A day in a life
Par : Gregor
Genre : No-Fake
Status : Terminée
Note :
Chapitre 4
Publié le 23/05/10 à 11:24:12 par Gregor
Là, aujourd’hui, je sais que je dois tourner la page. Pas forcément parce que j’ai dépassé cette douleur, cette forme molle de mélancolie. Non.
Je dois bêtement le faire pour garder un semblant de maintien dans la réalité du collectif.
Je me pose trop de questions. Je n’arrive plus vraiment à avancer, cela en devient parfois pénible. Pourtant, le quotidien est là. Agréable ou aliénant, il n’est qu’un autre cadre, un autre prétexte à regarder les autres avancer avec soi, tenter de se raisonner et trouver du bonheur.
C’est cruel et profondément incompréhensible, mais j’aspire à ce « droit du malheur ». Mon équilibre de vie se trouve davantage là dedans. Il n’y a rien à chercher la dessous, moi-même j’y ai renoncé depuis fort longtemps, c’est juste ainsi.
Je ne m’aime pas. Il faut s’aimer. Mais je ne peux pas.
Je veux rester. Il faut avancer. Mais je ne peux pas.
Je veux demeurer seul. Il faut voir du monde. Mais je ne peux pas.
Je ne peux pas, je ne peux rien. J’ai tout foutu en l’air depuis longtemps, bien avant que je ne tente de partir avant l’heure.
Un jour dans une vie, voilà ce qui a sans doute était le percuteur douloureux de ma conscience. Un jour presque banal, universel. Un jour intime presque pire que le pire drame humain.
Pourtant, je reste. Je reste et je … ne sais pas vraiment pour qui ou pourquoi. Il parait que c’est bien, moi je ne le crois pas. On ne devrait pas rester ici bas comme ça, à attendre.
Un jour dans une vie, tout peut basculer. Personne n’en sait rien, vraiment.
Je dois bêtement le faire pour garder un semblant de maintien dans la réalité du collectif.
Je me pose trop de questions. Je n’arrive plus vraiment à avancer, cela en devient parfois pénible. Pourtant, le quotidien est là. Agréable ou aliénant, il n’est qu’un autre cadre, un autre prétexte à regarder les autres avancer avec soi, tenter de se raisonner et trouver du bonheur.
C’est cruel et profondément incompréhensible, mais j’aspire à ce « droit du malheur ». Mon équilibre de vie se trouve davantage là dedans. Il n’y a rien à chercher la dessous, moi-même j’y ai renoncé depuis fort longtemps, c’est juste ainsi.
Je ne m’aime pas. Il faut s’aimer. Mais je ne peux pas.
Je veux rester. Il faut avancer. Mais je ne peux pas.
Je veux demeurer seul. Il faut voir du monde. Mais je ne peux pas.
Je ne peux pas, je ne peux rien. J’ai tout foutu en l’air depuis longtemps, bien avant que je ne tente de partir avant l’heure.
Un jour dans une vie, voilà ce qui a sans doute était le percuteur douloureux de ma conscience. Un jour presque banal, universel. Un jour intime presque pire que le pire drame humain.
Pourtant, je reste. Je reste et je … ne sais pas vraiment pour qui ou pourquoi. Il parait que c’est bien, moi je ne le crois pas. On ne devrait pas rester ici bas comme ça, à attendre.
Un jour dans une vie, tout peut basculer. Personne n’en sait rien, vraiment.
16/02/13 à 02:54:44
Texte tres beau. Certains passages m'ont parlés car je suis passé par ces phases de réflexions, sans penser au suicide toutefois.
Par ce texte, tu nous fais bien ressentir les doutes et ce "dégoût" de la vie du personnage.
Plaisant a lire, comme d'habitude.
04/11/11 à 19:53:00
OUAH c'est bien franchement :)
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