HS : Un chapitre beaucoup plus court que les deux précédents pavés, et avec une qualité d'écriture plus faiblote mais je ne suis pas sous mon meilleur jour de concentration


Chapitre 24 : Peut-on changer le futur ?, Partie III

"Et...maintenant ?"

Demande Vincent.

"On va se tenir à ce que Julien m'a dit au McDo. Demain soir on se rendra tous chez Julien pour planifier la journée de mardi. Si Lex est bien mon futur moi, ça ne changera en rien aux évènements. Si nous devons le tuer, il mourra. Je ne retournerai jamais dans le passé. Le futur n'est pas écrit, et nous l'avons déjà prouvé. "

Alors c'est ça. Tout tourne autour de moi. Je suis au centre de l'intrigue de ma vie. Je n'en reviens toujours pas. J'ai quitté la chambre d'hôpital un peu plus tôt. Vincent a pu retourner chez lui dans la soirée. Il n'a pas pu raconter la vérité à ses parents, il a simplement dit qu'il été tombé. Autant dire que sa famille pense davantage qu'il a voulu mettre sa vie en péril, cependant il viendra quand même au lycée demain. Et nous sommes tous rentrés chez nous. Pourtant je suis persuadé qu'aucun de nous trois ne parviendra à trouver le sommeil.
Ma mère est passée me prendre vers 22h à l'hôpital. Elle a raccompagnée Julien et Vincent.
Maintenant ? Il est minuit. Et je n'arrive pas à dormir. Je réfléchis. Je suis Lex. Je suis le responsable de ma propre mort ? Si mes notes sont exactes, je vais tirer sur Vincent... Et j'ai déjà essayé de tuer Vincent... Je ne comprends pas. Tout ça n'a aucun sens.
Et dans ce chaos incompréhensible, mes yeux se ferment de plus en plus, et ma tempête de cerveau s'estompe.

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"Le long fleuve tranquille ne coulera plus tant que tu auras un souffle de vie. "

Deux hommes confrontés à leur destin.

"On est au bord d'un putain de ravin au beau milieu de nul part ! Arrête ça ! Tu veux me tuer pour quelque chose que je n'ai pas encore commis ? "

"Non. "

L'homme s'approche lentement de celui au bord du ravin.

"Je ne veux pas te tuer pour ce que tu n'as pas encore commis..."

Dit-il lentement, s'approchant de plus en plus de lui.

"Je vais te tuer pour ce que tu vas commettre. "

Il sort une arme de poing.

"Non ! Arrête tes conneries ! On ne sait même pas où tu nous a envoyé ! Le futur est déjà modifié ! Arrête ça ! Je ne ferai jamais une chose pareil ! "

L'homme à l'arme ne daigne pas baisser son bras et le garde toujours bien tendu, sa victime étant ciblée.

" On a tout essayé. Le seul moyen d'y arriver est de nous effacer. Nous avons perturbé le cours du temps. Soit plus de 6 milliards de personnes mourront à cause de nous, soit une simple poignée insignifiante. Toi, moi, Mart, et, bien entendu, Sophie. Julien fut le premier de nous tous à partir. C'est malheureux qu'il ait du nous quitter sans savoir la vérité. "

Vincent panique.

"Tu... Octave... C'EST DE TA FAUTE ! Je ne mourrai pas pour une action que tu as orchestrée ! "

Vincent tente une esquive, mais la gâchette d'Octave fut la plus rapide.

-Bang- -Bang-

Des flots de sang coulent de sa bouche et Vincent s'effondre lentement sur le sol, mourant les yeux grands ouverts, rivés sur Octave.

"C'est la meilleure des choses à faire. Nous sommes des erreurs. Je suis désolé. Je dois finir le travail. Mart et Sophie seront plus compliqués à trouver, mais qu'importe, j'ai tout mon temps, et je traverserai toutes les époques s'il le faut. "

Octave active un module fixé à son bras qui ouvre un portail dans le sol et le franchit.

-DRRIIIIINNNNNGGGGG-

Merde... ça devient de mieux en mieux. Je viens de tuer Vincent de mes propres mains. Ou du moins, j'y arriverai. Et visiblement, ça semble être dans peu de temps puisque j'avais exactement la même apparence, à la coupe de cheveux près. Je n'y comprenais déjà pas grand chose, là je suis complètement largué. Je vais garder ça pour moi pour l'instant.

Un quart d'heure plus tard, je retrouve Vincent à l'arrêt de bus. En croisant son regard, je me revois encore lui infliger la peine capitale. Lui ôter la vie. Le voir mourir.
J'essaie au maximum de cacher mes sentiments perturbés.

"Salut, Vincent. T'as l'air crevé, dis. "

"M'en parle pas. C'est à peine si j'ai pu fermer l'oeil. J'ai repensé à tout ça. Au futur toi qui me balance par la fenêtre... à toute cette histoire à l'hôpital. J'ai l'impression d'être prisonnier du temps... Le temps passe et se rapproche de plus en plus de mardi, et on est 3 à savoir que cette journée nous changera tous à jamais. On va peut-être y laisser nos vies. On va peut-être tous y rester. J'ai peur. "

Je savais que ça allait être dur pour lui. On a eu aucun véritable moment de répit. On a pas pu souffler. Et on va peut-être plus jamais pouvoir se faire de soirée LAN, comme on y était habitués.

"Hey, Vincent, tu sais quoi, pourquoi on se ferait pas une sortie dimanche avec Julien ? Comme au bon vieux temps, on retournerait à ce lac au beau milieu des forêts et on y siroterait des bières en pensant à rien, en profitant simplement de l'instant présent..."

Il fixe le sol un moment, me regarde, puis sourit.

"Pourquoi pas :). Ca nous permettra de nous préparer. Comme ces condamnés à mort. Le dernier repas avant de s'en aller. "

Etrange comparaison. Mais dans un sens c'est vrai que toute cette histoire ce terminera une bonne fois pour toute mardi. Quoiqu'avec ce nouveau rêve, je me demande si en fin de compte mardi n'est pas tout simplement le début de la fin ? Je ne sais pas. Et je ne connais même pas ce Mart... C'est à n'y rien comprendre. Le destin se joue de moi, de nous.
Et il continue.

En arrivant en cours, j'annonce à Julien l'idée du road-trip de dimanche. Il est d'accord et me propose d'amener Sophie. Je suis réticent, mais accepte peu après.

Nous commençons les cours. Vincent et Julien ne quittent pas leur regard de Morgan. Ils savent. Et je me demande s'ils ne pensent pas à faire quelque chose d'idiot. A la pause, nous nous réunissons. Je dis à Sophie qu'elle devra nous rejoindre ce soir pour lui annoncer quelque chose d'important puis Vincent Julien et moi nous réunissons autour d'une table de la cafétéria.

"Le blond pommé, c'est lui le second ?"

Me lance Julien, désignant un petit blond ayant un calepin à la main.

"Ouais, c'est bien lui. Mais je ne l'ai jamais vu communiquer avec Morgan. Et Morgan n'a montré aucun signe de... enfin il ne se comporte pas comme un mec voulant tuer tout le monde quoi. C'est pas logique, j'ai l'impression qu'on passe à côté d'un truc. "

"De toute façon rien ne sert de s'amuser à les observer, ce soir on va tout mettre en œuvre pour faire foirer leur plan à partir de tous les détails de ta vision. Ca arrivera, c'est inévitable, mais ça n'a pas à forcément arriver comme c'est censé l'être. On pourrait les tuer maintenant, mais on serait bien dans la merde. En revanche, agir quand ils auront commencer à foutre la merde ça nous permettra de devenir des héros. "

Julien semble vouloir tirer profit de la fusillade. Je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre, mais de toute façon il nous dira tout ce soir.

"Ouais enfin c'est un peu tro***"

-VRRRROUUUUUUMMMMMMMMMM-

"Putain de merde, Mart, le boss t'avait prévenu qu'on atterrirait dans un lycée blindé de gosses ?!"

Un... portail...vient de s'ouvrir au beau milieu de la cantine... et des militaires, enfin en tout cas des hommes armés de fusils d'assaut ont en été propulsé pour atterrir sur le sol de plein fouet.
J'ai bien entendu Mart ?