orland entrèrent dans une tente, 2 hommes étaient présents, habillé comme des Indiana Jones, il se tenait à côté d’une caisse en bois orné de gravure en or

- Le moment de vérité mes amis... dit le chef de la Supremacy en se mettant à genou près de la caisse qu’il entreprit d’ouvrir

A l’intérieur de la caisse se trouvait une boîte plus petite, en marbre, avec des gravures en or, il la prit entre ses main et l’ouvrit lentement, dedans se trouvait une pierre, plus exactement, un morceau de pierre, une pierre violette en parfaite état.

Walberg se releva en contemplant la pierre

- Amin, Jason... remballez le campement...

Les 2 hommes quittèrent la tente, Orland se rapprocha de Walberg

- Qu’est ce ?
- C’est le 3ème et dernier morceau de l’Arche mon ami... La victoire est désormais proche...
- Qu’allons nous faire maintenant ?
- Nous allons attendre mon ami, attendre que tout se déroule comme prévu...

Walberg lâcha un petit sourire satisfait, il savait que la victoire était proche, bientôt, les hommes dotés de pouvoirs pourront régner en maître sur ce monde intolérant.