Vie à rebours
Par : MassiveDynamic
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 5
20, 21 - Rebus
Publié le 11/04/10 à 21:28:36 par MassiveDynamic
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Un fort bruit sourd poussa Graig à ouvrir les yeux. Il identifia facilement sa provenance, ce bruit n'était rien d'autre qu'une forte et puissance pluie qui s'écrasait sur toutes les structures de l'entrepôt. Appréhendant un possible mal de tête, l'homme se leva doucement. Il se trouvait dans une cellule s'apparentant à celles se trouvant en prison, sauf que celle-ci était complètement vide, si ce n'est qu'il était là pour la remplir. Des pas tournant en rond, c'est comme cela que le pauvre jeune tuait le temps dans sa cellule, attendant qu'on vienne à sa rencontre. On lui avait bien entendu fait les poches après ce qu'il venait de faire. Pas de téléphone portable, pas même un simple bout de papier. C'est à peine s'ils n'avaient pas voulu le voir dépourvu de ses vêtements.
Une haine grandissante envers ces gens s'animait petit à petit en lui. Tout ça, il l'avait fait pour Justine et seulement pour elle. Après avoir été molesté et avoir enfin retrouvé sa trace, Graig la perdait à nouveau. Et désormais emprisonné entre quatre murs, la peur de ne plus la revoir ne faisait que s'accroître de minutes en minutes, et tout ce qui précédait son emprisonnement contribuait à le pousser à se convaincre que tous les efforts qu'il avait entreprit n'étaient et ne seraient pas vains Se cantonnant à la tâche de penser positivement et se focaliser sur un moyen de partir de sa prison, tant réelle que mentale, voilà sur quoi il se concentrait. Plus que des pensées positives, c'était après un chronomètre qu'il courrait. Roméo se devait de retrouver sa Juliette. Elle, ainsi que la mallette. Plus qu'une personne, c'est retrouver une vie normale ce à quoi Graig aspirait parallèlement, ne perdant pas l'espoir de quitter ce calvaire sous peu.
Une ombre approchant la cellule se laissait venir et grandir petit à petit, distinguable sur le sol face à la cellule malgré le faible éclairage de celle-ci.
"Votre comportement nous oblige à prendre des mesures drastiques, monsieur Tarel. Enfin, bon, Greg, épargne moi le vieux discours de méchant que tu m'autoattributs certainement. Tu combats quelque chose qui te dépasse complètement et ton jugement à notre égard est complètement erroné. On est pas ennemis et on ne l'a jamais été. Ni hier, ni aujourd'hui. Des amis, Greg, voilà ce que nous sommes. Des amis en conflit sur un même problème vu différemment. Tu ne peux pas mettre derrière toi tout ce que nous avons vécus sous prétexte que tu ne connaissais pas ce côté de ma vie ! Ne gâche pas tout en t'inventant une pseudo quête mystique quelconque dont laquelle tu serais le héros. Tu sais pourquoi tu es là, tu sais pourquoi toi et Justine avaient été conduits de force à cet entrepôt, et tu sais aussi pourquoi on a du précipiter les choses. "
Greg s'approchant des barreaux s'insurgeait.
"On est pas ennemis ? Depuis le début tu ne fais que répéter que vous faites ça pour notre protection. Me mettre en cellule tient plus de la séquestration, séquestration qui dure depuis cette après-midi, la cellule ayant remplacée le hangar. Tu crois que me retenir contre ma volonté te place en négociateur salutaire ? Votre organisation est criminelle et toi et les autres n'êtes qu'une bande d'illuminés, et je ne peux pas rester ici à rien faire ! "
"J'ai assez essayé de te convaincre. Justine a su ouvrir les yeux et accepter sa tâche avec honneur, mais malheureusement ça n'est toujours pas ton cas. Je ne voulais que te protéger car tu es mon ami. Et tu dis que je te séquestre... mais tu es libre de partir quand tu veux. La porte de la cellule est ouverte et l'a toujours été. Tout comme l'offre que je t'ai faite il y a quelques heures. Elle tient toujours, mais il tu as jusqu'à vint-et-une heures. C'est l'heure du départ du dernier camion. Tu as le choix, partir avec nous et fuir pour éviter la mort et le fléau ou bien tenter vainement de sauver Justine. Le choix t'appartient. Mais si jamais tu n'es pas au hangar à l'heure convenue... entre nous deux, ça sera la guerre. "
Et l'homme s'en alla comme il était venu. Graig n'hésita pas une seule seconde. Il poussa précipitamment la porte de la cellule et s'en alla. Son interlocuteur n'avait pas menti, la porte était effectivement ouverte. Cherchant rapidement une issue, il rasait les murs. Il récupéra ses quelques biens dont son téléphone en passant près de la cabine de contrôle du hangar. A force de persévérer, les canaux d'égouts se dévoilèrent aux yeux du brun. Il ne se fit pas prier pour se mettre à l'ouvrage. Rampant aveuglément dans des conduits sombres, n'ayant pour seule compagnie les quelques rats environnants et la pluie qui s'abattait de plus en plus, Graig savait qu'il venait de se mettre tout le monde à dos. Mais il détenait également des informations clés. Plus il rampait, plus la panique et la colère montait en lui. Ils avaient beaucoup trop de connexions. Avertir la police était inutile, et le pauvre malheureux savait bien qu'il n'allait pas tarder à passer pour un criminel.
Le bout du tunnel finit par pointer du nez et l'homme recouvert de boue put enfin reposer pied sur la terre ferme alors qu'une pluie diluvienne venait de s'abattre...
Un fort bruit sourd poussa Graig à ouvrir les yeux. Il identifia facilement sa provenance, ce bruit n'était rien d'autre qu'une forte et puissance pluie qui s'écrasait sur toutes les structures de l'entrepôt. Appréhendant un possible mal de tête, l'homme se leva doucement. Il se trouvait dans une cellule s'apparentant à celles se trouvant en prison, sauf que celle-ci était complètement vide, si ce n'est qu'il était là pour la remplir. Des pas tournant en rond, c'est comme cela que le pauvre jeune tuait le temps dans sa cellule, attendant qu'on vienne à sa rencontre. On lui avait bien entendu fait les poches après ce qu'il venait de faire. Pas de téléphone portable, pas même un simple bout de papier. C'est à peine s'ils n'avaient pas voulu le voir dépourvu de ses vêtements.
Une haine grandissante envers ces gens s'animait petit à petit en lui. Tout ça, il l'avait fait pour Justine et seulement pour elle. Après avoir été molesté et avoir enfin retrouvé sa trace, Graig la perdait à nouveau. Et désormais emprisonné entre quatre murs, la peur de ne plus la revoir ne faisait que s'accroître de minutes en minutes, et tout ce qui précédait son emprisonnement contribuait à le pousser à se convaincre que tous les efforts qu'il avait entreprit n'étaient et ne seraient pas vains Se cantonnant à la tâche de penser positivement et se focaliser sur un moyen de partir de sa prison, tant réelle que mentale, voilà sur quoi il se concentrait. Plus que des pensées positives, c'était après un chronomètre qu'il courrait. Roméo se devait de retrouver sa Juliette. Elle, ainsi que la mallette. Plus qu'une personne, c'est retrouver une vie normale ce à quoi Graig aspirait parallèlement, ne perdant pas l'espoir de quitter ce calvaire sous peu.
Une ombre approchant la cellule se laissait venir et grandir petit à petit, distinguable sur le sol face à la cellule malgré le faible éclairage de celle-ci.
"Votre comportement nous oblige à prendre des mesures drastiques, monsieur Tarel. Enfin, bon, Greg, épargne moi le vieux discours de méchant que tu m'autoattributs certainement. Tu combats quelque chose qui te dépasse complètement et ton jugement à notre égard est complètement erroné. On est pas ennemis et on ne l'a jamais été. Ni hier, ni aujourd'hui. Des amis, Greg, voilà ce que nous sommes. Des amis en conflit sur un même problème vu différemment. Tu ne peux pas mettre derrière toi tout ce que nous avons vécus sous prétexte que tu ne connaissais pas ce côté de ma vie ! Ne gâche pas tout en t'inventant une pseudo quête mystique quelconque dont laquelle tu serais le héros. Tu sais pourquoi tu es là, tu sais pourquoi toi et Justine avaient été conduits de force à cet entrepôt, et tu sais aussi pourquoi on a du précipiter les choses. "
Greg s'approchant des barreaux s'insurgeait.
"On est pas ennemis ? Depuis le début tu ne fais que répéter que vous faites ça pour notre protection. Me mettre en cellule tient plus de la séquestration, séquestration qui dure depuis cette après-midi, la cellule ayant remplacée le hangar. Tu crois que me retenir contre ma volonté te place en négociateur salutaire ? Votre organisation est criminelle et toi et les autres n'êtes qu'une bande d'illuminés, et je ne peux pas rester ici à rien faire ! "
"J'ai assez essayé de te convaincre. Justine a su ouvrir les yeux et accepter sa tâche avec honneur, mais malheureusement ça n'est toujours pas ton cas. Je ne voulais que te protéger car tu es mon ami. Et tu dis que je te séquestre... mais tu es libre de partir quand tu veux. La porte de la cellule est ouverte et l'a toujours été. Tout comme l'offre que je t'ai faite il y a quelques heures. Elle tient toujours, mais il tu as jusqu'à vint-et-une heures. C'est l'heure du départ du dernier camion. Tu as le choix, partir avec nous et fuir pour éviter la mort et le fléau ou bien tenter vainement de sauver Justine. Le choix t'appartient. Mais si jamais tu n'es pas au hangar à l'heure convenue... entre nous deux, ça sera la guerre. "
Et l'homme s'en alla comme il était venu. Graig n'hésita pas une seule seconde. Il poussa précipitamment la porte de la cellule et s'en alla. Son interlocuteur n'avait pas menti, la porte était effectivement ouverte. Cherchant rapidement une issue, il rasait les murs. Il récupéra ses quelques biens dont son téléphone en passant près de la cabine de contrôle du hangar. A force de persévérer, les canaux d'égouts se dévoilèrent aux yeux du brun. Il ne se fit pas prier pour se mettre à l'ouvrage. Rampant aveuglément dans des conduits sombres, n'ayant pour seule compagnie les quelques rats environnants et la pluie qui s'abattait de plus en plus, Graig savait qu'il venait de se mettre tout le monde à dos. Mais il détenait également des informations clés. Plus il rampait, plus la panique et la colère montait en lui. Ils avaient beaucoup trop de connexions. Avertir la police était inutile, et le pauvre malheureux savait bien qu'il n'allait pas tarder à passer pour un criminel.
Le bout du tunnel finit par pointer du nez et l'homme recouvert de boue put enfin reposer pied sur la terre ferme alors qu'une pluie diluvienne venait de s'abattre...
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