« Mais qu'est-ce qu'on fiche ici ?
- Je ne sais pas toi, mais je crois que je préfère finalement notre vie d'avant...
- Oh oui ! Je me souviens encore de la veille où tout ça a commencé. »

Je me présente, je m’appelle Marco. Je suis compositeur freelance, spécialisé dans la musique de Jeux Vidéos. Amateur de Science-Fiction et fan pur et dur de Retour vers le Futur.
Je vis avec mon colocataire et meilleur ami Axel, designer Automobile pour P. (Je ne dirais pas la marque, pas de PUB).
Nous vivons tous les deux dans un appartement situé à Nice.

« Donc… Do, Mi, Sol, Si, La, Sol, M..
- MARCO ?
- Quoi encore ?
- Non rien…
- Aha-Aha. Très drôle… Je te rappelle que je suis en pleine composition, ça fait 2 semaines qu’on ne m’a pas appelé ni écrit.
- Si, hier.
- BEN JUSTEMENT ! Je dois me remettre au travail !
- Bon d’accord excuse-moi.
- Non, je ne t’excuse pas, tu t’excuse toi-même comme un grand et tu m’emmerde pas ! J’ai du travail…
- OK. »
30 minutes plus tard, je n’avais plus d’inspiration, et Axel eût une bonne idée.

« Et si on allait boire un coup ??
- Non… Quoique… Si… Allez…
- Go ! »

Nous sortîmes donc, jusqu’au bar qui était à 10m de l‘immeuble…
Sur la route, un homme nous accosta :

« Bonjour, vous n’auriez pas l’heure s’il-vous-plait ?
- Oui, moi j’ l’ai
- Et quelle heure est-il ?
- 14 Heures 26 minutes et 46, 47, 48 secondes pour être exact…
- Merci, à bientôt !
- Ouais… Ciao ! A bientôt ?
- Bizarre ce gars-là, soupçonna Axel, suivons-le !
- Je t’attends au bar, bonne chance. »

C’est alors je me retrouvai esseulé, au bar, en train de boire un café dix fois trop chaud. Sauf qu’une chose m’interpellait depuis quelques minutes. Un homme n’arrêtait pas de me fixer. Il avait un chapeau à la détective privé et un manteau en laine, blanc, qui descendait jusqu’aux genoux. En clair, très discret… Il regardait sa montre souvent, un peu trop souvent d’ailleurs. Après quelques secondes, il s’approcha et s’asseya sur la chaise en fer de ma table

« Nous avons exactement deux minutes et seize secondes avant que votre ami revienne.
- …
- Eh bien, quoi ?
- Qui êtes-vous ?
- Je ne vous le dirai pas, il prit ma serviette et commença à marquer des lettres et des chiffres dessus, retrouvez moi à cette adresse, et si vous ne me trouvez pas, vous pourrez me joindre au numéro situé derrière.
- Mais…
- Chut ! Plus que trente secondes, dit-il pressé, en regardant sa montre, je dois y aller, à demain.
- …
- Quinze secondes ! »

Et il s’en alla en courant. Une quinzaine de secondes plus tard, Axel s’engagea dans la ruelle, et s’asseya en face de moi, il avait l’air détendu, un peu trop. Il était bizarrement heureux.
« Roger ! Un café !
- Depuis quand tu l’appelles Roger ?
- Depuis hier, il se retourna vers Roger, deux sucres !
- Mais…
- Quoi ?
- Depuis quand tu mets deux sucres dans ton café ?
- Mais t’as vraiment peur du changement toi !
- Quoi ? Mais, mais, mais…
- Ah oui je vois.
- …C’est absurde ! »

Je lui fit la tête jusqu’à ce que nous partions, mais je pris quand même la serviette.
Le lendemain, j’étais fatigué, je n’avais pas réussi à dormir à cause de toute cette histoire. Il ne m’avait même pas donné l’heure du rendez-vous. Cela faisait déjà une heure que nous étions debout mais Axel proposa de faire un tour en moto pour nous réveiller. Il m’a dit que l’endroit serait une surprise. Sans rien vous cacher, j’avoue que j’ai un peu peur de cet endroit ‘’surprise’’. Arrivés là-bas, un endroit quasiment coupé du monde, avec une sorte de gigantesque villa en plein milieu. Un homme nous attendait devant le portail, et cet homme… C’était l’homme du bar. Je pris ma serviette, les numéros correspondaient.


Le lendemain, j’étais fatigué, je n’avais pas réussi à dormir à cause de toute cette histoire. Il ne m’avait même pas donné l’heure du rendez-vous. Cela faisait déjà une heure que nous étions debout mais Axel proposa de faire un tour en moto pour nous réveiller. Il m’a dit que l’endroit serait une surprise. Sans rien vous cacher, j’avoue que j’ai un peu peur de cet endroit ‘’surprise’’. Arrivés là-bas, un endroit quasiment coupé du monde, avec une sorte de gigantesque villa en plein milieu. Un homme nous attendait devant le portail, et cet homme… C’était l’homme du bar. Je pris ma serviette, les numéros correspondaient.