J'ai vu
Par : MassiveDynamic
Genre : Science-Fiction
Status : Terminée
Note :
Chapitre 16
Publié le 04/11/09 à 00:26:08 par MassiveDynamic
Chapitre 16 : Welcome to the Jungle.
-DDDDRRIIIINNNNNNGGGGGG-
Une nouvelle journée à marquer d'une pierre blanche. Je descend déjeuner dans la cuisine. J'ouvre une à une les armoires, à la recherche d'un met consommable dès le matin. Finalement ça sera des céréales et du lait. Rien de bien folichon...
Je me sers et m'installe à table, écoutant rapidement les infos matinales. Nous sommes le mardi 10 novembre, et il va pleuvoir. Fini le beau temps. Au revoir l'été. A l'année prochaine. J'avale à vives bouchées mon déjeuner puis je monte me préparer, jetant un oeil à la chambre de ma mère au passage. Elle est déjà partie travailler. Et je ne vais pas tarder à bouger à mon tour. Je prépare mon sac, glisse mon portable au fond de ma poche et quitte ma maison. Je rejoins comme à mon habitude Vincent à l'arrêt de bus.
"Salut."
"Hey."
"Alors... pas de nouveaux rêves prémonitoires ou concernant Lex ? "
Après ces mots, ma tête cogne pendant une bonne dizaine de secondes. Je prends appuie sur le poteau de l'arrêt de bus pour ne pas vaciller. Vincent pose son bras sur mon épaule et se penche vers moi d'un air inquiet.
"Hey... ça va ? "
"Ouais... ouais... "
Le bus arrive. Nous prenons place dans ce bus déjà à moitié plein.
"Sérieusement. Passe une radio, un scanner, je sais pas, mais tu ne vas clairement pas bien. Ca se voit de jour en jour. "
Vincent se fait du soucis pour moi. Et je m'en fais aussi pour lui, d'ailleurs.
"Ne t'en fais pas. J'fais déjà l'objet d'un suivi psychiatrique, j'pense que le scanner peut attendre. "
Mais Vincent insiste.
" Non. Sérieusement, tes maux de tête se font de plus en plus fréquent, ça peut altérer tes perceptions... dont celles à propos de ces rêves justement. "
"Ecoute, merci de te soucier de moi, mais ça va, c'est plutôt à moi de me faire du soucis pour toi. T'es devenu... bizarre ces temps-ci. "
"Bizarre ? "
Me lance Vincent, interloqué.
"Tu sais bien... plus d'"Halo Night", plus de délires, plus rien. Merde. On dirait que notre innocence a foutu le camp en même temps que la vie de Ludovic. On est en train de perdre nos repères, tu comprends ? Et plus que jamais, on a besoin l'un de l'autre. On a traversé des choses qui resteront à jamais dans notre tête, fatalement. Faut qu'on arrête de se chercher, tu comprends ? On évolue. Et mon évolution à moi, ces... visions... ou je ne sais pas quoi, c'est ce qui te fait peur. T'as peur de me voir évoluer, t'as peur de changer. Sauf qu'on ne reste pas le même indéfiniment."
Vincent sourit.
"Hmmm. C'est marrant, je me reconnais dans ce discours. Ces belles paroles, j'aurais pu tenir exactement les mêmes. T'as raison, on a besoin l'un de l'autre. Et c'est pour ça que je t'ai conseillé de voir un docteur. Des maux de tête de temps à autre, à la limite, mais toi ça t'arrive de plus en plus fréquemment...
Ca pourrait être une simple migraine comme une tumeur bénigne. Alors ne prends pas ça à la légère. "
Le bus s'arrête. Je réponds d'un simple soupir. Nous descendons, droit vers le lycée.
Les cours commencent. Vincent et moi saluons Julien. Sophie nous esquive, contrariée. Effectivement, depuis que j'ai assisté aux obsèques de Ludovic plutôt que de me rendre à son anniversaire, elle m'en veut. Quelle réaction égoïste.
Nous rentrons en classe et commençons à travailler. Mais une sonnerie perçante nous interrompt à la deuxième heure. L'alarme incendie. Le professeur pose sa craie, doucement.
"Etrange... la direction ne m'avait pas prévenue d'un exercice. Très bien, sortez dans le calme, pas de bousculade, et laissez vos affaires ici. "
Nous sortons de la classe, direction le pré-haut. Tout le lycée se bouscule dans les couloirs. Certains font les pitres, d'autres hurlent à l'incendie. Moi, Vincent et Julien, nous marchons tous trois mains dans les poches. C'est tout le temps pareil ces exercices à la con. Les mêmes crétins qui font les cons, les mêmes personnes qui flippent pour rien. Les mêmes stéréotypes. Et nous, toujours mains dans les poches. Les mêmes réactions typés.
Nous arrivons enfin dans la cour. Sous la pluie. Génial. Le bâtiment encercle complètement la cour...
Des gouttes d'eau se glissent dans mes cheveux, puis sur mon visage, puis le long de mon corps... c'est pas si désagréable comme sensation.
Nous nous tournons vers le directeur. Placé sur une estrade, il réclame le silence, faisant usage de son mégaphone.
"Et c'est parti pour trois plombes de discours "
Nous lance Julien.
"Hum...Hum.... Silence ! Taisez-vous s'il vous plait. Il semblerait qu'un petit plaisantin ait délibérément déclenché l'alarme incendie du lycée. Inutile de vous rappeler que c'est un délit. Aussi, nos caméras nous permettrons d'identifier le responsable, et il est évident qu'il en résultera une exclusion immédiate. Par ailleurs....."
"Il va jamais la fermer... "
"Tu l'as dit, Julien..."
Nous commençons à chuchoter dans notre coin, ignorant les directives et menaces vaseuses du directeur.
" Il y a vraiment des gens assez cons pour écouter ce qu'il rabâche ? "
Lance Julien, visiblement de plus en plus excédé.
"Faut croire que oui :) "
Réponds une fille aux longs cheveux bruns derrière Julien. Elle le saisit amicalement et... l'embrasse... amoureusement ?
Vincent et moi nous regardons, largués, puis Julien, dans un élan d'excuse embarrassée, nous présente.
"Oh, excusez moi, vous avez probablement déjà vu cette fille auparavant. C'est Lucie. Ma petite amie :) "
Elle me dit effectivement quelque chose. Je l'ai déjà vu. Mais je n'arrive pas à me souvenir d'où.
Elle semble me dévisager. Je me demande si c'est parce que ici tout le monde me connait depuis la mort de Ludovic, ou bien parce que j'ai une cicatrice très voyante entartée sur la gueule.
"Je te reconnais toi... tu es... Octave, c'est ça ? "
Malheureusement, elle n'aura pas eu le temps d'avoir une quelconque réponse.
Une voix sortant tout droit des hauts parleurs donnant sur la cour se fait entendre. Pas n'importe laquelle. Axl Rose. Welcome to the Jungle.
Cette musique assourdissante, visiblement poussée au maximum, masque tous les autres sons autour de nous. C'est à peine si nous nous entendons parler à un mètre. Je fixe alors le directeur, qui semble aussi surpris que moi. Puis... il tombe de son estrade. Je regarde Vincent. Un cri semble se dessiner sur son visage. Cri que je ne peux pas entendre. Il pointe du doigt l'une des fenêtres du lycée. Je suis son doigt du regard. A la fenêtre, un jeune blond armé d'un fusil d'assaut. Pointé sur nous. Il est en train de tirer dans la foule de lycéens ! A voir son visage, il a l'air de prendre son pied... et désormais, c'est la panique.
Vincent m'agrippe par le bras et part en courant avec moi dans l'enceinte du lycée. Dans la panique, nous perdons Julien et sa petite amie de vue. Nous courrons de couloirs en couloirs. Au croisement d'une cage d'escaliers, nous apercevons un homme armé, déguisé. Je reconnais son déguisement. Il a l'accoutrement de V, dans la bande dessinée V pour Vendetta. Je retiens Vincent. Nous nous cachons, le temps qu'il parte. Pendant les quelques secondes où nous sommes restés sur place, nous avons vu une bonne cinquantaine de lycéens courir dans tous les sens dans un état de psychose collective. Nous descendons à vive allure. Des coups de feux à répétition se font entendre. Enfin, des coups de feux, difficile à dire quand dans tout le lycée résonne la voir brayarde de ce cher Axl. Nous allons à chaque fois dans la direction opposée aux coups de feux. Nous atteignons les portes du lycée alors que des gens courent dans tous les sens. Je tire fortement les poignées. Verrouillés. Évidemment. Nous sommes coincés là-dedans. Je tremble. Nous nous retournons. Devant nous, un adolescent armé. Différent du premier. Celui-ci ? Un brun aux yeux verts. Morgan. Morgan Beut. Il est dans ma classe. Et il me pointe avec son arme. Il nous pointe. Il nous lance des sourires, bêtement. Et il tir.
Je quitte cette terre sur un solo de Slash. Poétique.
-DRRRRIIIINNNNNGGGGG-
Mon plafond. J'ouvre les yeux, et je vois mon plafond. Putain, c'est la première fois de ma vie que je suis content de voir un plafond.
Je tremble, je transpire à flots, et ma tête me fait un mal de chien. Ca a dépassé le statut de rêve. Ce que je viens de voir, c'était la réalité. Le futur. J'ai clairement vu le futur.
Je rentre dans ma salle de bain puis y prends une bonne douche froide. Une fois dans ma cuisine, je me sers un petit déjeuner et regarde les infos matinales. Mercredi 4 novembre. La fusillade aura lieu le mardi 10 novembre. 3 tueurs, dont un dans ma classe. J'ai toutes les infos dont j'ai besoin. Cette fois-ci, ce n'est pas de s'interposer dans un drame dont il est question, c'est d'empêcher qu'il n'ait lieu.
Et ça commence dès aujourd'hui. Morgan, prépare toi à m'accueillir dans ta vie, aussi sauvage soit elle.
-DDDDRRIIIINNNNNNGGGGGG-
Une nouvelle journée à marquer d'une pierre blanche. Je descend déjeuner dans la cuisine. J'ouvre une à une les armoires, à la recherche d'un met consommable dès le matin. Finalement ça sera des céréales et du lait. Rien de bien folichon...
Je me sers et m'installe à table, écoutant rapidement les infos matinales. Nous sommes le mardi 10 novembre, et il va pleuvoir. Fini le beau temps. Au revoir l'été. A l'année prochaine. J'avale à vives bouchées mon déjeuner puis je monte me préparer, jetant un oeil à la chambre de ma mère au passage. Elle est déjà partie travailler. Et je ne vais pas tarder à bouger à mon tour. Je prépare mon sac, glisse mon portable au fond de ma poche et quitte ma maison. Je rejoins comme à mon habitude Vincent à l'arrêt de bus.
"Salut."
"Hey."
"Alors... pas de nouveaux rêves prémonitoires ou concernant Lex ? "
Après ces mots, ma tête cogne pendant une bonne dizaine de secondes. Je prends appuie sur le poteau de l'arrêt de bus pour ne pas vaciller. Vincent pose son bras sur mon épaule et se penche vers moi d'un air inquiet.
"Hey... ça va ? "
"Ouais... ouais... "
Le bus arrive. Nous prenons place dans ce bus déjà à moitié plein.
"Sérieusement. Passe une radio, un scanner, je sais pas, mais tu ne vas clairement pas bien. Ca se voit de jour en jour. "
Vincent se fait du soucis pour moi. Et je m'en fais aussi pour lui, d'ailleurs.
"Ne t'en fais pas. J'fais déjà l'objet d'un suivi psychiatrique, j'pense que le scanner peut attendre. "
Mais Vincent insiste.
" Non. Sérieusement, tes maux de tête se font de plus en plus fréquent, ça peut altérer tes perceptions... dont celles à propos de ces rêves justement. "
"Ecoute, merci de te soucier de moi, mais ça va, c'est plutôt à moi de me faire du soucis pour toi. T'es devenu... bizarre ces temps-ci. "
"Bizarre ? "
Me lance Vincent, interloqué.
"Tu sais bien... plus d'"Halo Night", plus de délires, plus rien. Merde. On dirait que notre innocence a foutu le camp en même temps que la vie de Ludovic. On est en train de perdre nos repères, tu comprends ? Et plus que jamais, on a besoin l'un de l'autre. On a traversé des choses qui resteront à jamais dans notre tête, fatalement. Faut qu'on arrête de se chercher, tu comprends ? On évolue. Et mon évolution à moi, ces... visions... ou je ne sais pas quoi, c'est ce qui te fait peur. T'as peur de me voir évoluer, t'as peur de changer. Sauf qu'on ne reste pas le même indéfiniment."
Vincent sourit.
"Hmmm. C'est marrant, je me reconnais dans ce discours. Ces belles paroles, j'aurais pu tenir exactement les mêmes. T'as raison, on a besoin l'un de l'autre. Et c'est pour ça que je t'ai conseillé de voir un docteur. Des maux de tête de temps à autre, à la limite, mais toi ça t'arrive de plus en plus fréquemment...
Ca pourrait être une simple migraine comme une tumeur bénigne. Alors ne prends pas ça à la légère. "
Le bus s'arrête. Je réponds d'un simple soupir. Nous descendons, droit vers le lycée.
Les cours commencent. Vincent et moi saluons Julien. Sophie nous esquive, contrariée. Effectivement, depuis que j'ai assisté aux obsèques de Ludovic plutôt que de me rendre à son anniversaire, elle m'en veut. Quelle réaction égoïste.
Nous rentrons en classe et commençons à travailler. Mais une sonnerie perçante nous interrompt à la deuxième heure. L'alarme incendie. Le professeur pose sa craie, doucement.
"Etrange... la direction ne m'avait pas prévenue d'un exercice. Très bien, sortez dans le calme, pas de bousculade, et laissez vos affaires ici. "
Nous sortons de la classe, direction le pré-haut. Tout le lycée se bouscule dans les couloirs. Certains font les pitres, d'autres hurlent à l'incendie. Moi, Vincent et Julien, nous marchons tous trois mains dans les poches. C'est tout le temps pareil ces exercices à la con. Les mêmes crétins qui font les cons, les mêmes personnes qui flippent pour rien. Les mêmes stéréotypes. Et nous, toujours mains dans les poches. Les mêmes réactions typés.
Nous arrivons enfin dans la cour. Sous la pluie. Génial. Le bâtiment encercle complètement la cour...
Des gouttes d'eau se glissent dans mes cheveux, puis sur mon visage, puis le long de mon corps... c'est pas si désagréable comme sensation.
Nous nous tournons vers le directeur. Placé sur une estrade, il réclame le silence, faisant usage de son mégaphone.
"Et c'est parti pour trois plombes de discours "
Nous lance Julien.
"Hum...Hum.... Silence ! Taisez-vous s'il vous plait. Il semblerait qu'un petit plaisantin ait délibérément déclenché l'alarme incendie du lycée. Inutile de vous rappeler que c'est un délit. Aussi, nos caméras nous permettrons d'identifier le responsable, et il est évident qu'il en résultera une exclusion immédiate. Par ailleurs....."
"Il va jamais la fermer... "
"Tu l'as dit, Julien..."
Nous commençons à chuchoter dans notre coin, ignorant les directives et menaces vaseuses du directeur.
" Il y a vraiment des gens assez cons pour écouter ce qu'il rabâche ? "
Lance Julien, visiblement de plus en plus excédé.
"Faut croire que oui :) "
Réponds une fille aux longs cheveux bruns derrière Julien. Elle le saisit amicalement et... l'embrasse... amoureusement ?
Vincent et moi nous regardons, largués, puis Julien, dans un élan d'excuse embarrassée, nous présente.
"Oh, excusez moi, vous avez probablement déjà vu cette fille auparavant. C'est Lucie. Ma petite amie :) "
Elle me dit effectivement quelque chose. Je l'ai déjà vu. Mais je n'arrive pas à me souvenir d'où.
Elle semble me dévisager. Je me demande si c'est parce que ici tout le monde me connait depuis la mort de Ludovic, ou bien parce que j'ai une cicatrice très voyante entartée sur la gueule.
"Je te reconnais toi... tu es... Octave, c'est ça ? "
Malheureusement, elle n'aura pas eu le temps d'avoir une quelconque réponse.
Une voix sortant tout droit des hauts parleurs donnant sur la cour se fait entendre. Pas n'importe laquelle. Axl Rose. Welcome to the Jungle.
Cette musique assourdissante, visiblement poussée au maximum, masque tous les autres sons autour de nous. C'est à peine si nous nous entendons parler à un mètre. Je fixe alors le directeur, qui semble aussi surpris que moi. Puis... il tombe de son estrade. Je regarde Vincent. Un cri semble se dessiner sur son visage. Cri que je ne peux pas entendre. Il pointe du doigt l'une des fenêtres du lycée. Je suis son doigt du regard. A la fenêtre, un jeune blond armé d'un fusil d'assaut. Pointé sur nous. Il est en train de tirer dans la foule de lycéens ! A voir son visage, il a l'air de prendre son pied... et désormais, c'est la panique.
Vincent m'agrippe par le bras et part en courant avec moi dans l'enceinte du lycée. Dans la panique, nous perdons Julien et sa petite amie de vue. Nous courrons de couloirs en couloirs. Au croisement d'une cage d'escaliers, nous apercevons un homme armé, déguisé. Je reconnais son déguisement. Il a l'accoutrement de V, dans la bande dessinée V pour Vendetta. Je retiens Vincent. Nous nous cachons, le temps qu'il parte. Pendant les quelques secondes où nous sommes restés sur place, nous avons vu une bonne cinquantaine de lycéens courir dans tous les sens dans un état de psychose collective. Nous descendons à vive allure. Des coups de feux à répétition se font entendre. Enfin, des coups de feux, difficile à dire quand dans tout le lycée résonne la voir brayarde de ce cher Axl. Nous allons à chaque fois dans la direction opposée aux coups de feux. Nous atteignons les portes du lycée alors que des gens courent dans tous les sens. Je tire fortement les poignées. Verrouillés. Évidemment. Nous sommes coincés là-dedans. Je tremble. Nous nous retournons. Devant nous, un adolescent armé. Différent du premier. Celui-ci ? Un brun aux yeux verts. Morgan. Morgan Beut. Il est dans ma classe. Et il me pointe avec son arme. Il nous pointe. Il nous lance des sourires, bêtement. Et il tir.
Je quitte cette terre sur un solo de Slash. Poétique.
-DRRRRIIIINNNNNGGGGG-
Mon plafond. J'ouvre les yeux, et je vois mon plafond. Putain, c'est la première fois de ma vie que je suis content de voir un plafond.
Je tremble, je transpire à flots, et ma tête me fait un mal de chien. Ca a dépassé le statut de rêve. Ce que je viens de voir, c'était la réalité. Le futur. J'ai clairement vu le futur.
Je rentre dans ma salle de bain puis y prends une bonne douche froide. Une fois dans ma cuisine, je me sers un petit déjeuner et regarde les infos matinales. Mercredi 4 novembre. La fusillade aura lieu le mardi 10 novembre. 3 tueurs, dont un dans ma classe. J'ai toutes les infos dont j'ai besoin. Cette fois-ci, ce n'est pas de s'interposer dans un drame dont il est question, c'est d'empêcher qu'il n'ait lieu.
Et ça commence dès aujourd'hui. Morgan, prépare toi à m'accueillir dans ta vie, aussi sauvage soit elle.
04/11/09 à 11:32:30
Owiii sweet
04/11/09 à 09:16:53
Suite
04/11/09 à 01:50:43
Quel coquinou ce Lex, organiser une fusillade et reussir à faire tuer Lucie : mais...pourquoi
04/11/09 à 01:42:22
Sure que tu vas pousser Morgan à rouvrir ta zolie cicatrice
Qu'il est coquin ce Lex... go vérifier les dates
04/11/09 à 01:13:28
Sweet spotted:
octave va faire le con, et énerver Morgan ( Nous vaincrons : )... Suite a cela, Momo va trouver des armes, des potes, et des costumes :D !
04/11/09 à 00:56:08
Ça commence à devenir vachement bon là
Allez sweet nous ça jeune homme
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