Hs : Je ne sais pas si des gens lisent cette fic, mais c'est la première d'une trilogie très ambitieuse, et si le rythme peut paraitre compliqué, et certains chapitres très courts, c'est pour m'assurer que l'histoire ne soit pas incohérente ni lourde. Bientôt la fin de cette première fic, encore quelques chapitres :) Enjoy.


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L'interrogatoire se poursuit. Greg, toujours isolé de Justine et confiné dans sa pièce, se revoit à nouveau interrogé par les gardiens.

" Ecoutez, je vous dit que vous perdez les pédales ! Je ne peux pas laisser Justine risquer sa vie pour vous, bon sang ! Famille ou pas, confrérie ou pas, on ne joue pas avec la vie des gens ! "

Greg est très remonté. En effet, il ne peut pas accepter que sa tendre fiancée soit utilisée comme une arme humaine.

"Nous comprenons votre détresse, mais nous vous assurons que nous ne la forçons pas à coopérer. Cette décision, elle la prise elle même quand nous vous avons tout expliqué après votre arrivée. Elle partira sous peu accomplir sa mission, cet interrogatoire est juste une simple formalité. "

Un membre de leur "famille" se charge du bon fonctionnement de l'interrogatoire. Par ailleurs, Greg est en totale liberté de mouvement, et compte bien la mettre à profit. Enfermé depuis trop longtemps, il n'aspire pas à devenir complice de ce qui sera bientôt la plus grande catastrophe pouvant mettre en péril la race humaine si rien n'est fait. N'attendant qu'une opportunité, il faisait mine d'écouter le discours assommant de l'homme le questionnant de temps à autre.

" Nous vous le redemandons à nouveau, allez vous nous rejoindre ? Nous vous offrons une place de luxe dans la Nouvelle Ere, refuser relèverait de la stupidité. Et, soyons honnêtes, dans un monde gouverné par des gens comme nous, la stupidité sera proscrite. Réfléchissez bien à tout cela. "

Fixant l'homme droit dans les yeux, Greg voulait lui prouver qu'il n'avait pas peur, et qu'il n'était pas stupide. Au contraire, ses décisions étaient mûrement réfléchis, et il allait bientôt franchir la limite. Et quand quelqu'un franchit cette limite, rien ne peut dire qu'il parviendra à rester en vie. C'était malgré tout un risque à prendre s'il voulait sauver Justine, et, accessoirement, le monde entier.

Attendant que le gardien lui tourne le dos, il se précipita sur lui pour l'entrainer contre la vitre de la salle et le frapper jusqu'à ce que son ennemi s'évanouisse. Il s'empara de l'arme de poing du gardien et quitta la pièce avec précipitation. Montée d'adrénaline et sentiments étranges le bousculaient, mais il ne devait pas vaciller. En passant avec discrétion devant la salle d'interrogatoire où était censée se trouver Justine, il put remarquer aisément son absence. Craignant qu'elle ne soit déjà partie, il se mit en direction du hangar, là où tout commença. Et effectivement, cette dernière destination fut exacte. Il tomba nez à nez avec Justine, elle même accompagnée de six personnes. Arrivant l'arme au poing, il mit les hommes en joue.

"Okay, ça suffit les conneries, maintenant. Arrêtez votre délire, Justine n'ira nul part. Vous allez nous laisser partir sans faire d'histoire et tout ira bien. "

L'un des hommes qui était encore de dos se retourna vers Graig. C'était Ash.

"Graig, ne fous pas tout en l'air. On t'offre une place de luxe dans la Nouvelle Ere, tu ne peux pas la décliner. Nous t'offrons la vie et tu es en train de choisir la mort, là, maintenant ! "

Justine sermonna Graig à son tour.

"Graig, arrête, s'il te plait. Tu ne sais rien, tu n'as pas idée de ce à quoi tu fais face. Moi même, je l'ignorais, mais plus maintenant... Je dois accomplir ma tâche, pour la Nouvelle Ere, pour nous. Pour notre ordre. "

Graig commença à voir rouge.

"JUSTINE ?! Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ? Bon sang, vous lui avez lavé le cerveau ou quoi ?! Je... Putain ! "

Alors qu'il agitait son arme dans tous les sens, quelqu'un hurla, puis le chaos installa son ordre naturel.

"NEUTRALISEZ-LE, MAIS NE LE TUEZ PAS ! "

Un ordre clamé, Graig paniqua, trois tirs, trois morts, puis une décharge électrique, un coup de taser, et le pauvre héros malgré lui à nouveau s'effondra. Justine n'eut juste le temps de murmurer à quel point elle était déçu et lui de l'entendre avant de fermer les deux yeux.

Les lumières du hangar s'allument.